Zîyârat

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Zîyârat (en arabe : الزيارة), la visite pieuse ou le pèlerinage est un acte d’adoration. Elle s’agit de faire la visite des chefs religieux, des endroits saints, des mausolées ou des tombes des saints, comme les prophètes et les Imams (a) pour les vénérer et pour obtenir de leurs bénédictions.

La zîyârat était toujours un acte conseillé dans l’islam et les musulmans la faisaient régulièrement. D’après les chiites, la visite pieuse des tombes des vertueux et des saints a une énorme récompense et a beaucoup d’effets spirituels. Du fait de l’importance de la Zîyârat parmi les chiites, elle est considérée comme leur slogan.

Contrairement à la plupart des musulmans, un petit groupe (Wahhâbîtes) ont interdit de voyager pour faire la visite des tombes des saints, comme les prophètes et les Imams (a) et ils ont soulevé des doutes sur cette question. Ces doutes ont amené les érudits chiites et sunnites à répondre et à défendre la légitimité de la Zîyârat.

Définition

Lexicologie

Le mot Zîyârat provient de la racine (Z . W . R) et signifie le fait de se rendre à quelqu’un ou à quelque chose.[1]

Donc, celui qui fait la Zîyârat (la visite pieuse) est nommé Zâ’ir, car il se rend à un endroit saint pour visiter.

Términologie

D’après les hadiths, on peut définir la Zîyârat comme suit :

La Zîyârat est un acte d’adoration qui s’agit de faire la visite des chefs religieux, des vertueux, des endroits saints, des mausolées des infaillibles ou des vertueux. Cette visite pieuse se fait pour le but d’obtenir la grâce et la bénédiction et de respecter la personne qui est enterrée dans cet endroit.

Zîyârat d’après l’islam

Dans le Coran

Article connexe : Coran .

D’après certains versets coraniques, la visite pieuse des tombes, à l’époque du Prophète (s) était courante parmi les musulmans. Allah dit dans le Coran sur la visite des tombes des hypocrites :

وَلَا تُصَلِّ عَلَىٰٓ أَحَدٍ مِّنْهُم مَّاتَ أَبَدًا وَلَا تَقُمْ عَلَىٰ قَبْرِهِۦٓ إِنَّهُمْ كَفَرُوا بِاللهِ وَرَسُولِهِۦ وَمَاتُوا وَهُمْ فَٰسِقُونَ
« Jamais tu ne prieras sur celui d'entre eux qui sera mort, et [jamais] tu ne te dresseras sur sa tombe. [Ces gens] sont infidèles envers Allah et Son Apôtre, et ils meurent pervers ».
Le Coran, Régis Blachère, Sourte At-Tawba v 84

D’après ce verset, le fait de visiter les tombes des hypocrites et des infidèles est interdit.[2]

D’après certains exégètes du Coran, ce verset prouve que la visite pieuse des tombes des croyants, surtout celles des prophètes et des Imams (a) est licite, car si la visite pieuse était totalement interdite, Allah l’interdirait totalement et ne citait pas seulement la visite des tombes des hypocrites dans ce verset.[3]

Dans la Sunna

Il y a des rapports qui prouvent la visite pieuse dans la Sunna du Prophète (s).

D’après un rapport, après la conquête de La Mecque, lorsque le Prophète (s) reviendrait à Médine, il fit la visite de la tombe de sa mère, Âmina et dit :

« C’est la tombe de ma mère. J’avais demandé à Allah de m’accorder le temps de la visite de sa tombe et Il me l’a accordé ».[4]

Aussi, d’après les sources islamiques, les musulmans faisaient toujours la visite pieuse des tombes des vertueux, surtout celle du Prophète (s) à Médine.

D’après le Chiisme

Article connexe : Chiisme .

Les hadiths qui conseillent la visite pieuse de la tombe du Prophète (s) sont très nombreux et sont rapportés d’après les sources chiites et celles sunnites.[5] C’est pourquoi tout au long de l’histoire de l’islam, la Zîyârat de la tombe du Prophète (s) était courante parmi les musulmans.

Parmi les chiites, la Zîyârat a plus d’importance que parmi les sunnites. A part la tombe du Prophète (s) à Médine, les chiites font la visite pieuse des tombes des Imams et des vertueux.

D’après l’Imam ar-Ridâ (a), la Zîyârat est un devoir et une promesse que les musulmans doivent respecter.[6]

D’après les chiites, la Zîyârat des tombes des infaillibles est considérée comme une façon de respecter et de montrer notre foi à l’égard de la religion.

D’après les théologiens chiites, les infaillibles ont une autorité sur l’âme des gens. Même si un Imam n’est pas en vie, il a son autorité sur les êtres humains. Donc, le fait de visiter sa tombe a beaucoup d’effets.[7]

La croyance chiite prouve l’autorité de tous les infaillibles sur les êtres humains et prouve qu’ils ne sont pas séparés de ce monde. Donc, ils entendent nos paroles, ils reçoivent nos prières sur eux et ils nous répondent. Aussi, les Imams savent tout ce qui se passe dans nos cœurs et peuvent nous exaucer, avant qu’on leur demande.[8]

D’après le Sunnisme

Il y a beaucoup de rapports dans les sources sunnites qui prouvent que les compagnons du Prophète (s) faisaient la visite pieuse et que cet acte était autorisé dans la sunna.

D’après les rapports de Sahîh Muslim et Sunan Abî Dâvûd, le Prophète (s) dit :

« Jadis, je vous interdisais de visiter les tombes, mais maintenant, visitez-les, car ils vous rappellent la vie dans l’au-delà et que grâce à cette visite, vous obtiendrez beaucoup de grâces. Donc, quiconque veut, peut les visiter ».[9]

Zîyârat conseillées

Les Imams nous ont conseillés de faire la visite pieuse de certains endroits, dont :

  • La visite de la Kaaba (la maison de Dieu) : Cette visite comprend les rites du pèlerinage (le Hadj), la ‘Umra et at-tawâf (le tour de la Kaaba).[10]

D’après toutes les écoles musulmanes, la visite pieuse de la Kaaba est un acte conseillé et le pèlerinage est une obligation. Aussi, d’après les hadiths, tous les prophètes visitaient la Kaaba.[11]

  • La visite pieuse de la tombe du Prophète (s) : D’après les hadiths, la visite du Prophète (s) pendant sa vie et après son décès est un acte très conseillé et a beaucoup de récompenses divines.[12]

Il est rapporté beaucoup de hadiths dans les sources sunnites et chiites qui prouvent que la visite de la tombe du Prophète (s) est conseillé. L’Imam as-Sâdiq (a) rapporta d’après le Prophète (s) :

« Quiconque me visite, je serai son intercesseur dans l’au-delà ».[13]

D’après certains hadiths, la visite pieuse de la tombe du Prophète (s), de celle de l’Imam al-Husayn (a) et des martyrs est équivalents un l’accomplissement d’un pèlerinage avec le Prophète (s).[14]

« Quiconque me visite ou visite Ali (a), je le visiterai au Jour de la Résurrection et je le purifierai de ses péchés ».[15]

D’après les hadiths, l’Imam Ali (a) est supérieur à tous les Imams (a) et la visite pieuse de sa tombe a plus de récompense que la visite de celles des autres Imams (a).

La visite pieuse de Fatima az-Zahrâ (a) : Du fait que la tombe de Fatima az-Zahrâ (a) est cachée, nous pouvons faire sa Zîyârat de loin.[16]

  • La visite pieuse de la tombe de l’Imam al-Husayn (a) à Karbala : En fonction de la connaissance de celui qui faire la visite de la tombe de l’Imam al-Husayn (a), on lui accorde des récompenses.

L’Imam al-Bâqir (a) dit :

« Si les gens savaient les mérites de la Zîyârat de l’Imam al-Husayn (a) à Karbala, ils mourraient de joie ».[17]

La visite pieuse des autres Imams : D’après les hadiths, la Zîyârat de chaque Imam a autant de récompense que la Zîyârat du Prophète (s).[18]

  • La Zîyârat des infaillibles de loin : Ceux qui n’arrivent pas à voyager pour visiter les infaillibles, peuvent réciter les Zîyârat de loin.[19]
« La récompense de la zîyârat de Fatima al-Ma’sûma (a) est le Paradis ».[20]
  • La visite pieuse des hommes vertueux : D’après les hadiths, la visite pieuse des vertueux a beaucoup de récompense.[21]
  • La visite pieuse des tombes des croyants : Beaucoup de hadiths ont conseillé de faire la visite pieuse des tombes des croyants et de prier pour eux.

D’après un hadith, l’Imam Ali (a) dit :

« Visitez vos morts, car ceci les contente et implorez Allah à côté de la tombe de vos parents ».[22]

Les meilleurs moments pour visiter les tombes des croyants sont :

  • Le vendredi matin, du temps de la prière du matin jusqu’au lever du soleil
  • Le samedi et le lundi matin
  • A l’après-midi du jeudi[23]

Mœurs de la Zîyârat

Les actes conseillés dans chaque zîyârat se diffèrent d’après la personne ou l’endroit qu’on visite. Il y a deux groupes d’actes conseillés pour les zîyârat, les actes communs et les actes spéciaux pour chaque zîyârat.

Voici certains actes conseillés que l’on peut accomplir dans toutes les zîyârat :

  • Il est conseillé de faire la visite pieuse avec assez de connaissance sur la personne ou l’endroit où on visite. D’après les hadiths, la récompense parfaite dans la zîyârat des infaillibles, appartient à ceux qui font la visite pieuse avec une connaissance profonde.

Bien que la connaissance ait des rangs, le minimum nécessaire dans la connaissance à l’égard des infaillibles est le fait que le visiteur doit savoir que les Imams et les prophètes, ont des statuts privilégiés auprès d’Allah, ils détiennent la Wilâyat de la par d’Allah et qu’il est obligatoire de leur obéir.

L’Imam al-Kâzim (a) dit sur la connaissance nécessaire dans les zîyârat des infaillibles:

« Le visiteur doit savoir qu’il est obligatoire de lui obéir et qu’il est tombé en martyre ».[24]
  • Le bain rituel (Al-Ghusl)
  • Faire ses ablutions (Al-Wudû’)
  • Porter des vêtements purs et neufs
  • Prendre du parfum (sauf dans la zîyârat de l’Imam al-Husayn (a) )
  • Eviter de dire des paroles inutiles
  • Réciter le dua pour demander la permission d’entrer dans le mausolée (Idhn ad-Dukhûl)
  • Se rapprocher de la tombe à condition qu’on ne dérange pas les autres. Ce qui est important c’est le fait de voir notre Prophète ou notre Imam par nos cœurs.
  • Réciter les zîyârat et les invocations, rapportées par les Imams, comme la Zîyârat Amîn Allah et la Zîyârat Jâmi‘a al-Kabîra.
  • Réciter les invocations à voix basse.
  • Faire une prière de deux rak‘at et offrir sa récompense à l’infaillible ou l’homme vertueux que l’on visite.
  • Réciter le Coran et des invocations et offrir sa récompense à celui ou celle qu’on visite.
  • Embrasser la tombe pour obtenir de sa bénédiction (la prosternation pour la tombe n’est pas autorisée)
  • Se repentir auprès d’Allah : Dans les lieux saints, il est conseillé de se repentir auprès d’Allah et grâce à la personne qui y est enterrée, Allah nous pardonnera)

Si quelqu’un n’arrive pas à voyager pour faire la visite pieuse d’un prophète ou d’un Imam, il peut l’effectuer de loin.

Bienfaits et les effets de la Zîyârat

Chaque Zîyârat a des effets spéciaux. La zîyârat des tombes des croyants a deux effets pour les visiteurs et des effets pour les morts. D’une part, Allah donne des récompenses aux visiteurs, d’autre part, Il exauce les invocations des visiteurs sur les morts. Aussi, le fait de visiter des tombes, nous rappelle toujours la vie dans l’autre monde et le mort se rend compte de la présence de ses pèlerins et se réjouit de leur présence.

Mérites de la Zîyârat des Imams

Le Prophète (s) et les Imams avaient des statuts privilégiés auprès d’Allah. Ils étaient au sommet de la piété et le symbole de la bonne foi.

Ils furent exempts de toute souillure. C’est pourquoi, Allah nous a ordonné dans le Coran d’aimer les infaillibles. Donc, personne ne peut se rapprocher de Dieu sans avoir un amour à l’égard des infaillibles. Tout cela prouve que la Zîyârat du Prophète (s) et des Imams est une des meilleures solutions pour se rapprocher de Dieu.

De plus, le fait d’avoir une relation avec le Prophète (s) et les Imams (a) nous donne de plus en plus la force pour continuer dans le chemin de Dieu.

Voici quelques hadiths sur la Zîyârat des infaillibles :

« Chaque Imam a des droits sur les croyants. Ces derniers peuvent respecter ces droits en faisant la visite pieuse des Imams. Donc, celui qui visite les Imams avec un amour et croit à ce que les Imams croyaient, tous les Imams seront ses intercesseurs au Jour de Jugement.[25]
« Quiconque fait la visite pieuse de la tombe de l’Imam al-Husayn (a) pour se rapprocher de Dieu, Allah le mettra à l’abri de tout châtiment au Jour de la Résurrection. Aussi, Allah lui exauce tout ce qu’il Lui demande ».[26]
« Quiconque me visite dans cette ville où je suis seul (Mashhad), au Jour de la Résurrection, je le visiterai en trois situations et je le sauverai : lorsqu’on lui donne son bulletin d’actions, Lorsqu’il passe par le Sirât et lorsqu’Allah veut juger sur lui ».

Effets éducatifs

A part la récompense divine et la relation avec les infaillibles, la Zîyârat a des effets éducatifs, comme :

  • En récitant les invocations, rapportées par le Prophète (s) et les Imams, nous apprenons des enseignements de l’islam.
  • Les invocations approfondissent notre connaissance religieuse.
  • Préparer des assemblées religieuses pour attirer des gens à la spiritualité de l’islam.

Effets sociaux et politiques

Tout au long de leur histoire, les chiites étaient toujours une minorité et sous le pouvoir de leur ennemis. C’est pourquoi ils étaient toujours obligés de prendre en compte les conditions politiques et sociales de la vie et de leur société. Depuis le début de l’histoire du Chiisme jusqu’à notre jour, les mausolées des Imams étaient les centres du savoir religieux, de la propagation du Chiisme, des révolutions et des assemblées pour faire des mouvements dans la société.

Les Hawza (des universités chiites pour apprendre les sciences islamiques) les plus grandes étaient toujours à Qom, à Mashhad et à Nadjaf.

En résumé, on peut citer les effets ci-dessous pour montrer l’importance de la Zîyârat dans la société et dans la politique :

  1. Encourager les assemblées chiites à être forts dans leur chemin et dans leurs mouvements
  2. Aider les chiites à avoir toujours de l’espoir dans le chemin de la religion
  3. Garder la bravoure devant les ennemis
  4. Encourager les chiites à ne chercher que la justice mondiale
  5. Approfondir la pensée de la Parousie de l’Imam Mahdi (a) qui a un effet profond dans l’âme des chiites et dans leur vie sociale.

Zîyârat, rapportées par les Imams

Les Imams nous ont appris les règles et les mœurs de la Zîyârat et ils nous ont rapporté des invocations très riches pour réciter lors des Zîyârat. Toutes les invocations, rapportées par les Imams comprennent des enseignements religieux très profonds et riches qui peuvent désaltérer tout assoiffé et qui peuvent attirer tout non-musulman à l’islam.

Certaines zîyârat sont plus connues que les autres, comme :

Du fait de l’importance de la Zîyârat dans l’islam, surtout parmi les chiites, les ulémas écrivirent beaucoup de livres sur ce sujet sous les noms de « Al-Mazâr ». Le livre d’Ibn Qulawayh, intitulé « Kâmil az-Zîyârât » est le livre le plus connu chiite à ce propos. Aussi, on peut mentionner les livres suivants :

Questions des Wahhâbîtes sur la Zîyârat

Article connexe : Wahhâbîtes .

Les wahhâbîtes doutent sur la licéité de la visite pieuse des tombes des vertueux et des infaillibles. Ils ont interdit de voyager pour faire la visite des tombes des saints, comme les prophètes et les Imams (a). D’après eux, la supplication aux morts, même les prophètes et les Imams, est polythéisme.

En réponse aux Wahhâbîtes, la majorité des musulmans, les chiites et les sunnites croient que la zîyârat ne s’oppose jamais au monothéisme. D’après eux, le fait de faire la visite pieuse d’une tombe, est une façon de le respecter et de remercier Allah pour l’avoir mis parmi nous.

Ibn Taymiyya, pour prouver cette idée se référe aux versets coraniques comme le versete 22 de la Sourate Fâtir:

وَمَا يَسْتَوِي الْأَحْيَاءُ وَلَا الْأَمْوَاتُ ۚ إِنَّ اللَّـهَ يُسْمِعُ مَن يَشَاءُ ۖ وَمَا أَنتَ بِمُسْمِعٍ مَّن فِي الْقُبُورِ‌ (Les Morts ne sauraient être égalés aux Vivants. Allah fait entendre qui Il veut, [mais] tu ne peux faire entendre ceux qui sont dans les tombes).[27]

En s’appuyant sur ce verset, les wahhabites croient que supplication aux morts, même les prophètes et les Imams, est polythéisme. Car, selon ce verset, les morts n’entendent pas et ne peuvent pas faire quelque chose.[28]
Par contre, les savants chiites et aussi plusieurs savants sunnites et soufis considèrent que les morts sont vivants dans Barzakh. Il y a beaucoup de versets qui le prouvent.[29]

Ils disent que le verset ci-dessus assimile les impies qui insistent sur leur incroyance, aux morts dans la tombe.[30] Alors, le verset ne nie pas entendre les morts ; car, il est rapporté dans les livres célèbres des sunnites qu’à la fin de la bataille de Badr, le Prophète (s) ordonna de jeter les cadavres des infidèles dans un puits. Puis, il les appela et leur dit :

« Avez-vous trouvé vrai ce que Dieu et Son Messager avaient promis ? J’ai trouvé vrai ce que mon Seigneur m'avait promis. »

Umar b. al-Khattab en s’opposant dit :

« Ô Envoyé de Dieu ! comment tu parle aux personnes qui sont morts ? »

Le noble Prophète (s) répondit :

« Vous ne comprenez pas mes paroles mieux qu’eux. »[31]

Voir aussi

Références

  1. Ibn Manzûr, Lisân al-‘Arabe, Z W R
  2. Tabâtabâ’î, Al-Mîzân, v 9 p 360
  3. Tabrisî, Majma’ al-Bayân, v 5 p 87
  4. Ibn Shabba, Târîkh al-Madînat al-Munawwara, p 118
  5. Subkî, Shifâ’ as-Siqâm, p 48 ; Al-‘Allâma al-Amînî, Al-Ghadîr, v 5 p 112 - 113
  6. Hurr ‘Âmilî, Wasâ’il ash-Shî’a, v 10 p 253
  7. Mutahharî, Khâtamîyyat, p 153
  8. Cheikh Abbas al-Qummî, Mafâtîh al-Jinân, Zîyârate de l'Imam ar-Ridâ (a)
  9. Muslim, Sahîh Muslim, v 2 p 672
  10. Al-Kulaynî, Al-Kâfî, v 3 p 417 et 423
  11. Al-Kulaynî, Al-Kâfî, v 4 p 212
  12. Al-Kulaynî, Al-Kâfî, v 4 p 548
  13. Al-Kulaynî, Al-Kâfî, v 4 p 548
  14. Al-Kulaynî, Al-Kâfî, v 4 p 548
  15. Al-Kulaynî, Al-Kâfî, v 4 p 548
  16. Hurr al-‘Âmilî, Wasâ’il ash-Shî’a, v 10 p 453
  17. Ibn Qûlawayh, Kâmil az-Zîyârât, p 142
  18. Hurr al-‘Âmilî, Wasâ’il ash-Shî’a, v 10 p 452
  19. Al-Kulaynî, Al-Kâfî, v 4 p 587
  20. Ibn Qûlawayh, Kâmil az-Zîyârât, p 324
  21. Al-Kulaynî, Al-Kâfî, v 2 p 176
  22. Al-Kulaynî, Al-Kâfî, v 3 p 230
  23. Bahrânî, Al-Hadâ’iq an-Nâdira, v 4 p 169 - 17
  24. Al-‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, v 99 p 35
  25. Hurr al-‘Âmilî, Wasâ’il ash-Shî’a, v 14 p 322
  26. Hurr al-‘Âmilî, Wasâ’il ash-Shî’a, v 10 p 324
  27. Sourate Fâtir, verset 22, Traduction du Coran, Régis Blachère
  28. Al-Juraysî, Silsilat Fatâwâ ‘Ulamâ’ al-Balad al-Harâm, p 456
  29. Amîn, Marg wa Barzakh az Didgâh Qur'ân wa Hadith
  30. Qawî Dast, Mas'ali Tawassul bi Amwât bâ nigâhî fi Ayi 22 Sûra Mubâraka Fâtir, p 158 - 164
  31. Al-Bukhârî, Sahîh al-Bukhârî, vol 5, p 8 ; Ayatollah Makârim Shîrâzî, Tafsîr Nimûni, vol 18, p 233