Amina bt. Wahb

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Amina bt. Wahb
la mère du Prophète (s)
Présentation
naissance
décès
martyre
Famille
parentsWahb b. Abd Manâf b. Zuhra, Barra
enfantMuhammad (le Prophète (s))
Successeurs du Prophète (s)
Imam Ali (a) . Imam Hasan (a) . Imam Husayn (a) . Imam Husayn (a) . Imam Sajjad (a) . Imam Baqir (a) . Imam Sadiq (a) . Imam Kazim (a) . Imam Rida (a) . Imam Jawad (a) . Imam Hadi (a) . Imam Hasan Askarî (a) . Imam Mahdi (a)


Amina bt. Wahb (en arabe : آمِنَة بنت وَهْب), la mère du Prophète (s) (décedée 46 ans avant de l'Hégire (576 C)) et une des dames les plus vénérables de Quraych.

Amina se maria avec Abd Allah b. Abd al-Muttalib, 54 ou 53 ans avant de l'Hégire. En dépit de la courte période de leur mariage, elle devint enceinte de Abd Allah et donna naissance à Muhammad (s), 52 ans avant de l'Hégire. Quand Muhammad (s) avait 6 ou 4 ans, Amina décéda dans une région appelée al-Abwâ’ en revenant de Médine.

Naissance et généalogie

Amina naquit à La Mecque.[1] Son père, Wahb, fut le chef de la tribu Banû Zuhra, et son ancêtre, Abd Manaf b. Zuhra fut De pair avec son cousin, Abd Manaf b. Qusayy. On les appelle Manâfayn par le respect.

L'ancêtre maternel de son père, ‘Âtika bt. Awqas b. Murrat b. Hilâl as-Sulayma, une des trois ‘Âtika dont le Prophète (s) fut fier d'être sa progéniture et dit :

انا ابن العَواتک من سُلَیم
je suis la progéniture d'al-‘Awâtik de Banî Sulaym
‘Âyisha Abd ar-Rahmân (Bint ash-Shâtî), p80-81

Sa mère fut Barra. L'ancêtre maternelle fut 'Abd al-'Uzzâ et l'ancêtre de sa mère fut Umm Habîb, la fille de Asad b. 'Abd al-‘Uzzâ b. Qusayy et la mère d'Umm Habîb fut fut Barrah bt. Awf.[2]

Le Prophète (s) fut fier de sa généalogie et dit :

« Dieu me déplaca des lombes pures aux utérus purs et divisa en branches que j'ai été mis dans les meilleurs d'entre eux » .

Mariage avec Abd Allah

Article connexe : Abd Allah b. Abd al-Muttalib.

Amina fut la meilleure fille en Quraych en termes de généalogie et de caractère lors de se marier avec Abd Allah b. Abd al-Muttalib.[3] Avant que Abd Allah demande la main de Amina, certaines femmes comme la fille de Nûfil b. Asad, Fatima bt. Murr et Layla 'Adawîyya lui avaient proposé de se marier.[4]

Selon certains rapports, quand Amina se maria avec Abd Allah, beaucoup de femmes de La Mecque avaient les cœurs brisé.[5] Leur cérémonie dura trois jours et trois nuits. Pendant cette période, Abd Allah fut dans la maison de la mariée sur la base de la tradition de la tribu.[6]

Décès précoce d'Abd Allah

Leur vie partagée ne se prolonge pas autant. Après quelques jours de vie commune, Abd Allah partit en voyage commercial, attrapant une maladie à Yathrib et disparaissant au retour. Quand la nouvelle de sa mort atteignit Amina, elle prononça quelque vers pour le pleurer :

عنا جانب البطحاء من آل هاشم / و جاور لحدا خارجا فی الغماغم

دعته المنایا دعوة فأجابها / و ما ترکت فی الناس مثل ابن هاشم

عشیة راحوا یحملون سریره / تعاوره أصحابه فی التزاحم

فإن تک غالته المنون و ریبها / فقد کان معطاء کثیر التراحم
la terre de Bat'hâ a attiré l'honneur de Banî Hâshim dans la bouche de la mort.

Elle l’a mis, loin du tumulte, profondément à l'intérieur du tombeau.

La mort l'appela et il accepta son invitation.

Pourtant, la mort n'a pas choisi une personne à sa place.

Ils le tiraient sur leurs épaules dans la nuit.

Et un grand nombre d'amis le portaient sur leurs épaules par tour.

Des désastres de vie ont attiré quelqu'un dans la bouche de la mort.

Qui avait en possession d'une nature ouverte, un cœur rempli de bonté.

Zarqânî, v1, p206-207

Selon certains rapports historiques, Abd Allah décéda un peu de temps après la naissance du Prophète (s).[7] Certaines personnes croient que le décès précoce d'Abd Allah, après sa survie d'être sacrifié représente qu'il était condamné pour Abd Allah à épouser Amina, donc le Prophète (s) serait né.[8]

Naissance du Prophète (s)

Article connexe : Prophète Muhammad (s).

D'après chiite, Amina lui donna naissance le 17 Rabî‘ al-Awwal de ‘Âm al-Fîl (l’année de l’Eléphant). Les sunnites croient que ce fut le 12 Rabî‘ al-Awwal.[9] La nouvelle de sa naissance rendit Banu Hachim très heureux de sorte qu'Abu Lahab libéra son esclave Thuwayba al-Aslamîyyah qui apporta la nouvelle de la naissance de son neveu.[10] Abd al-Muttalib le nomma Muhammad. Quand Quraych demanda le nom de son petit-fils, il répondit :

« Je veux qu'il soit loué dans le ciel et la terre » .[11]

Infirmière

Amina cherchait une nourrince pour accepter Muhammad après l'accouchement. Il fut orphelin et n'était pas riche. Au début, personne ne l'accepta. Finalement, Halîma as-Sa'dîyya, que personne n'avait confié son nouveau-né à elle jusqu'au coucher de soleil de ce jour, et n'ait pas accepté de nourrir de Muhammad (s), l'accepta. Après deux ans, elle l'amena à Amina, mais lui demanda de laisser prendre Muhammad au désert et le garder ; car, il avait des bénédictions pour eux et le protégeait contre le choléra qui se répandait à La Mecque. Amina consentit à sa demande.[12] Enfin, Halîma as-Sa'dîyya ramena Muhammad à sa mère en 6e année de 'Âm al-Fîl (l’année de l’Eléphant), après 5 an et 2 jour.[13]

Voyage à Medina et sa mort

La tombe de Amina à al-Abwâ’

Amina emmena son fils pour rendre visite aux oncles de Abd Allah et la tombe de celui-ci à Médine en 7e année de ‘Âm al-Fîl. Les oncles de père du Prophète (s) furent de la tribu Banû Najjâr. Elle tomba malade en revenant de Médine et décéda à al-Abwâ’. Umm Ayman ramena Muhammad (s) à La Mecque et cinq jours plus tard, ils arrivèrent là-bas.[14]

Demande du Prophète (s) pour le pardon

As-Suyûtî dit que le Prophète (s) décida de faire ‘umra tout en revenant du razzia at-Tabûk. Par conséquent, il partit pour La Mecque : quand il arriva auprès la tombe de sa mère, il demanda à Dieu la permission de prier pour son pardon, mais sa demande a été rejetée et ce verset lui a été révélé :[15]

وَ مَا کانَ اسْتِغْفَارُ إِبْرَاهِيمَ لِأَبِيهِ إِلاَّ عَن مَّوْعِدَةٍ وَعَدَهَا إِياهُ فَلَمَّا تَبَيَّنَ لَهُ أَنَّهُ عَدُوٌّ لِلّهِ تَبَرَّأَ مِنْهُ إِنَّ إِبْرَاهِيمَ لأوَّاهٌ حَلِيمٌ
le pardon qu'Abraham implora pour son père ne [le] fut qu'en vertu d'une promesse faite à son père. Quand il fut manifeste [Pour Abraham] que [son père] était un ennemi d'Allah, il se déclara irresponsable à son égard. En vérité, Abraham était certes humble et longanime.[16]
Sourate at-Tawba, v 114


En outre, il est rapporté d'Ibn Mas‘ûd qu'une fois que le Prophète (s) visita les tombes musulmanes et nous l'avons suivi. Il s'assit devant un tombeau et ombrageait les larmes et pria. Nous avons pleuré avec lui et prié avec sa supplication. Il demanda la raison de notre pleur. Nous répondîmes que nous étions inspirés par votre pleur. Il dit :

Ce tombeau appartient à ma mère, Amina. Dieu me permit de la visiter, pourtant, je ne suis pas autorisé à prier pour son pardon, et ce verset m'a été révélé :
مَا کانَ لِلنَّبِی وَالَّذِينَ آمَنُواْ أَن يسْتَغْفِرُواْ لِلْمُشْرِکينَ وَلَوْ کانُواْ أُوْلِی قُرْبَی مِن بَعْدِ مَا تَبَيَّنَ لَهُمْ أَنَّهُمْ أَصْحَابُ الْجَحِيمِ
il n'est ni du Prophète (s) ni des Croyants de demander pardon [à Allah] pour les Associateurs - fussent-ils leurs proches - après que s'est manifesté [aux Croyants et au Prophète (s)] que [ces Associateurs] seront les Hôtes de la Fournaise.[17]
Sourate at-Tawba, v 113
C’est la cause de mon pleur.[18]

Mais, selon les chiites, ces hadiths ne sont pas authentiques, car, les chiites imamites croirent à l'unanimité à la foi d'Abû Tâlib, Amina bt. Wahb, Abd Allah b. Abd al-Muttalib et tout les ancêtres du Prophète (s) au Prophète Adam (a).[19] Il y a des hadiths sur ce sujet.


l'Imam as-Sâdiq (a) a dit :

l'ange Gabriel vint vers le Prophète (s) et dit : « Muhammad ! Votre Dieu vous envoie ses salutations et dit : J'ai fait le feu de l'enfer interdit pour les lombes qui vous descendit, L'utérus qui fut enceint de vous, et ceux qui vous a élevé. Ces lombes appartenaient à Abd Allah b. Abd al-Muttalib, que l'utérus est Amina bt. Wahb, et celui qui vous a élevé, c’est Abu Talib, [et selon le hadith d'Ibn Faddâl] et Fatima bt. Asad » .[20]

En plus de cela, les chiites ont soulevé quelques problèmes aux hadiths mentionnés. Par exemple, ‘Allâma Amînî a dit :


Le Prophète (s) ne savait-il pas que lui et ses disciples ne pouvaient pas prier pour le pardon des idolâtres et intercéder pour eux, même après avoir envoyé de nombreux versets dans la journée d'at-Tabûk ?[21] Alors, comment il a demandé la permission de prier pour le pardon de sa mère et de la médiation pour elle ? Pensait-il que sa mère était plus haut que les autre ? Ce hadith a-t-il été fait pour contaminer la réputation du saint Prophète (s) ou voir sa mère un idolâtre ?[22]

Il écrit dans ce qui suit :

Certains ont interprété la demande de pardon dans le verset, en priant pour le cadavre.[23] Dans ce cas, il serait en harmonie avec les hadiths mentionnés par les sunnite.[24]

Voir aussi

Références

  1. ‘Âyisha Abd ar-Rahmân (Bint ash-Shâtî), p74
  2. ‘Âyisha Abd ar-Rahmân (Bint ash-Shâtî), p81
  3. Ibn Hishâm, v1, p156
  4. Ibn Athîr, v2, p8
  5. ‘Âyisha Abd ar-Rahmân (Bint ash-Shâtî), p103
  6. Nuvayrî, v16, p57
  7. Âyatî, p41
  8. ‘Âyisha Abd ar-Rahmân (Bint ash-Shâtî), p128
  9. Âyatî, p43
  10. ‘Âyisha Abd ar-Rahmân (Bint ash-Shâtî), p150
  11. ‘Âyisha Abd ar-Rahmân (Bint ash-Shâtî), p153
  12. Ibn Hishâm, p162-164
  13. Ibn Abd al-birr, v1, p29
  14. Ibn Abd al-birr, v1, p30
  15. Suyûtî, v3, p283
  16. Traduction de Blachère
  17. Traduction de Blachère
  18. Suyûtî, v3, p284
  19. Âyatî, p42
  20. Kulaynî, v1, p446
  21. 'Allâma Amînî, v10, p8-12
  22. 'Allâma Amînî, v8, p18
  23. Tabarî, v11, p33
  24. 'Allâma Amînî, v8, p19-20

Bibliographie

  • Âyatî, Muhammad Ibrâhîm, Târîkh Payâmbar Islâm, révision par: Abû al-Qâsim Gurjî, Pub. de Dânishgâh Téhéran, Téhéran ,1378 h.s.
  • Ibn Athîr, ‘Alî b.Muhammad, al-Kâmil fî at-târîkh, Dâr Sâdir, Beyrouth.
  • Ibn Abd al-birr, Yûsuf b. Abd allâh, al-Istî‘âb fî M‘arifa al-Ashâb, par: ‘Ali Muhammad Bijâvî, Dâr al-Jîl, Beyrouth.
  • Ibn Hishâm, as-Sîra al-Nabavîya, par: Ibrâhîm Abyârî, Mustafâ Saqqâ, et Abd al-Hafîz Shalabî, Dâr al-Ma‘rifat, Beyrouth.
  • Amînî, Abd al-Husayn, al-Ghadîr, traduction: Akbar Thubût, ed.5, Bunyâd Bi‘that, Téhéran, 1391 h.
  • Zarqânî, Muhammad b. Abd al-Bâqî, Sharh al-‘Allâma az-Zarqânî ‘Alâ al-Mavâhib al-Ladunnîyya bi-l-manh al- Muhammadîyya, par: Muhammad Abd al-‘Azîz Khâlidî, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîyya, Beyrouth.
  • Suyûtî, Abd ar-Rahmân b. Abî Bakr, ad-Durr al-Mansûr fî at-Tafsîr bi-l-Ma’thûr, biblio. de Âyat allâh Mar‘shî Najafî, Qom.
  • Tabarî, Muhammad b.Jarîr, Jâmi‘ al-Bayân fî Tafsîr al-Qurân (Tafsîr Tabarî) , Dâr al-M‘arifa, Beyrouth.
  • ‘Âyisha Abd ar-Rahmân (Bint ash-Shâtî), Amina Mâdar Payâmbar (s) , traduction: Sayyid Muhammad Taqî Sajjâdî, e.d 3, Mu’assisa Intishârât Nabavî, Téhéran, 1379 h.s.
  • Nuvayrî, Ahmad b. Abd al-Vahhâb, Nihâya al-Arab fî Funûn al-Adab, Dâr al-Kutub va al-Vathâyiq al-qumîyya, Qâhira.