Conquête de La Mecque

De wikishia

Conquête de La Mecque (en arabe : فتح مكة) est l'événement de la conquête de La Mecque par les musulmans, dirigé par le Prophète (s) en 8 H/630 C en réponse à une rupture du traité d'al-Hudaybîyya par Quraych.

L'un de ses résultats était que les polythéistes de la Péninsule Arabique se sont tournés vers l'islam dans les années suivantes. Les chefs des polythéistes de Quraych tels que Abu Sufyan se convertirent à l'islam avant que les musulmans entrent dans La Mecque. Le Prophète (s) a appelé, "Al-Yawm, yawm al-marhama" (Aujourd'hui c'est le jour de la miséricorde) et a accordé une amnistie à tous.

Cause de la bataille

Article connexe : Traité de paix de Hudaybîyya.

La cause de cette bataille était que Quraych a cassé le traité de paix d'al-Hudaybîyya. En l'an 6 H / 627-628 C après les trois grandes batailles de Badr, Uhud et Khandaq, enfin les musulmans et les polythéistes ont signé un traité de paix avec les polythéistes dans la région d'al-Hudaybîyya selon lequelle, pendant 10 ans, il y aurait la paix entre eux. [1]

Cependant, après deux ans, Quraych rompit ce traité. La tribu Banû Khuza'a était alliée avec les musulmans et la tribu Banû Bakr était alliée avec Quraych. Dans une bataille en l'an 8 H/629 C, une guerre a eu lieu entre les deux tribus et quelques hommes de Quraych ont tué certains des Banû Khuza'a prenant côte avec Banû Bakr. Cela signifiait rompre de Traité de paix d'al-Hudaybîyya et bien qu' Abu Sufyan se rendit à Médine pour excuser. Ses excuses n'ont pas été acceptées et en peu de temps, le Prophète (s) est allé à la conquête de La Mecque avec une grande armée qui ont été mobilisés au moment de la paix. [2]

Mobilisation de l'armée

Le Prophète (s) a envoyé un message aux Bédouins Arabes musulmans, en disant que si quelqu'un croit en Dieu et au Jour du Jugement, doit venir à Médine pour le mois de Ramadan. Le Prophète (s) a envoyé des délégués aux différentes tribus afin de les mobiliser. Le nombre de soldats musulmans a été rapporté environ dix milles, de différentes tribus comme suit:

  • Muhâdjirûn : 700 hommes, 300 chevaux
  • Ansar : 4 000 hommes, 500 chevaux
  • Mazîna : 1 000 hommes, 100 chevaux, 100 armures
  • Aslam : 400 hommes, 300 chevaux
  • Juhayna : 800 hommes, 50 chevaux
  • Banû Ka'b b. 'Amr : 500 hommes
  • Banû Salîm : 700 hommes
  • Banû Ghifâr : 400 hommes
  • D'autres tribus : environ 1 500 hommes [3]

Début de l'expédition

Le Prophète (s) s'est déplacé vers La Mecque avec l'armée. Avant leur déplacement, l'un des Muhâdjirûn, nommé Hâtib b. Abî Balta'a a informé Quraych des nouvelles des musulmans à travers une femme appelée Sara,[4] mais le Prophète (s) a découvert leur espionnage et Imam Ali (a), Zubayr et Miqdâd ont été missionnés pour trouver et capturer cette femme.[5]

Ils l'ont trouvée au milieu de la route pour La Mecque, dans un endroit, appelé Rawda Khakh, ou d'après un autre rapport, en Khaliqa et l'ont emmenée auprès du Prophète (s).[6]

Le Prophète (s) était très prudent que Quraych ne soit pas au courant du mouvement de l'armée de musulmans. Ainsi, avant l'arrivée de l'armée à Marr az-Zahrân, à quelques kilomètres de La Mecque, les gens de La Mecque et leurs espions étaient pleinement inconscients de la venue de l'armée des musulmans.[7]

Reddition des chefs de La Mecque

Quand l'armée des musulmans est arrivée à Marr az-Zahrân, le Prophète (s) a ordonné d'allumer le feu dans différents endroits. Dix mille feux ont été allumés. Abu Sufyan, Hakîm b. Hizâm et Budayl b. Warqâ qui était venus pour obtenir de l'information, étaient terrifiés quand ils ont vu le feu. Ils ont pensé que la tribu Hawazin est sur le point de les attaquer. Lorsqu'Abu Sufyan s'est rapproché, il a vu l'armée des musulmans.

Abbâs, l'oncle du Prophète (s) les a emmenés auprès du Prophète (s) d'accepter l'islam. Abbâs a dit au Prophète (s) :

« J'ai accepté les réfugier et ils veulent venir auprès de vous ».

Le Prophète (s) a accepté. Ils sont restés dans la tente du Prophète (s) toute la nuit. Le Prophète (s) leur a demandé des nouvelles et les a invités à l'Islam et leur a demandé de dire :

«Lâ ilah-a ill-Allah (Il n'y a d'autre dieu qu'Allah) »

et d'admettre qu'il est bien le messager de Dieu. Deux d'entre eux ont fait la profession de foi, mais après avoir dit Lâ ilah-a illa Allah, Abu Sufyan a dit :

« Ô Muhammad, j'ai un souci avec cette deuxième phrase (la prophétie), je la réciterai plus tard.» Le lendemain, il a témoigné la prophétie de Muhammad (s).[8]

Date d'entrée à La Mecque

Le 10 Ramadan, le Prophète (s) a mené une grande armée de dix mille musulmans, y compris les Muhâdjirûn, les Ansâr et les tribus autour de Médine vers La Mecque.[9] Certains historiens et écrivains de biographie ont mentionné la date de la conquête de La Mecque 13 Ramadan, mais la plupart des chiites et des savants sunnites ont mentionné 20 Ramadan.[10]

Le slogan des musulmans au jour de la conquête de La Mecque était :

«Certes, nous sommes de vrais serviteurs de Dieu[11]

Amnistie

Le jour de la conquête de La Mecque, un millier de soldats blindés sont entrés dans La Mecque avec le Prophète (s). Lorsque Sa`d b. 'Ubada passait avec la bannière du Prophète (s) devant Abu Sufyan, il a crié :

« O Abu Sufyan, Aujourd'hui c'est le jour de couler le sang (le jour de vengeance) et Dieu humiliera Quraych

Quand le Prophète (s) a atteint Abu Sufyan, ce dernier lui a dit :

«Avez-vous donné l'ordre de tuer vos parents ? Je vous demande par Dieu au sujet de vos propres personnes (de les pardonner) et vous êtes le plus bienveillant et affiliatif parmi les gens.»

Le Prophète (s) a dit :

«Aujourd'hui, c'est le jour de la miséricorde. Aujourd'hui, c'est le jour où Dieu honore Quraych grâce à leur croyance ».[12]

Ensuite, le Prophète (s) a ordonné l'Imam Ali (a) de prendre la bannière de Sa`d b. 'Ubada.[13]

Après la conquête de La Mecque, le Prophète (s) s'est tenu à la porte de la Ka'aba et a accordé une amnistie à tous. Il s'est tourné vers les chefs de Quraych et a dit :

« Que dites-vous maintenant ? »

Ils ont dit : « Le bien et la grâce. Tu es notre frère et notre neveu qui es arrivé au pouvoir ». Le Prophète (s) a dit :

« Mais je dis ce que mon frère Joseph (a) a dit à ses frères. Aujourd'hui, vous n'êtes pas blâmés. Que Dieu vous pardonne car Il est le plus Miséricordieux ».[14]

Groupe des Tulaqâ'

Abu Sufyan et d'autres qui ont été embrassés dans la miséricorde du Prophète (s), ont été appelés at-Tulaqâ (qui signifie «libérés») après la parole du Prophète (s) quand il (s) a dit :

«Que pensez-vous de ce que je ferai avec vous ?»

Ils ont répondu :

« Le bien et la grâce. Vous êtes un frère bienveillant, fils d'un frère bienveillant».

Le Prophète (s) a dit :

«Allez. Vous êtes les libérés.»[15]

Par ailleurs, le Prophète (s) a dit :

« Les libérés de Quraych et les libérés de Thaqîf, ils sont alliés les uns des autres dans ce bas-monde et dans l'au-delà ».[16]

Les gens considéraient ce titre comme un point négatif et considéraient comme une sorte de malfamée.[17] Umar ibn al-Khattab ne considérait pas at-Tulaqâ' et leurs enfants dignes d'êtres califes et en a averti les gens du Conseil des six membres.[18] Dans une lettre à Muawiya, Imam Ali (a) l'a mentionné et l'a appelé parmi at-Tulaqâ'.[19]

Exemptions d'amnistie

Le Prophète (s) a exempté certaines personnes de l'amnistie et a ordonné de les tuer où qu'ils soient, même sous le rideau de la Kaaba.[20] Ils sont les suivants:

Hommes

  • 'Akrama b. Abi Jahl[21]
  • Safwân b. Umayya[22]
  • Abd Allah b. Abi Sarh[23]
  • Abd Allah b. Khutal[24]
  • Huwayrath b. Naqîdh[25]
  • Maqîs b. Subata ou Dubata[26]
  • Aslam b. Zab'ari[27]
  • Wahshi b. Harb (qui a martyrisé l'oncle du Prophète (s), Hamza b. 'Abd al-Muttalib. Un peu plus tard, il a reçu un pacte de sécurité de la part du Prophète (s)).

Femmes

  • Hind bt. 'Ataba (la mère de Muawiya)
  • Sarah, servante de 'Amr b. 'Abd al-Muttalib[28]
  • Deux servantes d'Abd Allah b. Khutal appelé Qarîba et Faratna.[29]

Quand même, plus de la moitié de ces derniers, ont réussi à faire un pacte de sécurité avec certains chefs de La Mecque.

Une partie de discours du Prophète (s)

«Tout le sang ou les biens que vous étaient redevables et tout honneur en vain, de l'âge de l'ignorance a été piétinés et anéantis. Dieu essuya l'arrogance de l'âge de l'ignorance et de vanter les ancêtres. Un musulman est un frère à un musulman et tous les musulmans sont frères. Vous êtes tous du sol et le plus honorable devant Dieu est le plus pieux parmi vous. Ceux qui sont éloignés sont comme proches. Les puissants et les faibles d'entre eux dans la guerre auront la même part de bottillons. Le sang d'un musulman est honoré et doit être maintenu. Les musulmans doivent être unis et en harmonie contre l'ennemi. Aucun musulman ne doit être tué contre un infidèle et personne dans une liaison ne doit être tué au cours de la caution.»[30]

Briser des idoles

Après la conquête de La Mecque, le Prophète (s) a brisé les idoles. Comme le Prophète (s) a suggéré, Ali (a) est monté sur les épaules du Prophète (s) et de jeter bas l'un après l'autre les idoles. [31] Après la rupture des idoles, le verset suivant fut révélé :[32] Et dis :

قُلْ جاءَ الْحَقُّ وَ زَهَقَ الْباطِلُ إِنَّ الْباطِلَ کانَ زَهُوقاً
Et dis : «La Vérité est venue et l'Erreur est dissipée. L'erreur doit se dissiper.»
Sourate al-Isrâ' 17, verset 81, traduction de Régis Blachère

Le cas de montage de l'Imam Ali (a) sur les épaules du Prophète (s) a été rapporté par de grands érudits sunnites dans leurs livres, notamment :

  • Ahmad b. Hanbal
  • Abû Ya'la Musilî
  • Abû Bakr al-Khatîb dans Târîkh Bagdâd
  • Muhammad b. Sabbâq Za'farânî dans Al-Fadhâ'il
  • Hâfiz Abû Bakr al-Bayhaqî
  • Qâdî Abû 'Umar et 'Uthmân b. Ahmad dans leurs livres
  • Ath-Tha'labî dans son commentaire sur le Coran
  • Ibn Mardawayh dans Al-Manâqib
  • Ibn Manda dans Al-Ma'rifa
  • At-Tabarî dans Al-Khasâ'is
  • Khatîb Khârazmî dans Al-Arba'în
  • et Abû Ahmad Jurjanî dans At-Tarîkh.[33]
  • Aussi, Abû 'Abd Allah Ju'al
  • et Abu al-Qâsim Haskânî
  • et Abu al-Hasan Shâdhân ont écrit des livres pour prouver cette occasion.[34]

Victimes

Ce jour-là, personne n'a été tuée sauf deux musulmans appelés Karz b. Jabir al-Fihri[35] et Khunays b. Khâlid al-Ash'arî[36] ou Khâlid al-Ash'arî[37] qui avaient perdu leurs voies et étaient allés d'une autre manière et ont été capturés par les ennemis et ont été tués.[38]

Conséquences

Après la conquête de la Mecque, la promesse de Dieu pour atteindre le pouvoir par les musulmans a été accomplie. La Mecque a été saisie par les musulmans et les polythéistes de Quraych furent vaincus pour toujours. Par la conquête de La Mecque, la plus grande force militaire dans la Péninsule a été formée, aucune tribu ou forces réunies tribales n'étaient en mesure de se tenir contre elle. Après un certain temps, la quasi-totalité de la Péninsule s'est convertie à l'Islam. Cette conquête a eu de grands fruits religieux, politiques et sociaux pour La Mecque.

Voir aussi

Références

  1. Ibn Hishâm, as-Sîra an-Nabavîya, vol 2, p 784 ; Ibn Athîr, Usd al-Ghâba fî Ma‘rifat as-Sahâba, vol 2, p 204
  2. Ibn Athîr,Usd al-Ghâba fî Ma‘rifat as-Sahâba, vol 2, p 239-244
  3. Al-Ya‘qûbî, Târîkh al- Ya‘qûbî, vol 2, p 58
  4. Al-Balâdhurî, Kitâb Jumal min Ansâb al-’Ashrâf, vol 1, p 354
  5. Ibn Khaldûn, Dîvân al-Mubtada’ va al-Khabar fî Târîkh al-‘Arab va al-Barbar va Man ‘Asarahum Min Dhavi al-sha’n al-Akbar,vol 1, p 441
  6. Ibn Khaldûn, Dîvân al-Mubtada’ va al-Khabar fî Târîkh al-‘Arab va al-Barbar va Man ‘Asarahum Min Dhavi al-sha’n al-Akbar,vol 1, p 441
  7. At-Tabarî, Târîkh al-’umam va al-Mulûk,vol 3, p 50
  8. Al-Wâqidî, Kitâb al-maghâzï, vol 2, p 655
  9. Ibn Khaldûn, Dîvân al-Mubtada’ va al-Khabar fî Târîkh al-‘Arab va al-Barbar va Man ‘Asarahum Min Dhavi al-sha’n al-Akbar,vol 2, p 458
  10. Tabarî, Târîkh al-’umam va al-Mulûk,vol 2, p 343
  11. Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî,vol 5, p 47
  12. Al-Wâqidî, Kitâb al-maghâzï,vol 2, p 822
  13. Chaykh al-Mufîd, al-Irshâd,vol 1, p 53
  14. Al-Wâqidî, Kitâb al-maghâzï, vol 1, p 701
  15. Al-Himyarî, Qurb al-’Isnâd, p 384
  16. Cheikh at-Tûsî, Muhammad b. Hasan, al-Amâlî, p 268
  17. Ibn Hajar al-‘Asqalânî, al-Isâba fî Tamyîz as-Sahâba,vol 4, p 301
  18. Ibn Hajar al-‘Asqalânî, al-Isâba fî Tamyîz as-Sahâba,vol 4, p 70
  19. Nasr b. Muzâhim, Vaq‘a as-Siffîn, p 29
  20. Thaqafî, al-Qârât, p 125
  21. al- Istî'âb, vol 3, p 1082
  22. Al-Wâqidî, Kitâb al-maghâzï,vol 2, p 653
  23. Dalâil al-Nubuvva, vol 5, p 63
  24. Ibn Athîr, Usd al-Ghâba fî Ma‘rifa as-Sahâba, vol 7, p 295
  25. Ibn Athîr, al-Kâmil, traduction, vol 7, p 296
  26. Futûh al-Buldân, traduction, p 60
  27. Futûh al-Buldân, traduction, p 61
  28. Al-Balâdhurî, Kitâb Jumal min Ansâb al-’Ashrâf, vol 1, p 354
  29. Al-Balâdhurî, Kitâb Jumal min Ansâb al-’Ashrâf, vol 1, p 357 ; al-Ya‘qûbî, Târîkh al- Ya‘qûbî, traduction, vol 1, p 420 ; at-Tabarî, Târîkh al-’Umam va al-Mulûk, traduction, vol 3, p 1187
  30. Al-Wâqidî, Kitâb al-maghâzï,vol 2, p 639-640
  31. Ibn Tâwûs, at-Tarâ'if, vol 1, p 80
  32. Ibn Tâwûs, at-Tarâ'if, vol 1, p 80
  33. Ibn Tâwûs, at-Tarâ'if, vol 1, p 81
  34. Ibn Tâwûs, at-Tarâ'if, vol 1, p 81
  35. al-Istî'âb, vol 3, p 1310
  36. Ibn Athîr, Usd al-Ghâba fî Ma‘rifa al-Sahâba, vol 1, p 319
  37. Imtâ' al-'Asmâ', vol 1, p 391
  38. al-Istî'âb, vol 3, p 1310

Bibliographie

  • Ibn Athîr,’Abû al-Hasan ‘Ali b. Muhammad al-Jazrî (630 a.c) , Usd al-Ghâba fî Ma‘rifa al-Sahâba, Beyrouth, Dâr al-fikr, 1409 h.l.
  • Ibn Khaldûn, ‘Abd al-Rahmân b. Muhammad (808 a.c), Dîvân al-Mubtada’ va al-Khabar fî Târîkh al-‘Arab va al-Barbar va Man ‘Asarahum Min Dhavi al-Cha’n al-Akbar,par: Khalîl Chahâda, Beyrouth, Dâr al-fikr, ed. 2, 1988/1408.
  • Ibn Hajar ‘Asqalânî, Ahmad b. ‘Ali (852 a.c), al-isâba fî Tamyîz al-Sahâba, par: ‘Adil Ahmad ‘Abd al-Mawjûd et ‘Ali Muhammad Ma‘vad, Beyrouth, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîya, ed. 1, 1415 h.l.
  • Ibn Khaldûn, al-‘Ibar Târîkh Ibn Khaldûn, traduction: ‘Abd al-Muhammad Âyatî, Mu’assisa Mutâli‘ât va Tahqîqât Farhangî, e.d 1,1363 h.s.
  • Ibn Hishâm, as-Sîra an-Nabavîya, par: suhayl zakâr, Beyrouth, 1412 h.l.
  • Balâdhurî, ’Ahmad b.Yahyâ b.Jâbir (279 a.c), Kitâb Jumal min Ansâb al-’Ashrâf, par: suhayl zakâr et Rîyâd zarkulî, Beyrouth, Dâr al-fikr, ed. 1,1417 h.l.
  • Thaqafî, Ibrâhïm b. Muhammad (238 h.l), al-Qârât, Dâr al-Kitâb, Qom, 1410 h.l, e.d 1.
  • Humayrî, .‘Abd allâh b.Ja‘far, Qurb al-’isnâd (n ed.), Mu’assisa Âl al-Bayt, Qom,1413, e.d 1.
  • Chaykh Tûsî, Muhammad b.Hasan, al-Amâlî, Dâr al-Thafâqa, Qom 1414 h.l, e.d 1.
  • Chaykh Mufîd, al-Irshâd, traduction: Rasûlî Mahallâtî, Islâmïya, Téhéran, s.d, e.d 2.
  • Tabarî, Târîkh al-’umam va al-Mulûk, par: Muhammad ’Abu al-Fadl Ibrâhïm, Beyrouth, , Dâr al-Turâth, ed. 2,1387 h.s.
  • Kulaynî, Muhammad b.Ya’qûb b.Ishâq (329 h.l), al-Kâfî, par: ‘Ali Akbar Ghaffârî et Muhammad Âkhûndî, Dâr al-Kutub al-’Islâmîya, Téhéran, 1407 h.l, e.d 4.
  • Muqaddasî, Mutahhar b.Tâhir (507 a.c), al-Bad’ va al-Târîkh, Bûr Sa‘îd, Maktaba al- Thaqâfa al-Dînîya, s.d.
  • Nasr b. Mazâhim, Vaq‘a al-Siffîn, Maktaba Âyat allâh Mar‘chî Najafî, Qom, 1404 h.l, e.d 2.
  • Vâqidî, Muhammad b.‘Umar (207 a.c), Kitâb al-maghâzï, par: Marsden Jones, Beyrouth, Mu’assisa al-A‘lamî, ed. 3,1409 h.l.
  • Ya‘qûbî, Ahmad b.’Abî Ya‘qûb b. Ja‘far b.Vahab Vâdih al-kâtib al-‘Abbâsî (après 292 a.c), Târîkh al- Ya‘qûbî, Beyrouth, Dâr Sâdir, s.d.