Imamat de douze Imams

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Imamat de douze Imams(en arabe : إمامة الأئمة الاثني عشر) s'agit d'une autorité divine exercée par les douze successeurs du Prophète. Conformément aux enseignements chiites duodécimains, cette autorité est exercée par douze membres de la famille du Prophète, qui bénéficient tous de la qualité de l’infaillibilité par une désignation divine. C’est pourquoi, le chiisme imâmite est aussi appelé le chiisme duodécimain.

Voici les noms des douze Imams chiites : Amir al-Mu’minin 'Ali, l’Imam Hasan al-Mujtabâ, l’Imam Husayn, l’Imam Sajjâd, l’Imam Muhammad Bâqir, l’Imam Ja’far Sâdiq, Imam Mussâ Al-Kâdhim (a), l'Imam 'Ali al-Ridhâ, [Imam Muhammad al-Jawâd (a)|[l’Imam Muhammad al-Taqî]], l’Imam 'Ali al-Naqî, l’Imam Hasan al-'Askarî et l’Imam al-Mahdi.

Les arguments de l’autorité exercée par les Imams peuvent être classifiés en deux catégories générales : les récits saints et les traits caractéristiques des Imams. Certains récits saints soulignent que les Imams sont douze et sont issus de la tribu Quraysh et d’autres les présentent comme les descendants des Gens de la Maison du Prophète.

Premiers récits saints

Les récits de la première catégorie, les récits saints, sont constitués des hadiths qui considèrent le nombre des successeurs du Prophète comme douze et tous issus de la tribu de Quraysh.

Ces hadiths se voient non seulement dans les références de hadiths chiites, mais aussi dans les recueils des sunnites comme : Ṣaḥiḥ de Muslim, Ṣaḥiḥ d’Ibn Ḥabân, Jâmi’ de Tarmadhi, Sunan d’ibn Dâvud, Sunan d’ibn Mâjeh, Musnad d’Aḥmad b. Ḥanbal, Musnad d’ibn Ja’d, Musnad d’Abu Ya’lâ, Kanz ul Umâl

Dans certains de ces hadiths, le Prophète a qualifié ces douze personnes comme les « Douze Califes », par exemple dans les hadiths suivants :

  • یکون من بعدى اثنا عشر خلیفة کلّهم من قریش[1]
  • لا یزال هذا الدین عزیزاً منیعاً إلى اثنی عشر خلیفة کلّهم من قریش[2]
  • لا یزال الدین قائماً حتى یکون اثنا عشر خلیفة من قریش[3]

Ainsi que dans des hadiths similaires.

Incompatibilité de ces récits saints avec des gens hors de la Famille du Prophète

Certains chercheurs sunnites admettent pour leur part que les douze personnes mentionnés dans les hadiths prophétiques renvoient aux douze membres de la Maison du Prophète, parce que ces hadiths ne s’appliquent pas à d’autres gens, ni aux califes suivant le Prophète (parce que leur nombre était inférieur aux douze), ni aux Omeyade (parce que leur nombre les dépassait). En plus, les Omeyade n’étaient ni justes ni Banu Hashim.

Ces douze personnes ne peuvent pas être les califes Abbasside non plus, parce que leur nombre dépassait les douze.

Par conséquent, ces hadiths prophétiques ne peuvent que se conformer aux douze, membres de la Famille du Prophète, parce qu’ils étaient supérieurs à tous au niveau du savoir, de la grandeur, de la vertu et de la famille. Comme le hadith des Deux Poids (Al Thaqaleyn) et les hadiths similaires le confirment, le terme des douze Imams employé par le Prophète renvoie aux douze membres de sa famille.[4]

A souligner que le Prophète a employé dans certains cas le terme des « Douze princes », comme dans le hadith «یکون من بعدى اثنا عشر أمیراً... کلّهم من قریش»[5].

Comparaison entre le nombre des Imams avec les savants juifs

Dans quelques autres hadiths, le nombre des successeurs du Prophète celui des savants israéliens suivant le prophète Moïse. A titre d’exemple : «انّ عدة الخلفاء بعدى عدة نقباء موسى»[6] et «الخلفاء بعدى اثنا عشر کعدد نقباء بنى اسرائیل»[7]. A ajouter que les savants juifs aussi était douze.

Second type de récits saints

Second type de hadiths où le Prophète souligne que ses successeurs seront douze et qu’ils feraient partie des gens de sa Maison. Ces récits saints se divisent pour leur part en plusieurs catégories.

1. Dans une partie de ces hadiths, l’Emir des croyants, ‘Ali est considéré comme le premier Imam et Mahdi comme le dernier. Le Prophète est cité dire : « Les Imams qui me succèderont seront douze. Le premier sera ‘Ali b. Abi Ṭâlib et le dernier, le Résurrecteur. Les obéir, c’est m’obéir et les désobéir, c’est me désobéir. Celui qui les nie, c’est moi qu’il niera. »[8]

Il annonce ailleurs : « Les Imams qui viendront après moi seront douze. Le premier d’entre eux sera ‘Ali b. Abi Ṭâlib et le Résurrecteur en sera le dernier. Ils seront après moi, mes successeurs, mes tuteurs, mes directeurs et les autorités divines auprès de ma communauté. Ceux qui reconnaîtront leur imâmat, seront croyants et ceux qui les rejetteront seront incroyants. »[9]

2. Dans une autre partie de ces hadiths, le Prophète considère que neuf des douze Imams seront des descendants de l’Imam Husayn et le dernier d’entre eux sera le Résurrecteur.

Aboudhar cite le Prophète avoir dit: «الأئمة من بعدى اثنا عشر، تسعة من صلب الحسین تاسعهم قائمهم، ثم قال: ألا انّ مثلهم فیکم مثل سفینة نوح من رکبها نجى ومن تخلف عنها هلک»[10](Traduction: Les Imams qui me suivront seront douze. Neuf d’entre eux seront des descendants d’Husayn et le neuvième en sera le Résurrecteur. Sachez que l’histoire des douze Imams chez vous est identique à celle du bateau de Noah. Celui qui monte dans ce bateau se verra sauvé et celui l’évite se verra nuit.)

3. Dans une troisième partie de ces hadiths, le Prophète cite le nom commun des Imams, par exemple dans ce hadith : «الأئمة بعدى اثنا عشر أوّلهم على ورابعهم علىّ وثامنهم علىّ وعاشرهم علىّ وآخرهم مهدى(عج)»[11](Traduction: Les Imams qui me suivront seront douze. Le premier d’entre eux sera 'Ali, le quatrième, le huitième et le dixième d’entre eux aussi seront 'Ali et le dernier sera Mahdi.)

Ou encore ce hadith : «انّ الأئمة من بعدى اثنى عشر من اهل بیتى على أوّلهم وأوسطهم محمد وآخرهم محمد ومهدى هذا الأُمّة الذی سیصلى خلفه عیسى بن مریم»[12](Traduction: Les Imams qui me suivront seront douze membres de ma Maison dont le premier sera 'Ali, le milieu sera Muhammad et le dernier Muhammad et Mahdi de cette communauté, celui qui sera suivi par Jésus fils de Marie au cours de la prière.)

4. Dans une autre partie de ces hadiths, le Prophète présente les noms, les épithètes des douze Imams de manière complète.[13]

Dans un hadith connu sous le nom du Hadith de la Table sont cités les noms des douze Imams et leurs traits caractéristiques.[14]

Second argument : infaillibilité

La seconde raison c’est que les douze Imams sont infaillibles. Dans certains hadiths, les Imams saints sont présentés comme des personnes infaillibles[15]. Ces hadiths s’appuient en réalité sur des arguments logiques pour prouver l’imâmat pour les douze, parce que du point de vue logique, l’Imam doit être impeccable et puisque dans la communauté, personne à l’exception des Imams saints, ne bénéficie de cette qualité, leur imâmat fiable.

Troisième argument : Supériorité

Le troisième argument pour approuver l’imâmat des douze Imams, c’est leur supériorité au niveau de la perfection spirituelle. En d’autres termes, les Imams chiites sont considérés comme supérieurs aux autres, parce qu’ils bénéficient des vertus et des qualités exceptionnelles dont la connaissance, l’impeccabilité etc. Ils ont donc le droit de se charger de la direction du public. Il est clair, qu’en leur présence, il ne mérite logiquement pas de remettre la responsabilité de la direction de la société aux autres.[16]

L’importance de la mission de l’Imam, en ce qui concerne l’orientation des gens au niveau spirituel et matériel, implique que l’Imam soit supérieur et distinctif aux autres au point qu’on l’adopte comme exemple à suivre dans tous les domaines. Cela exige que l’Imam ait les plus hauts degrés de vertus et de qualités humaines. De ce point de vue, chacun des douze Imams chiites, était l’homme le plus parfait de son temps, de sorte que tout le monde avouait la grandeur de sa personnalité, même ceux qui disputaient avec lui, se montraient docile envers leur grandeur au niveau scientifique et spirituel.

Savants sunnites qui ont reconnu la supériorité des douze Imams

Les savants sunnites ont reconnu la supériorité et la prépondérance des Imams de l’Ahl-ul-Bayt. Ces savants se divisent en deux groupes : certains ont reconnu la supériorité des membres de la famille du Prophète de manière générale et les autres ont reconnu la supériorité de chacun des douze Imams sur les autres. Nous en citons quelques exemples :

En ce qui concerne la supériorité et la place de l’Ahl-ul-Bayt, Mohyal-Dîn Arabi précise : « Dans l’univers, aucune créature ne peut égaler les gens de la maison du Prophète. Ils méritent d’être les seigneurs des autres et de les gouverner. Toute hostilité envers eux apporte une vraie perte et toute affection envers eux présente une vraie prière. »[17]

Abdullah b. Muhammad Shabrâwi, jurisconsulte sunnite explique : « Les gens de la famille du Prophète bénéficient de toutes les vertus. Celui qui cherchera à dissimuler leurs qualités, on dirait qu’il cache la lumière du soleil ! Qui leur a posé une question, a obtenu une réponse suffisante et logique et celui qui est entré en débat avec eux, s’est trouvé vaincu. »[18]

Imam Shâifiï, chef de l’école shâfiïte, s’adresse aux gens de la maison du Prophète en ces termes : « Ô famille du Prophète, Dieu a fait, dans le Coran, de votre amitié, une obligation, et pour montrer votre grandeur et votre supériorité, il faut se contenter de dire que la condition à l’admission de la prière, c’est de prononcer une formule en votre bénédiction. »[19]

En ce qui concerne la personnalité privilégiée de l’émir des croyants, ‘Ali, Muhammad Hosayn Dhahbi, professeur à l’Université Al Azhar et auteur du fameux livre At Tafsir wal Moufasiroun dit : « ‘Ali était la mer infinie de la connaissance. Il bénéficiait d’une solide argumentation, d’une langue élégante et d’une éloquence incomparable. Il avait une parfaite sagesse et une perspicacité perçante, au point que dans la plupart des cas, les compagnons se référaient à lui pour avoir la solution de leurs problèmes et pour saisir les concepts religieux et scientifiques. Il présentait donc pour eux un refuge et une référence pour la solution des problèmes. »[20]

Ibn Sabagh Mâliki (mort en 855) raconte dans son Al Fosul –ul- Mouhimat : « ‘Ali connaissait tout autour du licite et de l’illicite. Il savait tout des jugements compliqués et des réalités des choses. Il définissait clairement chaque règle dans toutes les circonstances. »[21]

Muhammad b. Muslim Dhahri (mort en 124 de l’hégire lunaire) était un compagnon et un juriste expert en les sept jurisprudences sunnites. En ce qui concerne le rang scientifique de l’Imam Sajjad il dit : «ما رأیت أفقه من زین العابدین » (Traduction: Je n’ai jamais vu d’homme plus savant que Zeyn-ul-Abidîn.)[22]

‘Abdullah b. ‘Ata, grand scientifique contemporain de l’Imam Bâgher dit du rang scientifique élevé de celui-ci : « Je n’ai trouvé les savants plus médiocres et plus humbles que devant Abou Ja’far. Devant lui, j’ai trouvé Hakam b. ‘Otayba, grand savant aux multiples rangs scientifiques auprès du public, comme un débutant, assis à genou devant son maître. »[23]

Quand Abou Hanifa, l’un des imams des quatre écoles sunnites, a été interrogé sur le plus sage personnage de son temps, il a précisé en réponse : «ما رأیت أحداً أفقه من جعفربن‌محمد (ع)»[24](Traduction: Je n’ai jamais vu de savant ni de juriste plus sage que Ja’far b. Muhammad al Sadigh.)

Mâlik b. Anas (174 de l’hégire lunaire), chef de l’école mâlikite raconte : «ما رأت عین ولا سمعت اذن ولا خطر على قلب بشر أفضل من جعفر بن محمد الصادق علماً وعبادةً وورعاً »[25](Traduction: Aucun œil n’a jamais vu, aucune oreille n’a jamais entendu et aucun cœur n’a jamais été connu de personne supérieur que Ja’far b. Muhammad Sadigh au niveau de la science, de la prière et de la vertu.)

Abou ‘Othmân ‘Omar b. Bahr (mort en 255 de l’hégire lunaire) dit : « Ja’far b. Muhamad est celui qui a rempli le monde de ses connaissances et de sa jurisprudence. D’autres personnes comme Abou Hanifa et Sofyân Thouri avaient l’honneur d’être ses disciples[26]. Voilà quelques unes des confessions et précisions faites par les savants sunnites sur la grandeur et la place élevée des Imams chiites.

Quatrième argument : miracles

Une autre chose qui prouve le rang des douze Imams chiites, ce sont des miracles qu’ils ont eu dans des cas multiples. Ces miracles se sont manifestés sous différentes formes.

Parfois ils ont donné des informations sur les événements futurs, événements qui, plus tard, se sont produits exactement.

Parfois ils ont donné des informations sur les réalités liées à l’invisible et au royaume divin, informations censées inaccessibles par des moyens ordinaires.

Parfois, ces miracles étaient sous forme des savoirs fournis à l’enfance, de sorte que tout le monde exprimait sa faiblesse et son impuissance devant eux.

Parfois aussi, ils ont pris la forme des dispositions sacrées et divines liées à l’univers de la création, par exemple :

1. La Pierre Noire commence à parler sur l’ordre de l’Imam Sajjâd et témoigne de la véracité de son imâmat.[27]

2. Un dattier séché, porte des dattes à l’ordre de l’Imam Hasan Mûjtabâ.[28]

3. Abou Basîr retrouve sa vue, à sa propre demande, par l’intermédiaire de l’Imam Bâgher.[29]

Et des centaines d’autres miracles cités des Imams saints, ce qui témoigne de leur véracité, tout comme les miracles des prophètes témoignaient de la véracité de leur mission.

Voir aussi

Références

  1. Musnad Ahmad, vol. 5, p. 92 ; Musnad b. Ja’d, p. 390; Sahih b. Habân, vol. 5, p. 44.
  2. Sahih Muslim, vol. 6, p. 4, Musnad Abu Davûd, p. 105; Ibn Abi ‘Asim, Al Ahâd wal Mathâni, vol. 3, p. 126.
  3. Musnad Ahmad, vol. 5, p. 86; Musnad Abu Ya’lâ, vol. 13, p. 456.
  4. Ghundûzi, Yanâbay’ ul Mawada, vol. 3, pp. 292-293.
  5. Sahih Bukhâri, vol. 8, p. 127; Musnad Ahmad, vol. 5, p. 94; Sunan Tarmadhi, vol. 3, p. 340.
  6. Siuti, Al Jâmi’ ul Saghir, vol. 1, p. 350; Mottaghi Hindï, Kanz-ul-Amâl, vol. 6, p. 89.
  7. Ghundûzi, Yanâbay’ ul Mawada, vol. 2, p. 315; Sadûgh, Amâlï, p. 387; Sayed Hâshim Bahrânï, Ghâyat ul Marâm, vol. 2, p. 271.
  8. Sadûgh, Al I’teghâdat fi Din il Imâmiya, p. 104, Id. Uyûn Akhbâr Ar Rizâ (AS), vol. 2, p. 62.
  9. Sadûgh, Min lâ Yahdorh ul Faghih, vol. 4, p. 180.
  10. Sayed Hâshim Bahrâni, Ghâyat ul Marâm, vol. 3, p. 22.
  11. Sabziwâri, Ma’ârij ul Yaghin, p. 62.
  12. Sayed Hâshim Bahrâni, Ghâyat ul Marâm, vol. 2, p. 238.
  13. Sadûgh, Kamâlal Dîn wa Tamâmal Ni’ma, p. 258; Tabarsi, Al Ihtijâj, vol. 1, p. 87; Khazâz Ghomi, Kifâyat al Athar, p. 145.
  14. Koleynî, Kâfî, vol. 1, p. 8; Ibn Bâbweyh Qomi, Al Imâma wal Tabsarah, p. 104; Mofîd, Al Ikhtisâs, p. 210.
  15. Sadûgh, Kamâli-Dîn, p. 280 ; Id. ‘Oyoun Akhbâr al Rizâ, vol. 2, p. 66; Sayed Hâshim Bahrâni, Ghâyat ul Marâm, vol. 1, p. 195; Khazâz Ghomi, Kifâyat ul Athrâr, p. 135; Muhammad Bâgher Majlisi, Bihâr ul Anwar, vol 36, p. 331.
  16. Hilî, Kashful Murâd, p. 539.
  17. ‘Arabî, Futûhât Makkiya, vol. 4, p. 139.
  18. Shâfiï Shabrâwî, Al Ithihâf, p. 17.
  19. Ghundûzi, Yanâbay’ ul Mawada, vol. 3, p. 103.
  20. Dhahbî, Al Tafsir wal Mufasirûn, vol.1, p. 89.
  21. Ibn Sabbâgh, Al Fusûl ul Muhimmâ, p. 30-34.
  22. Dhahbi, Tadhkirat-ul-Huffâz, vol. 1, p. 75.
  23. Ibn ‘Asâkir, Târikh Madîna Damishgh, vol. 54, p. 278; Shâfiï, Matâlib us Suûl, p. 430.
  24. Dhahbî, Sayr A’lâm al Nablâ’, vol. 6, p. 258, Id. Târikh ul Islam, vol. 9, p. 89.
  25. Ghismât ut Târikh, vol. 197.
  26. Risâïl Jâhiz, vol. 106.
  27. Halabï, Taghrib ul Ma’ârif filKalâm, pp. 119-123.
  28. Op. cit
  29. Tabarsi, A’alâm al Warî, vol. 1, p. 503.

Bibliographie

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2. Ibn Habbân (mort en 739 de l’hégire lunaire), Sahih, éd. Muasîsat ul Risâla, 1414 lunaire/1993.

3. Ibn Sabbagh, ‘Ali b. Muhammad b. Ahmad (855), Al Fusûl ul Muhimat fi Ma’rifat Ahwal ul A’îmat, éd. Matba’at ul ‘Adl, Najaf.

4. Ibn ‘Asâkir, Ali b. il Hasan (571 de l’hégire lunaire), Târikh Madîna Damishgh, travail de recherches : ‘Ali Shobayrî, éd. Dar ul Fikr, 1415 de l’hégire lunaire.

5. Abul Ja’d Juharî Baghdâdî, ‘Ali b. al J’ad, Musnad, Beyrouth, éd. Muasîsat Nâdir.

6. Ahmad b. Hanbal, Musnad, éd. Dâr Sadir, Beyrouth, [date imprécise].

7. Bahrâni, Sayed Hâshim, Ghâyat ul Marâm wa Hujat ul Khasâm fi Ta’yîn il Imam ‘An Tarigh il Khas wal ‘Am, travail de recherches: Sayed ‘Ali ‘Ashûr, [date imprécise]

8. Bukhâri, Muhammad b. Ismâ’ïl, Sahih, travail de recherches: Mustafâ Rayb ul Baghâ, éd. Dâr ul Ihyâ al Torâth ul ‘Arab, Beyrouth.

9. Tarmadhi, Muhammad b. ‘Ïsâ b. Sura, Al Jami’ ul Sahih, travail de recherches : Muhammad Fu’âd, éd. Dâr ul Ihyâ al Torâth ul ‘Arab, Beyrouth.

10. Halabi, Abulsalâh Taghi-Dîn b. ‘Ubaydullah (374 de l’hégire lunaire), Taghrib ul Ma’ârif fil Kalâm, travail de recherche et de correction : Rizâ Ostâdî, 1363 solaire/1404 lunaire.

11. Hilï, Hasan b. Yusif, Kashf-ul Murâd fi Sharhi Tajrîd il I’tighâd, travail de recherches : Ayatolah Hasanzâdeh Amolî, Muasisat ul Nashr il Islamî al Tabi’at li Jamâ’at il Mudarisin, Qom, 1425 de l’hégire lunaire.

12. Khazâz Qumi Râzî, Abul Ghasim ‘Ali b. Muhammad, kifâyat ul Athar fil Nas ‘Alâl ‘Aîmat ul Athna ‘Ashar, travail de recherches : Sayed ‘Abdul Latîf Hosaynî Kûh Kamarî, éd. Bidâr, Qom, 1401 de l’hégire lunaire.

13. Dhahbî, Târikh ul Islam, travail de recherches : ‘Omar Abdus Salâm Tarmarî, éd. Dar al Kitâb al ‘Arabî, Beyrouth, 1407 lunaire/1987

14. Dhahbî, Shams al-Dîn Muhammad b. Ahmad b. ‘Othmân (748 lunaire), Tadhkirat al-Hufâz, éd. Dâr al Ihyâ al Tarâth al ‘Arabî, Beyrouth.

15. Dhahbî, Shams al-Dîn Muhammad b. Ahmad b. ‘Othmân, Sayr A’lâm al Nablâ’, éd. Muasisat al-Risâlat, Beyrouth, 1413 lunaire/ 1993.

16. Sabziwârî, Muhammad b. Muhammad (7e siècle), Ma’arij al Yaghîn fi Usûl al-Dîn, travail de recherches : ‘Alâ Al Ja’far, éd. Muasisat Al al-Bayt li Ihyâ al Tarâth, Qom, 1410 lunaire/ 1993.

17. Siyûtî, Jalâl al-Dîn (911 lunaire), Al Jâmi’ al Saghîr fi Ahâdith al Bashîr al Nadhîr, éd. Dâr al Fikr, Beyrouth, 1401 lunaire/ 1981.

18. Shâfiï, Kamâl al-Dîn Muhammad b. Talha (652 de l’hégire lunaire), Matâlib al Saûl, fi Manâghib Al ur Rasûl, travail de recherche : Mâjîd Ahmad al ‘Atiya.

19. Shâfiï, Shabrâwî, Abdulâh b. Muhammad (mort en 1172 de l’hégire lunaire), éd. Al Ithâf, Egypte.

20. Sadûq, Muhammad b. ‘Ali b. Bâbwayh Ghumî (381 de l’hégire lunaire), Al Amâli, travail de recherche et publication : éd. Muasisat al Bi’that, Qom, 1417 de l’hégire lunaire.

21. Sadûq, Muhammad b. ‘Ali Bâbwayh Qummî, Kamâl al-Dîn wa Tamâm al-Ni’mat, travail de recherches : ‘Ali Akbar Ghaffârî, éd. Muasisat al-Nashr il Islamî al Tâbi’at li Jamâ’at il Mudarrisîn, Qom, 1416 de l’hégire lunaire.

22. Sadûq, Muhammad b. ‘Ali Bâbwayh Qummî, Man lâ Yahzurhul Faqîh, correction et explications : ‘Ali Akbar Ghaffârî, éd. Jâmi’eh Mudarisin, Qom, 1404 lunaire/1363 solaire

23. Sadûgh, Muhammad b. ‘Ali Bâbwayh Qummî, ‘Oyûn Akhbâr al-Rizâ, travail de recherches : Shaykh Husayn al A’lamî, Muasisat al A’lamî, Beyrouth, 1404 lunaire/ 1984.

24. Zahhâk, Ibn Abi ‘Asim, Al Ahâd wal Mathâni, travail de recherches : Faysal Ahmad al Jawabara, éd. Dar al Darâsat, 1411 lunaire/1991.

25. Tabarsî, Abu ‘Ali Fazl b. Hasan, A’lâm al Wari bi A’lâm al Hudâ, éd. Muasisat Al al-Bayt li Ihyâ al Tarâth, Qom, 1417 lunaire.

26. Tabarsî, Abu Mansûr Ahmad b. ‘Ali b. Abu Tâlib (548), Al Ihtijâj, travail de recherches : Sayed Muhammad Bâghir Khorâsânî, éd. Dar al-No’mân, Najad al Ashraf, 1386/1966.

27. ‘Arabî, Mohî al-Dîn Muhammad b. ‘Ali (638 de l’hégire lunaire), Al Futûhât al Makkiya, éd. Dar Sadir, Beyrouth.

28. Ghundûzi, Sulaymân b. Ibrahîm b. Muhammad (1294 de l’hégire lunaire), Yanâbay’ ul Mawada, Muasisat al-A’lamî lil Matbû’ât, Beyrouth.

29. Kulaynî, Abu Ja’far Muhammad b. Ya’qûb (329 de l’hégire lunaire), Al Kâfî, éd. Dar ul Kutub al islâmiya, Téhéran, 1363 de l’hégire solaire.

30. Muttaghî Hindî, ‘Ali b. Hisâm al-Dîn, Kanz ul Umâl fi Sunan il-Aghwal wal ‘Affaires étrangères’âl, travail de recherches : Shaykh Kubrâ Hayyâni, éd. Muasisat al-Risâlat, Beyrouth, 1409 de l’hégire lunaire/1989.

31. Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr ul-Anwar, travail de recherches : Yahya ‘Abidî et ‘Abdul Rahîm Rabbânî, éd. Muasisat Al Wafâ, Beyrouth, 1403 de l’hégire lunaire/1983.

32. Muslim b. Hajjâj Nayshâbûrî, Sahih, éd. Dâr al Ihyâ al Tarâth al ‘Arabî, Beyrouth.

33. Mufîd, Muhammad b. al-No’mân al ‘Akbarî (413), Al Ikhtisâs, éd. Dâr ul Mufîd, Beyrouth, 414 de l’hégire lunaire /1993

34. Mûsilî Tamîmî, Ahmad b. ‘Ali, Musnad Abouya’lâ, Damas, éd. Dâr ul Ma’mûnlil Tarâth.

35. Sadûq, Mohammad b. ‘Ali, Al Itighâdât fi Dîn il Imâmiya, éd. Dâr ul Mufîd lil Tabâ’at wal Nashr, Beyrouth. }}