Hamza b. Abd al-Muttalib

De wikishia
(Redirigé depuis Hamza b. 'Abd al-Muttalib)
Hamza b. Abd al-Muttalib
compagnon du Prophète (s)
La tombe des martyrs d'Uhud après la destruction
La tombe des martyrs d'Uhud après la destruction
Présentation
naissance
décès
martyre
Famille
parentsAbd al-Muttalib, Hâla bt. Uhayb (Wuhayb) b. 'Abd Manâf b. Zuhra
enfant
  • 'Amâra
  • Ya'lâ
  • Âmir
  • Umâma
Successeurs du Prophète (s)
Imam Ali (a) . Imam Hasan (a) . Imam Husayn (a) . Imam Husayn (a) . Imam Sajjad (a) . Imam Baqir (a) . Imam Sadiq (a) . Imam Kazim (a) . Imam Rida (a) . Imam Jawad (a) . Imam Hadi (a) . Imam Hasan Askarî (a) . Imam Mahdi (a)


Hamza b. Abd al-Muttalib (en arabe : حمزة بن عبدالمطلب) était l'oncle du Prophète (s), tombé en martyre lors de la bataille d'Uhud. On le nomme également Asad Allah, Asad-rasûl Allah, et Sayyid ash-Shuhadâ (le Seigneur des martyrs).

Hamza défendait le Prophète (s) contre les harcèlements des idolâtres, même quand il n'était pas encore devenu musulman. Comme il était un des nobles de Quraych, quand il est devenu musulman, Quraych harcelait le Prophète (s) moins qu'avant.

Il a accompagné les musulmans dans le Shi'b d'Abi Tâlib. Hamza a participé à un certain nombre de batailles, y compris la bataille de Badr et la bataille d'Uhud où il a été martyrisé.

Noms, surnoms et titres

Hamza était l'oncle du Prophète (s), tombé en martyre dans la bataille d'Uhud. Ses Kunya (surnom) étaient Abû 'Umâra et Abû Ya'lâ.[1]. Sa mère fut Hâla bt. Uhayb (Wuhayb) b. 'Abd Manâf b. Zuhra.[2]. Son nom Hamza, signifie « lion » [3] ou « l'intelligence pointue » [4].

Hamza a été surnommé Asad-Allah et Asad-Rasûl-Allah.[5] Selon un hadith, il a été béni par Dieu, après avoir été martyrisé et a été surnommé Sayyid ash-Shuhadâ. [6]

Ses enfants

Hamza avait trois fils nommés :

  • 'Amâra
  • Ya'lâ
  • 'Âmir.[7]

'Amâra (son fils aîné) était présent dans la conquête de l'Irak.[8] Ya'lâ, son deuxième fils, avait lui-même cinq fils.[9] Malgré ce qu'on dit, dans les sources, que la descendance de Hamza n'a pas continué,[10] certaines personnes ont été reconnues au 10ème / 16ème siècle, comme de sa descendance.[11]

Il a eu également plusieurs filles, dont une est connue : Umâma. Son nom apparaît parmi ceux qui ont rapporté l'événement de Ghadir Khumm.

Date de sa naissance

Il y a des récits disant que Thu'wayba, la servante d'Abû Lahab a allaité le Prophète (s) ainsi que Hamza[12] et que Hamza était le frère Rida'î (le frère du lait) du Prophète (s) depuis qu'il a reçu du lait de la même femme.[13]

Hamza était au moins deux ans plus âgé que le Prophète (s). Certains ont même considéré cette différence d'âge d'environ quatre ans [14] ce qui peut être encore plus, car certains chercheurs ont douté que Thu'wayba ait même allaité le Prophète (s).[15] En tout cas, il doit être né au moins deux ou quatre ans avant l'Année de l'éléphant (l'année de la naissance du Prophète).

Hamza avant l'islam

Hamza a participé aux batailles de Fijâr et à l'alliance de Hilf al-Fudûl. Il a assisté, avec d'autres oncles du Prophète (s), à la cérémonie de la demande de mariage du Prophète (s) à Khadîja. Certaines sources ont mentionné seulement le nom de Hamza dans cette cérémonie, bien qu'il fut très jeune et un peu plus âgé que le Prophète (s), et que ce fut Abû Tâlib qui a récité la déclaration du mariage.[16]

Durant l'année où Quraych souffrait d'une famine sévère, le Prophète (s) a suggéré que quelqu'un accepte la tutelle des membres de la famille nombreuse de Abû Tâlib ; Hamza accepta la tutelle de Ja'far.[17] (Tabarî mentionne Abbas à la place de Hamza).[18]

Hamza était un chasseur.[19] Avant l'islam, il faisait partie des fils d'Abd al-Muttalib qui devint un chef important de Quraych et avait une telle position que d'autres tribus signaient des contrats avec lui.[20]

Hamza après l'Islam

Le jour où le Prophète (s) a invité les membres de sa parenté afin de les inviter à l'islam (Yawm al-Indhâr), Hamza était également présent.[21] Même avant de se convertir à l'Islam, Hamza, tout comme Abû Tâlib, a défendu le Prophète (s) contre les harcèlements des idolâtres. Selon certains récits historiques, Hamza ripostait les insultes que Abû Lahab et d'autres idolâtres adressaient au Prophète (s).[22]

Conversion à l'Islam

Un jour, Abû Jahl rencontra le Prophète (s) près de la montagne de Safâ et l'insulta. Le Prophète (s) ne lui dit rien. Une femme esclave était près de là et observa ce qui s'est passé. Un peu plus tard, Hamza était de retour de la chasse à La Mecque. Il était accoutumé de faire la circumambulation autour de la Ka'ba, puis aller voir les rassemblées de Quraych et causer avec eux, à chaque fois qu'il rentrait de la chasse. Quraych aimait Hamza pour sa magnanimité. Cette fois-ci, quand il est arrivé au rassemblement de Quraych, l'esclave en question, est allée voir Hamza et lui a dit:

« Vous n'étiez pas ici pour voir ce que Abû-Jahl a dit à votre neveu » .

Hamza est allé chercher Abû Jahl sans tarder; il l'a trouvé assis parmi les gens dans Masjid al-Harâm. Il a frappé la queue de son arc si fort à tête d'Abû Jahl, que sa tête a été blessée. Alors il lui a dit:

« Tu oses insulter Muhammad ? Tu ne sait pas que j'ai accepté sa religion ? Ce qu'il dit, c'est ce que je dis »

Banu Makhzum voulait aller aider Abû-Jahl, mais il leur a dit : « Laissez Hamza, j'assume que j'ai mal insulté son neveu » .
Cet événement a fait que Hamza soit compté désormais parmi les musulmans. Suite à cet événement, Quraych ennuyait moins le Prophète (s), sachant qu'il avait un grand soutien comme Hamza qui le protégera contre leurs méfaits.[23]

D'après un rapport de Imam al-Sajjad (a), ce qui a poussé Hamza à l'acceptation de l'Islam, était son honneur touchée, lorsque les idolâtres ont jeté un utérus de chamelle sur la tête du Prophète (s).[24] Cependant, certains chercheurs croient que l'acceptation de l'islam par Hamza a été dès le début basée sur la conscience et la connaissance.[25]

Il a accepté l'Islam deux ou six ans après le début du Bi'that (première révélation du Prophète) même avant qu'Abû Dhar devienne musulman.[26] L'acceptation de l'islam par Hamza était influente dans la tendance de ses proches vers l'Islam.[27]

Il y a peu d'informations sur Hamza entre son acceptation de l'Islam et l'Emigration à Médine (Hijra). Lorsque le Prophète (s) a annoncé publiquement son invitation à l'Islam, Hamza également a commencé à inviter publiquement les gens à l'Islam.[28] Il est resté avec le Prophète (s) et n'a pas immigré en Ethiopie.[29] Durant les deux ou trois ans que les idolâtres ont assiégé Banu Hachim et Banû Muttalib dans le Shi'b Abî Tâlib, Hamza est resté avec eux.[30] Dans le second pacte d'Aqaba, douze ans après que le Prophète (s) commença sa mission, lorsque certains des gens de Médine firent un traité avec le Prophète (s), Hamza accompagna Ali (a) pour surveiller ce lieu contre les idolâtres qui voulaient s'y approcher.[31]

Présence à Médine

Article connexe : Hijra.

Dans l'alliance de fraternité des musulmans à La Mecque, Hamza est devenu frère avec Zayd b. Hâritha et le jour de la bataille d'Uhud, il l'avait mentionné comme son successeur (was'i).[32] Aussi, dans l'alliance de fraternité de Médine, avant la bataille de Badr, il est devenu le frère de Kulthum b. Hadm.[33]

Le Saint Prophète (s) a attaché le premier drapeau de guerre à Hamza, au mois du Ramadan de l'an 1 de l'hégire (622), pour diriger la Sariyya (la bataille) contre la caravane de Quraych qui revenait à La Mecque de la Syrie. Hamza, accompagné de 30 personnes parmi les Immigrants, est allé à la zone 'Ays près de la mer où il a rencontré 300 cavaliers paîens de la Mecque dirigée par Abû Jahl. En raison de la médiation de Majdî b.'Amr Juhanî qui était en paix avec les deux groupes, aucune guerre n'a eu lieu et les deux armées sont revenues à leur peuple.[34] Hamza a également été le porte-drapeau (dirigeant) dans les batailles d'Abwa' ou Waddan, Dhu al-'Ashîra et Banî Qaynqâ'.[35]

Dans la bataille de Badr, Hamza se plaçait, dans l'armée de l'Islam, dans la partie la plus près aux idolâtres.[36] Le Prophète (s) l'a envoyé accompagné de Ali (a) et de 'Ubayda b. Harith b.'Abd al-Muttalib, pour combattre les chefs des impies. Selon différents rapports, Utba b. Rabî'a (ou Shayba) a été tué lors du combat direct avec Hamza.[37]

Hamza est mentionné également, lors de l'événement de Sadd al-Abwâb (la fermeture des portes). Il paraît que Hamza faisait partie des gens dont la maison avait une porte qui donnait sur la mosquée du Prophète (s). Lors de cet événement, le Prophète ordonna la fermeture de toutes les portes, à l'exception de celle de la maison d'Ali, sur la mosquée du Prophète. Et en réponse à la question de Hamza à ce sujet, il a dit que cela était selon un ordre divin.[38]

Au bord de la bataille d'Uhud en l'an 3/624, Hamza faisait partie des gens qui demandaient de ramener la bataille à l'extérieur de Médine. Il était si décidé qu'il avait dit qu'il ne mangerait rien jusqu'à ce que le combat ait lieu hors de la ville. Il avait, lors de cette bataille, la charge du cœur de l'armée. Il a combattu avec deux épées pendant cette bataille et a montré beaucoup de courage et de bravoure au cours de celle-ci.[39]

Son Martyre

Article connexe : La bataille d'Uhud.

La bataille d'Uhud a eu lieu le samedi 7 de Shawwâl (ou le 15 de Shawwâl)[40] en l'an 3/625.[41] Dans cette bataille, Hamza a été martyrisé par Wahshî b. Harb, l'esclave éthiopien de la fille de Hârith b. 'Amir b. Nawfal ou l'esclave de Jubayr b. Mut'im.[42]

Selon un rapport, la fille de Hârith avait promis à Wahshî de le libérer, s'il tue Muhammad (s), Hamza ou Ali (a), en vengeance de la mort de son père, tué lors de la bataille de Badr.[43] Selon un autre rapport, Jubayr b. Mut'im a donné la promesse de la liberté de Wahshî, à condition qu'il se venge de son oncle Tu'ayma b. 'Adi, tué dans la bataille de Badr.[44] Cependant, les motifs de Hind, fille d'Utba, épouse d'Abû Sufyân, étaient sans doute plus grands que ceux de Jubayr, et de la fille de Hârith, pour se venger de son père, de son frère et de son oncle qui ont été tués dans la bataille de Badr. Selon certains rapports, Hind a encouragé Wahshî à cela avec la promesse de lui donner de l'argent.[45]

Mutilation de son corps

Le récit de la mutilation du corps de Hamza, constitue un événement dramatique et grave dans l'histoire de l'Islam.

Selon un rapport, Hind avait fait le voeu de manger le foie de Hamza.[46] Wahshî avait d'abord promis de tuer Ali (a), mais sur le champ de la bataille, il a martyrisé Hamza et a apporté son foie pour Hind. Hind a donné à Wahshî, en retour, ses vêtements et ses bijoux et lui a promis de lui donner dix dinars à La Mecque. D'après certains rapports, elle, remplie de rancune dûe à la mort de son père et de son frère lors de la bataille de Badr, est venue ensuite au corps de Hamza. Elle l'a mutilé, et par des parties de son corps, s'est fabriqué des boucles d'oreille et des bracelets pour elle-même, et les a apportés avec le foie de Hamza à La Mecque.[47] D'après d'autres rapports, Mu'awiya b. Mughayra et Abû Sufyân, ont également mutilé ou blessé le corps de Hamza après sa mort.[48]

Traumatisés par la mutilation et la sauvagerie appliquées sur corps de Hamza, certains des compagnons du Prophète (s), ont ensuite juré qu'ils mutileraient 30 personnes (voire plus) de Quraych de la même façon. Ce fut à ce moment là que le verset 126 de la sourate al-Nahl (16: 126) a été révélé. Ce verset, bien qu'il leur donnait l'autorisation de se venger, mais valorisait la patience comme un meilleur acte par rapport à la vengeance.[49]

Son enterrement

Hamza était le premier martyr de la bataille d'Uhud pour qui le Prophète (s) a accompli la prière. Après lui, d'autres martyrs ont été apportés dans différents temps et ont été mis à côté de lui, pour que le Prophète (s) accomplisse la prière pour eux. Par conséquent, le Prophète (a) a fait la prière pour Hamza individuellement, et collectivement (pour lui et d'autres) environ 70 fois.[50] Hamza a été enveloppé dans un morceau de tissu que sa sœur Safiyya avait apporté, puisque ses ennemies avaient volé tous ses vêtements.[51]

Pleurer sur Hamza

Quand le Prophète (s) vit le corps Hamza dans cet état, il pleura ! [52] et, quand il entendit les Ansâr pleurer pour leurs martyrs, il dit : « Mais Hamza n'a personne qui pleure pour lui ». Sa'd b. Mu'âdh a entendu cela et a amené des femmes à la maison du Prophète (s); et elles ont pleuré pour Hamza. Depuis lors, toute femme de Ansâr qui voulait pleurer pour une personne décédée, pleurait d'abord pour Hamza.[53] On dit que Zaynab, fille d'Abû Salama, a porté des vêtements noirs de deuil pour Hamza, pendant trois jours. [54]

Tombe de Hamza

On dit que Fatima (a) avait l'habitude de rendre visite à la tombe de Hamza, et elle avait marqué sa monture par des petits cailloux. [55]

En raison de leur inimitié à l'égard de la famille du Prophète, les omeyyades ont maltraité les tombes de Hamza et d'autres martyrs d'Uhud. On dit que sous le califat de 'Uthman, Abû Sufyân a piétiné la tombe de Hamza et s'est adressé à lui en disant : « ce pour quoi tu as tiré l'épée sur nous hier, est aujourd'hui le jouet de nos jeunes »[56] Mu'awiya aussi, environ 40 ans après l'événement d'Uhud, a utilisé l'excuse de couler l'eau d'un ressort sur cette région, ou peut-être en raison de son inimitié avec la famille du Prophète (s), a ordonné d'exhumer les tombes des martyrs d'Uhud (y compris celle de Hmaza) et de déplacer leur corps. Ainsi éventuellement, les tombes de quelques martyrs d'Uhud et celle de Hamza, ont été changées.[57]

Sur la tombe de Hamza, il y avait à l'époque un dôme et une mosquée. Mais à l'époque des wahhabites et des saoudiens en Arabie saoudite, son tombeau et la mosquée qui était placée à côté de sa tombe, ont été détruits en l'an 1344 H.L / 1925 A.C[58]. Une autre mosquée, connue aujourd'hui sous le nom de Mosquée d'Uhud, Ali (a) et Hamza, dans le côté ouest des tombes des martyrs de Uhud, a été construite plus tard.[59] Ça fait longtemps que la tombe de Hamza à Médine, est devenu un lieu commun de visite pieuse des pèlerins, notamment des chiites.

Statut de Hamza

Un exemple de la grande influence de la personnalité de Hamza, et de sa popularité, était qu'après son martyre, certains compagnons du Prophète (s) ont donné à leurs fils, le nom de Hamza.[60] D'après certains, le martyre de Hamza et de Ja'far b. Abî Tâlib est considéré comme la cause de la diminution de la puissance de Banu Hachim parmi les gens de Quraych, et la raison de la non-application de la volonté du Prophète pour le califat de 'Ali b. Abî Tâlib (a) suite à sa mort.[61]

Ses vertus dans les hadiths

Dans leurs débats contre leurs adversaires, Imam Ali (a) et d'autres Imams (a) ont mentionné leur liens étroites avec Hamza, et avec Ja'far comme une source d'honneur.[62]

Il existe beaucoup de hadiths à propos des mérites de Hamza.[63] Le Prophète (s) considérait Hamza, Ja'far b. Abî Tâlib et Ali (a), comme les meilleurs des gens[64] et parmi ses sept meilleurs parents de Banu Hachim. Il les a aussi appelés les meilleurs des martyrs.[65] Il disait souvent que Hamza avait rendu le respect de la parenté et avait accompli de bonnes oeuvres.[66]

Les noms donnés dans les récits, aux propriétés connexes de Hamza, comme son cheval nommé Ward, et son épée nommée : Lîyah[67] montrent son statut important pendant plusieurs siècles.

Références

  1. Ibn Sa‘d, v3, p8; Balâdhurî, v3, p282
  2. Ibn Kalbî, v1, p28; Ibn Hishâm, partie1, p109
  3. Zubaydî, v8, p53
  4. Ibn Durayd, v1, p45-46
  5. Vâqidî, v1, p68; Ibn Sa‘d, v3, p8
  6. Vâqidî, v1, p290; Nahj al-balâgha, lettre 28
  7. Ibn Sa‘d, v3, p8
  8. Balâdhurî, v3, p288-298
  9. Ibn Sa‘d, v3, p9
  10. Ibn Sa‘d, v3, p9; Ibn Qudâma, p147
  11. Âqâ buzurg Teherânî , v26, p96
  12. Ya’qûbî, v2, p9
  13. Ibn Sa‘d, v1, p108-110; Kulaynî, v5, p437
  14. Vâqidî, v1, p70; Ibn ‘Abd al-birr, v1, p369
  15. ‘Âmilî, v1, p71-78
  16. Balâdhurî, v1, p98, 100, 103; et v2, p15; Ya’qûbî, v2, p20; Ibn Ishâq, p82; Ibn Hishâm, partie1, p189-190
  17. Abû al-Faraj Isfahânî, p26
  18. Tabarî, v2, p313
  19. Ibn Habîb, p243
  20. Ibn Habîb, p164-165 ; Ibn Habîb, p243, Vâqidî, v1, p153
  21. Ibn Ishâq, p145-146; Tabarî, v2, p319-320
  22. Balâdhurî, v1, p131; Kulaynî, v1, p449
  23. Shahîdî, p49; Ibn Ishâq, p171-172; Ibn Hishâm, partie1, p291-292
  24. Kulaynî, v1, p449; v2, p308
  25. ‘Amilî, v3, p153-154
  26. Ibn ‘Abd al-barr, v1, p369; Ibn Sa‘d, v3, p9; Kulaynî, v8, p298
  27. Ibn Sa‘d, v3, p123
  28. Ibn Sa‘d, v1, p123
  29. Ibn Hishâm, partie1, p343-343
  30. Ibn Ishâq, p160-161
  31. ‘Ali b.Ibrâhîm Qumî, Tafsîr al-Qumî, sous la sourate al-Anfâl, 30
  32. Ibn Habîb, p70; Ibn Hishâm, partie1, p505
  33. Balâdhurî, v1, p270
  34. Vâqidî, v1, p9; Ibn Hishâm, partie1, p595-596; Ibn Sa‘d, v2, p6
  35. Ibn Sa‘d, v2, p98; et v3, p10
  36. Ibn Sa‘d, v3, p12
  37. Vâqidî, v1, p68-69; Tabarî, v2, p445
  38. Samhûdî, v2, p477-479
  39. Vâqidî, v1, p211; Ibn Sa‘d, v3, p12; Vâqidî, v1, p226; Vâqidî, v1, p76, 83, 259,290
  40. Ibn Ishâq, p324; Ibn Habîb, p112-113; Tabarî, v2, p534
  41. Vâqidî, v1, p199; Ibn Sa‘d, v2, p36; Balâdhurî, v1, p311-312
  42. Ibn Ishâq, p323; Ibn Sa‘d, v3, p10; Vâqidî, v1, p285
  43. Vâqidî, v1, p285
  44. Ibn Ishâq, p323,329; Ibn Hishâm, partie2, p70-72
  45. Balâdhurî, v3, p286-287; 'Ali b.Ibrâhîm Qumî, v1, p116
  46. Ibn Sa‘d, v3, p12
  47. Vâqidî, v1, p285-268
  48. Balâdhurî, v1, p338; Ibn Hishâm, partie2, p93
  49. Ali b.Ibrâhîm Qumî, et Tûsî, v6, p439, sous la sourate al-Nahl; Ibn Ishâq, p335
  50. Ibn Sa‘d, v3, p11, comparez avec: v3, p16; Nahj al-balâgha, lettre 28; Kulaynî, v3, p186
  51. Ibn Sa‘d, v3, p15-16; Balâdhurî, v3, p288-289; Kulaynî, v3, p211
  52. Ibn ‘Abd al-barr, v1, p374
  53. Vâqidî, v1, p315-317; Ibn Sa‘d, v3, p11; comparez avec: v3, p17
  54. Ibn Athîr, v5, p68
  55. Ibn Sa‘d, v3, p19; Ibn Shabba Numayrî, v1, p132
  56. Ibn Abi al-hadîd, v16, p136
  57. Vâqidî, v1, p267-268; Ibn Sa‘d, v3, p11; Ibn Shabba Numayrî, v1, p133; Muhammad Bâqir Najafî, v2, p257
  58. Ja‘far Khayyât, p254; Muhammad Sâdiq Najmî, p191, 212
  59. Qâ’idân, Asghar, p332
  60. Ibn Sa‘d, v5, p186; Kulaynî, al-Kâfî, v6, p19; Hâkim Nayshâbûrî, v3, p196
  61. Kulaynî, v8, p189-190; Ibn Abî al-hadîd, v11, p111, 115-116
  62. Nahj al-balâgha, lettre 28; Tabarî, v5, p424; Muhammad Sâdiq Najmî, p37-50
  63. Ibn Sa‘d, v3, p12 Muhammad Sâdiq Najmî, p21-35
  64. Abû al-Faraj Isfahânî, p17
  65. Kulaynî, v1, p450
  66. Ibn Sa‘d, v3, p13-14
  67. Ibn Habîb, p407,411

Bibliographie

  • Aqâ buzurg Teherânî , al-Dharî‘a.
  • Ibn Abi al-hadîd, Sharh Nahj al-balâgha, par: Muhammad Abû al-Fadl Ibrâhîm ,Qâhira ,1385-1387/ 1965-1967, Beyrouth, ] s.d[.
  • Ibn Athîr, ‘Ali b. Muhammad, Usd al-Ghâba fî Ma‘rifa al-Sahâba, par: Muhammad Ibrâhîm Bannâ et Muhammad Ahmad ‘Âshûr, Qâhira 1970-1973.
  • Ibn Athîr, Mubârak b. Muhammad, al-Nahâya fî Gharîb al-Hadîth va al-Athar, par: Tâhir Ahmad zâvî et Mahmûd Muhammad Tanâhî, Qâhira 1383-1385 /1963-1965 , Beyrouth, ] s.d[.
  • Ibn Ishâq, Kitâb al-sayr va al-maghâzî, par: suhayl zakâr, Dâr al-fikr, 1978/ 1398, Qom, 1368 h.s.
  • Ibn Habîb, Kitâb al-Muhabbar, îlzi Lîchtin Ichtitir, Haydar âbâd , Dakan, 1361 h.l /1942 a.c , Beyrouth , ] s.d[.
  • Ibn Habîb, Kitâb al-Munammaq fî Akhbâr Quraych, par Khurshîd Ahmad fâriq, Beyrouth ,1985/1405.
  • Ibn Darîd, Kitâb al-Ishtiqâq, par: ‘Abd al-Salâm Muhammad Hârûn, Baghdâd, 1979/1399.
  • Ibn S‘ad, at-Tabaqât (Beyrouth).
  • Ibn Shabba Numayrî, Kitâb Târîkh al-madîna al-munavvara: Akhbâr al-Madîna an-Nabawîya, par: Fahîm Muhammad Shaltût, ] Jadda[,1979/1399, Qom, 1368 h.s.
  • Ibn ‘Abd al-barr, al-Istî‘âb fî M‘arifa al-Ashâb, par: ‘Ali Muhammad Bijâvî. Beyrouth, 1412/1992.
  • Ibn Qudâma, al-Tabîîn fî ansâb al-Qarshîîn, par: Muhammad Nâyif Dalîmî, Beyrouth,1988/1408.
  • Ibn Kalbî, Jumhura al-Ansab. v1, par: nâjî hasan, Beyrouth1986/1407.
  • Ibn Kathîr Damishqî, Ismâ‘îl b.‘Amr, Tafsîr al-Qurân al-‘Azîm, Beyrouth, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîya, Manshûrât Muhammad ‘Ali Bayzûn, e.d 1,1419 h.l.
  • Ibn Hishâm, al-Sîra an-Nabawîya, par: Mustafâ Saqqâ, Ibrâhîm Abyârî et ‘Abd al-hafîz Shalabî,] Beyrouth [: Dâr Ibn Kathîr ] s.d[.
  • Abû al-Faraj Isfahânî, Maqâtil al-Tâlibîîn, par: Ahmad saqar, Qâhira,1949/1368.
  • Amînî, ‘Abd al-Husayn, al-Ghadîr fî al-Kitâb va al-Sunna va al-Adab, Qom,1416-1422/1995-2002.
  • Balâdhurî, Ahmad b.Yahyâ, Ansâb al-Ashrâf, v1, par: Muhammad Hamîd allâh, Misr, 1959, v2, par: Muhammad Bâqir Mahmûdî, Beyrouth, 1974/1394, v3, par: ‘Abd al-‘Azîz Dawrî, Beyrouth, 1978/1398.
  • Ja‘far Khayyât, al-madîna al-munavvara fî al-marâj‘i al-gharbîyya , Mawsû‘a al-‘Atabât al-Muqaddasa, Ta’lîf Ja‘far Khalîlî, v3, Beyrouth: Mu’assisa al-A‘lamî lilmatbû‘ât, 1987/1407.
  • Hâkim Nayshâbûrî, Muhammad b.‘Abd allâh, al-Mustadrak ‘ala al-Sahîhayn, par: yûsuf Abd al-Rahmân Mar’ashlî, Beyrouth, 1406.
  • Haqqî Burüsavî, Ismâ’îl, Tafsîr Rûh al-Bayân, Beyrouth, Dâr al-fikr, s.d.
  • Zubaydî, Muhammad b. Muhammad, Tâj al-‘Arûs min Javâhir al-Qâmûs, , par: ‘Ali Shîrî, Beyrouth,1994/1414.
  • Samhûdî, ‘Ali b.‘Abd allâh,Vafâ, al- Vafâ biakhbâr Dâr al-Mustafâ, par: Muhammad Muhyi al-Dîn ‘Abd al-Hamîd, Beyrouth 1984/1404.
  • Shahîdî, J‘afar, Târîkh Tahlîlî Islâm tâ pâyân umavîyân, Téhéran: Nashr Markaz Dânishgâhî, 1369.
  • Tabarî, Târîkh (Beyrouth) ;
  • Tabarî, Abû J‘afar Muhammad b.Jarîr, Jâmi‘ al-Bayân fî Tafsîr al-Qurân, Beyrouth, Dâr al-M‘arifa, e.d 1,1412 h.l.
  • Tûsî, Muhammad b.Hasan, al-Tibyân fî Tafsîr al-Qurân, par: Ahmad Habîb Qasîr ‘Âmilî, Beyrouth,] s.d[.
  • ‘Amilî, J‘afar Murtadâ, al-Sahîh min sîra al-Nabî al-A‘zam (s), Beyrouth, 1995/1415.
  • ‘Ali b.Ibrâhîm Qumî, Tafsîr al-Qumî, par: Tayyib Mûsavî Jazâ’irî, Qom, 1404 h.l.
  • Qâ’idân, Asghar, Târîkh va Âthâr Islâmî Makka Mukarrama va Madîna Munavvara, Téhéran, 1384 h.s.
  • Kulaynî, al-Kâfî.
  • Muhammad Bâqir Najafî, Madîni shinâsî, v2, 1375 h.s.
  • Muhammad Sâdiq Najmî, Hamza Sayyid al-shuhadâ’ ‘alayh al-salâm, Téhéran,1383 h.s.
  • Nahj al-balâgha Imâm ‘Ali b.Abî tâlib (a), par: Sabhî Sâlih, Qâhira,1991/1411.
  • Vâqidî, Muhammad b.‘Amr, Kitâb al-Maghâzî, Châp Marsden Jons, London, 1966.
  • Ya’qübî, Târîkh.