Sectes chiites

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Sectes chiites (en arabe : فرق الشيعة) sont des branches différentes des adeptes du chiisme qui, malgré leur croyance en l'imamat incontesté de Ali ibn Abi Talib (a), divergent sur certains autres points tels que le nombre des Imams infaillibles (a). Les principales sectes vivantes des chiites sont l'Imamisme, les Zaydites et les Ismaéliens. Certaines sources attribuent également des groupes éteints tels que les Kaysanites, les Fatahides, les Waqifides, les Nâwûsîyya et les groupes Ghulât au chiisme.

Les divergences concernant la succession et la désignation de l'imam, ainsi que l'émergence de croyances extrémistes et déviées quant à la manifestation d'al-Mahdi (a) promis, sont considérées comme parmi les principaux facteurs de l'apparition des différentes sectes au sein du chiisme.

En termes de nombre de fidèles, l'Imamisme est considéré comme la secte chiite le plus populaire, présente dans des pays tels que l'Iran, l'Irak, le Pakistan et le Liban. Diverses œuvres sont rédigées pour présenter les différentes sectes du chiisme. « Firaq ash-Shî'a » écrit par Hasan b. Mûsâ an-Nawbakhtî est l'une des plus anciennes œuvres écrites sur ce sujet.

Importance

Les sectes du chiisme font référence aux ramifications de la religion chiite (l'une des deux grandes branches de l'islam), qui partagent toutes la croyance en l'imamat de Ali ibn Abi Talib (a).[1] Le débat sur les sectes du chiisme remonte aux premiers siècles de l'hégire lunaire ; le livre « Firaq ash-Shî'a » écrit par Hasan b. Mûsâ an-Nawbakhtî, écrit aux IIIe et IVe siècles de l'hégire lunaire, traite de ce sujet. Aujourd'hui encore (XVe siècle de l'hégire lunaire), certaines universités proposent des programmes d'études sur les sectes du chiisme.[2]

Premières branches

Sayyid Muhammad Husayn Tabâtabâ'î a déclaré dans son livre « Le Chiisme dans l'islam » que la première scission dans la religion chiite a eu lieu après le martyre de l'Imam Husayn (a) (e, l'an 61 de l'hégire luniare) ; la plupart des chiites sont devenus partisans de l'Imam as-Sajjâd (a), tandis qu'une minorité, connue sous le nom des Kaysanites, ont considéré Muhammad b. Hanafîyya, un autre fils de l'Imam Ali (a), comme l'imam.[3]

Il est également d'avis que depuis l'époque de l'Imam Ali b. Mûsâ ar-Ridâ (a) jusqu'à l'époque de l'Imam al-Mahdi (a), aucune scission notable n'a eu lieu et si des événements ont eu lieu sous forme de scissions, ils n'ont duré que quelques jours et se sont dissous d'eux-mêmes.[4] Cependant, selon certains, la première secte dans le chiisme est apparue à la fin du califat de Uthman et au début du califat de l'Imam Ali (a), sous le nom de Sab'îyya, dirigé par Abd Allah b. Saba'.[5]

Nombre de sectes

Il existe différentes opinions sur le nombre de sectes chiites. Dans le livre « Farhangi Shî'a », jusqu'à cent sectes chiites sont présentées, parmi lesquelles les plus célèbres sont l'Imamisme, les Kaysanites, les Zaydites, les Ismaéliens, les Fatahides, les Ghulât, etc.[6] Abu al-Husayn al-Malatî, un jurisconsulte shafi'ite du IVe siècle de l'hégire lunaire, dans son livre « at-Tanbîh wa ar-Radd 'ala Ahl al-Hawâ' wa al-Bid'a », a répertorié dix-huit sectes chiites.[7] Abd al-Qâhir al-Baghdâdî (m. 429 de l'hégire lunaire), un jurisconsulte et théologien shafi'ite, dans son livre « al-Farq Bayn al-Firaq », a mentionné les trois principales sectes chiites : l'Imamisme, les Kaysanites et les Zaydites.[8]

Ash-Shahristânî (décédé en l'an 548 de l'hégire lunaire) les a répertoriés dans « al-Milal wa an-Nihal » en cinq sectes : l'Imamisme, les Zaydites, les Kaysanites, les Ismaéliens et les Ghulât[9], tandis que Tabâtabâ'î (décédé en 1402 de l'hégire lunaire) dans son livre « Le Chiisme dans l'islam » a présenté l'Imamisme, les Ismaéliens et les Zaydites comme les principales sectes chiites.[10]

Facteurs de formation

Divers facteurs ont contribué à la formation des différentes sectes au sein de la communauté chiite, parmi lesquels les plus importants sont les suivants :

  • Imamat : Selon Rasûl Ja'farîyân, la question de l'Imamat et les divergences quant à la succession et à la désignation de l'Imam sont à l'origine des premières scissions au sein du chiisme.[11] Par exemple, le Kaysanite est une secte qui croyait, après le martyre de l'Imam Ali (a), que l'imam suivant n'était pas l'Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a), mais Muhammad b. Hanafîyya.[12]
  • Émergence de la croyance en l'extrémisme : Pendant la vie de l'Imam Ali (a) et des autres Imams infaillibles (a), certains chiites les considéraient de manière quasi divine et leur attribuaient des caractéristiques exagérées. Cela a conduit à l'apparition de diverses sectes extrémistes au sein du chiisme.[13] Par exemple, les Sab'iyya croyaient qu'Imam Ali (a) n'était pas tombé en martyre et qu'il reviendrait un jour pour répandre la justice sur terre.[14]
  • Déviation dans la désignation d'al-Mahdi promis : Un autre facteur ayant contribué à la formation de différentes sectes au sein du chiisme au cours des trois premiers siècles de l'hégire lunaire est la divergence quant à l'identification d'al-Mahdi promis.[15]

Sectes vivantes

Les sectes les plus célèbres et toujours existantes sont les suivantes[16] :

Imamisme

Article connexe : Imamisme.

Les Imamites croient qu'après le Prophète Muhammad (s), l'Imam Ali (a) est désigné par Dieu comme Imam et successeur immédiat du Prophète (s). Ils croient ensuite que le poste de l'imamat est passé à l'Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a), puis à l'Imam al-Husayn (a) et à neuf autres descendants de ce dernier, c'est-à-dire l'Imam as-Sajjâd (a), l'Imam al-Bâqir (a), l'Imam as-Sâdiq (a), l'Imam al-Kâzim (a), l'Imam ar-Ridâ (a), l'Imam al-Jawâd (a), l'Imam al-Hâdî (a), l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a) et l'Imam al-Mahdi (a).[17]

Selon les chiites, le douzième Imam, Imam al-Mahdi (a), est le même que al-Qâ'im et le Sauveur, qui s'est occulté et apparaîtra à la fin des temps.[18] Les Imamites ont considéré l'infaillibilité de l'Imam comme obligatoire et croient que tous les Imams sont infaillibles.[19] Selon eux, les Imams (a) sont les véritables interprètes du Coran et de la Sunna du Prophète (s).[20]

Ismâ'îlîsme

Article connexe : Ismâ'îlîsme.

Selon Muhammad Jawâd Mashkûr, historien et professeur à l'Université de Téhéran, les Ismaéliens sont un terme général désignant les sectes qui, après l'Imam Ja'far as-Sâdiq (a), croient en l'imamat de son fils aîné, Isma'il b. Ja'far, ou de son petit-fils Muhammad b. Isma'il.[21]

Les Ismaéliens étaient initialement divisés en deux groupes, les Ismaéliens spécifiques et les Ismaéliens généraux.[22]

Les Ismaéliens spécifiques croyaient qu'Ismaïl était l'imam à l'époque de son père et qu'il est devenu absent, et qu'il est le septième imam des chiites Ismaéliens. Les Ismaéliens généraux croyaient qu'Ismaïl était décédé de son vivant, et avant sa mort, il avait désigné son fils Muhammad comme son successeur.[23] Selon al-'Allâma Tabâtabâ'î dans le livre chiisme dans l'islam, ces deux groupes ont disparu après un certain temps, et un autre groupe, qui croyait qu'Ismaïl était l'imam de son vivant et que son imamat avait été transmis à son fils Muhammad b. Ismaïl, et ensuite à sa descendance, est resté jusqu'à présent et continue d'avoir des adeptes.[24]

On dit que les Ismaéliens, après les Imamites, ont le plus grand nombre de partisans, et eux-mêmes se sont diversifiés au fil de l'histoire et se sont répandus dans plus de 25 pays en Asie, en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord.[25]

Zaïdisme

Articles connexes : nom de l'article1, 2 et 3.

Les adeptes de Zayd b. Ali croient en son imamat.[26] Il est dit qu'ils ont considéré Zayd b. Ali comme le cinquième imam.[27] Cheikh al-Mufîd a déclaré dans ses premières œuvres que ces personnes croient d'abord à l'imamat de l'Imam Ali (a), puis à celle de l'Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a), l'Imam al-Husayn (a), puis à celle de Zayd b. Ali.[28]

Les Zaydites croient également que l'imam doit être issu de la descendance de sayyida Fatima az-Zahra (a), et donc quiconque de la lignée de Fatima az-Zahra (a), s'il est savant, courageux et généreux, et se lève pour défendre la vérité, est considéré comme l'imam.[29]

Les Zaydites ne croient pas en l'infaillibilité des imams, ni en la Retour en vie (ar-Raj'a). Contrairement aux Imamites qui croient en l'existence d'un texte explicite pour la succession de l'Imam Ali (a), ils croient que le texte que le Prophète (que la paix soit sur lui) a exprimé à propos de l'Imam Ali (a) est un texte caché et que l'Imam Ali (a) l'a déclaré uniquement pour certains de ses compagnons spécifiques en fonction de leurs intérêts.[30]

Bien que les Zaydites ont considéré l'Imam Ali (a) comme le successeur direct du Prophète (s), ils acceptent également la légitimité des Califes ar-Râshidûn qui ont précédé l'Imam Ali (a).[31] Muhammad Jawâd Mashkûr dans le livre « Farhangi Firaqi Islâmî » a présenté 16 groupes comme des branches dérivées des Zaydites.[32] Trois des principales branches des Zaydites sont les Jârûdîyya, les Sulaymaniyya (les partisans de Sulayman b. Jarîr) et les Bûtriyya (les partisans de Hasan b Sâlih b. Hayy).[33]

Sectes chiites qui sont disparues

Certaines des sectes chiites les plus importantes qui ont existé dans le passé puis ont disparu sont :

  • Les Kaysanites : Un groupe de chiites qui croyaient en l'imamat de Muhammad b. Hanafîyya.[34] Selon ash-Shahristânî dans le livre « al-Milal wa an-Nihal », après la mort de Muhammad b. Hanafîyya, des divergences sont apparues parmi ses partisans.[35] Certains croyaient que Muhammad b. Hanafîyya n'était pas mort et qu'il reviendrait et répandrait la justice[36], tandis que d'autres pensaient qu'il était mort et que l'imamat avait été transféré à son fils Abu Hâshim.[37]

Après Muhammad b. Hanafîyya, la secte des Kaysanites s'est divisée en douze groupes[38], tous partageant la croyance en l'imamat de Muhammad b. Hanafîyya.[39] Certains des groupes Kaysanites connus sous le nom de groupes Ghulâtes incluent Hashimîyya[40], Karubîyya[41], Hamzîyya[42], Bayânîyya[43], Harbîyya[44].

  • Les Fatahîyya : Un groupe de chiites qui croyaient en l'imamat du fils de l'Imam Ja'far as-Sâdiq (a), Abd Allah al-Aftah.[45] Selon ash-Shahristânî, Abd Allah est mort soixante-dix jours après le martyre de l'Imam Ja'far as-Sâdiq (a), et aucun fils ne lui a survécu.[46] En conséquence, la croyance en l'imamat de Abd Allah al-Aftah a également pris fin, et la plupart de ses partisans ont accepté l'imamat de l'Imam Mûsâ al-Kâzim (a).[47]
  • Les Nâwûsîyya : Une secte de chiites qui croyaient en la vie continue de l'Imam Ja'far as-Sâdiq (a) et croyaient qu'il était al-Mahdi promis qui apparaîtrait à la fin des temps.[48] Les Nâwûsîyya étaient principalement les partisans d'un homme nommé Ajlân b. Nâwûs, originaire de Bassora.[49]
  • Les Wâqifîyya : Il y avait un groupe de chiites qui ont accepté jusqu'à l'Imamat de l'Imam Mûsâ al-Kâzim (a) et ont nié l'imamat de son fils, l'Imam Ali b. Mûsâ ar-Ridâ (a).[50] Selon le rapport du livre Rijâl al-Kashshî, certains de ses compagnons avaient en leur possession des biens appartenant à l'Imam Mûsâ al-Kâzim (a) pendant qu'il était emprisonné, et lorsqu'ils ont appris le martyre de l'Imam Mûsâ al-Kâzim (a), ils ont nié son martyre ainsi que l'imamat de son fils l'Imam Ali Mûsâ ar-Ridâ (a), ce qui les a qualifiés d'al-Wâqifîyya.[51]

Sectes Ghulâts

Article connexe : Ghulâts.

Les Ghulâts étaient des personnes qui attribuaient à l'Imam Ali (a) et à ses descendants une divinité ou une prophétie et exagéraient dans leur description.[52] Les livres sur les sectes diffèrent dans le nombre de sectes Ghulâts qu'ils mentionnent, allant de neuf à cent sectes.[53]

Certains des Ghulâts les plus célèbres qui ont été attribués aux chiites et qui sont maintenant éteints comprennent les suivants : les Sabâ'îyya (partisans de Abd Allah b Sabâ'), les Bayânîyya, les Khattâbîyya, les Bushrîyya, les Mufawwida et les Mughayrîyya.[54]

Les Alîullâhî ou Ahl al-Haqq sont également considérés comme une autre secte Ghâlî des chiites. Certains de leurs partisans vivent toujours dans certaines régions d'Iran.[55] On dit qu'ils croient que Dieu a confié un secret aux prophètes (a), qui est la même prophétie, et que cela a continué depuis Adam (a) jusqu'au Prophète Muhammad (s), puis a été transmis à l'Imam Ali (a) et ensuite aux Imams (a) après lui jusqu'au douzième Imam (a).[56] Après l'occultation du douzième Imam (a), ce secret (l'imamat) est dit être passé à ses partisans et à ses guides (Qutb), qui viennent les uns après les autres.[57]

Groupes déviants de l'ère de l'Occultation mineure

An-Nawbakhtî, dans son oeuvre « Firaq ash-Shî'a », mentionne quatorze groupes chiites qui sont apparus uniquement après le martyre de l'Imam al-Hasan al-'Askarî (que la paix soit sur lui) et qui se sont désaccordes sur la question de la détermination du successeur de l'Imam après lui et d'al-Mahdi promis.[58] Par exemple, certains ont affirmé que l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a) n'était pas décédé et qu'il est le même al-Mahdi (a) qui se réapparaîtra.[59]

D'autres ont affirmé que bien que l'Imam al-Hasan al-'Askarî soit décédé, puisqu'il n'avait pas de fils, il est revenu à la vie après son décès et qu'il est le même al-Mahdi promis.[60] Un autre groupe a nié l'imamat de son fils, l'Imam al-Mahdi (que la paix soit sur lui), après le martyre de l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a) et a prétendu que son frère Ja'far était devenu l'imam.[61]

Cheikh al-Mufîd, dans son livre « al-Fusûl al-Mukhtâra », a rapporté selon an-Nawbakhtî que parmi ces quatorze groupes, à l'exception des Imamites, tous les autres groupes ont été éteints.[62] De plus, des individus tels que Hasan Sharî'atî, Muhammad b. Nusayr an-Numayrî, Ahmad b. Hilâl 'Abartâyî et quelques autres étaient des chiites qui prétendaient être les représentants de l'Imam al-Mahdi (a) et ont formé des groupes qui ont tous été éteints.[63]

Population et répartition géographiques

Selon un rapport présenté dans le livre « Naqshi Jam'îyati Musalmânân Jahân » (La carte de la population musulmane dans le monde) (publié en l'an 2014 C), la population des chiites du monde (Imamites, Ismaéliens et Zaydites) est estimée à plus de 300 millions de personnes, ce qui représente un cinquième de la population musulmane mondiale.[64] Selon un rapport de la BBC en persan publié en l'an 2015 C, la population des Ismaéliens est estimée à plus de 15 millions de personnes, soit moins de 10 % de la population chiite mondiale, et la plupart d'entre eux vivent en Inde, au Pakistan, en Afghanistan, au Tadjikistan, avec environ 30 000 personnes en Iran, principalement dans les provinces du Khorasan, de Kerman et de Markazi.[65]

Dans l'Encyclopédie Britannica, il est mentionné que les Nizarites sont la branche la plus peuplée de l'ismaélisme, avec une population estimée entre cinq et quinze millions de personnes.[66]

Il est dit que les Zaydites sont parmi les groupes chiites les moins nombreux et que la plupart d'entre eux vivent actuellement (au XVe siècle de l'Hégire lunaire) au Yémen, où ils représentent la moitié de la population du pays.[67] Certains d'entre eux vivent également dans la région de Najran, dans le sud de l'Arabie Saoudite.[68]

Parmi les groupes chiites, les Imamites ont la plus grande population de fidèles[69], la plupart d'entre eux vivant dans des pays tels que l'Iran, l'Irak, le Pakistan et le Liban.[70]

Bibliographie

Certaines des oeuvres indépendantes consacrées à la présentation des sectes chiites comprennent :

  • « Firaq ash-Shî'a » de Hasan b. Mûsâ an-Nawbakhtî. Cette œuvre est l'une des sources principales pour l'identification des sectes chiites jusqu'à la fin du IIIe siècle de l'Hégire lunaire. En plus de présenter les différentes sectes chiites, ce livre aborde également en détail certains autres groupes islamiques. Il est considéré comme une source primaire dans ce domaine en raison de la contemporanéité de l'auteur avec la période de l'occultation mineure et les scissions des chiites à cette époque.[71]
  • « Âshinâyî Bâ Firaqi Shî'a » écrit par Mahdi Farmânîyân. Ce livre comprend une introduction et vingt leçons sur la présentation des différentes sectes chiites, conçu comme un manuel d'étude. Deux chapitres intitulés « Sectes déviantes et sécessionnistes de l'école chiite » et « Sectes chiites selon l'œuvre célèbre al-Milal wa an-Nihal » sont également inclus à la fin du livre.[72]

Voir aussi

Références

  1. Farmânîyân, Âhinâyî Bâ Firqi Shî'a, p 21-22, 1387 SH
  2. Groupe de Histoire et Sectes chiites
  3. Tabâtabâ'î, Shî'i Dar Islâm, p 60, 1388 SH
  4. Tabâtabâ'î, Shî'i Dar Islâm, p 61, 1388 SH
  5. Fadâ'î, introduction, Dar Târîkh 'Aqâ'id va Madhâhib Shî'i, p 9, 1353 SH
  6. Khatîbî Kûshket d'autres, Farhangi Shî'î, p 358, 1386 SH
  7. Al-Malatî, at-Tanbîh va ar-Radd, p 16, 1413 H
  8. Al-Baghdâdî, al-Farq bayn al-Firaq, p 38, Dâr al-Jîl
  9. Ash-Shahristânî, al-Milal wa an-Nihal, vol 1, p 170, 1364 SH
  10. Tabâtabâ'î, Shî'i Dar Islâm, p 61-62, 1388 SH
  11. Ja'farîyân, Atlasi Shî'i, p 19, 1387 SH
  12. An-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî'a, p 23, Dâr al-Awdâ'
  13. Ja'farîyân, Atlasi Shî'i, p 19, 1387 SH
  14. An-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî'a, p 22, Dâr al-Awdâ'
  15. Ja'farîyân, Atlasi Shî'i, p 19, 1387 SH
  16. Tabâtabâ'î, Shî'i Dar Islâm, p 61-62, 1388 SH ; Amîn, Farhangnâmi Firqihâyi Islâmî, p 25, 1378 SH
  17. Cheikh as-Sadûq, al-I'tiqâdât, p 93, 1414 H ; al-'Allâma al-Hillî, Kashf al-Murâd, p 397, 1413 H
  18. Cheikh as-Sadûq, al-I'tiqâdât, p 122, 1414 H ; Fâdil Miqdâd, Irshâd at-Tâlibîyyîn, p 377, 1405 H
  19. Al-'Allâma al-Hillî, Kashf al-Murâd, p 364, 1413 H ; Fâdil Miqdâd, Irshâd at-Tâlibîyyîn, p 374-375, 1405 H
  20. Kâshf al-Ghitâ', Kashf al-Ghitâ' 'An Mubhamât ash-Sharî'at al-Gharrâ', vol 1, p 64, 1420 H
  21. Mashkûr, Farhangi Firaqi Islâmî, p 47, 1375 SH
  22. Mashkûr, Farhangi Firaqi Islâmî, p 48, 1375 SH
  23. An-Nawbakhtî, FIraq ash-Shî'a, p 67-68, Dâr al-Awdâ' ; Mashkûr, Farhangi Firaqi Islâmî, p 48, 1375 SH
  24. Tabâtabâ'î, Shî'i Dar Islâm, p 63, 1388 SH
  25. Daftarî, Târîkh 'Aqâ'id Ismâ'îlîyya, p 11, 1386 SH
  26. An-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî'a, p 58, Dâr al-Awdâ' ; ash-Shahristânî, al-Milal wa an-Nihal, vol 1, p 179, 1364 SH
  27. Tabâtabâ'î, Shî'i Dar Islâm, p 62, 1388 SH
  28. Cheikh al-Mufîd, Awâ'il al-Maqâlât, p 39, publication de l'université de Téhéran
  29. Cheikh al-Mufîd, Awâ'il al-Maqâlât, p 39, publication de l'université de Téhéran ; ash-Shahristânî, al-Milal wa an-Nihal, vol 1, p 179, 1364 SH
  30. Mashkûr, Farhangi Firaqi Islâmî, p 215, 1375 SH
  31. Hamîd ad-Dîn, az-Zaydîyya, p 96, 1424 H ; Mashkûr, Farhangi Firaqi Islâmî, p 216, 1375 SH
  32. Mashkûr, Farhangi Firaqi Islâmî, p 216, 1375 SH
  33. Ash-Shahristânî, al-Milal wa an-Nihal, vol 1, p 183, 1364 SH
  34. An-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî'a, p 23, Dâr al-Awdâ'
  35. Ash-Shahristânî, al-Milal wa an-Nihal, vol 1, p 37, 1364 SH
  36. Ash-Shahristânî, al-Milal wa an-Nihal, vol 1, p 37, 1364 SH
  37. Ash-Shahristânî, al-Milal wa an-Nihal, vol 1, p 37, 1364 SH
  38. Mashkûr, Farhangi Firaqi Islâmî, p 375, 1375 SH
  39. Al-Baghdâdî, al-Farq bayn al-Firaq, p 27, 1977 C
  40. An-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî'a, p 30-31, Dâr al-Awdâ' ; al-Ash'arî, Maqâlât al-Islâmîyyîn, p 20, 1400 H
  41. Khuwarazmî, Mafâtîh al-'Ulûm, p 49, Dâr al-Kutub al-Arabî ; an-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî'a, p 27, Dâr al-Awdâ'
  42. Al-Ash'arî, al-Maqâlât wa al-Firqa, p 56, 1361 SH
  43. An-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî'a, p 34, Dâr al-Awdâ' ; al-Baghdâdî, al-Farq bayn al-Firaq, p 28, 1977 C ; al-Miqrîzî, al-Mawâ'id wa al-I'tibâr, vol 4, p 185
  44. Al-Ash'arî, al-Maqâlât wa al-Firqa, p 28, 1361 SH ; Al-Ash'arî, Maqâlât al-Islâmîyyîn, p 22, 1400 H
  45. Ash-Shahristânî, al-Milal wa an-Nihal, vol 1, p 195-196, 1364 SH
  46. Ash-Shahristânî, al-Milal wa an-Nihal, vol 1, p 169, 1364 SH
  47. Cheikh at-Tûsî, Ikhtîyâr Ma'rifat ar-Rijâl, vol 2, p 161, 1409 H
  48. An-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî'a, p 67, Dâr al-Awdâ' ; Ash-Shahristânî, al-Milal wa an-Nihal, vol 1, p 197, 1364 SH
  49. 1. Subhânî, Buhûth fi al-Milal wa an-Nihal, vol 7, p 52, 1427 H
  50. Subhânî, Buhûth fi al-Milal wa an-Nihal, vol 8, p 379, 1427 H
  51. Cheikh at-Tûsî, Ikhtîyâr Ma'rifat ar-Rijâl, vol 1, p 493, 1409 H
  52. Cheikh al-Mufîd, Tashîh al-I'tiqâdât, p 131, 1414 H
  53. Safarî Firûshânî, Ghâlîyân (Chawûshî dar Jaryânhâ va Barâyandhâ), p 61-62, 1378 SH
  54. Ash'arî, Maqâlât al-Islâmîyyîn, p 15, p 1400 H ; ash-Shahristânî, al-Milal wa an-Nihal, vol 1, p 210, 1364 SH ; an-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî'a, p 63 et 83, Dâr al-Awdâ'
  55. Mashkûr, Farhangi Firaqi Islâmî, p 78, 1375 SH
  56. Mashkûr, Farhangi Firaqi Islâmî, p 78-79, 1375 SH
  57. Mashkûr, Farhangi Firaqi Islâmî, p 78-79, 1375 SH
  58. An-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî'a, p 96, Dâr al-Awdâ'
  59. An-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî'a, p 96, Dâr al-Awdâ'
  60. An-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî'a, p 97, Dâr al-Awdâ'
  61. An-Nawbakhtî, Firaq ash-Shî'a, p 98, Dâr al-Awdâ'
  62. Cheikh al-Mufîd, al-Fusûl al-Mukhtâra, p 321, 1413 H
  63. Cheikh at-Tûsî, al-Ghayba, p 398-399, 1411 H ; Safarî Firûshânî, Ghâlîyân (Chawûshî dar Jaryânhâ va Barâyandhâ), p 133-136, 1378 SH
  64. Tqaîzâdi Dâvarî, Naqshi Jam'îyati Musalmânâni Jahân, p 11, 1393 SH
  65. Shî'ayâni Ismâ'îlî Iran : Aqallîyatî bi Dûr az Janjâl
  66. Newman, Shiʿi, Britannica
  67. Farmânîyân, âshinâyî bâ Firaqi Tashayyu', p 101, 1387 SH
  68. Farmânîyân, âshinâyî bâ Firaqi Tashayyu', p 101, 1387 SH
  69. Tabâtabâ'î, Shî'a dar Islam, p 67, 1388 SH
  70. Newman, Shiʿi, Britannica
  71. Mashkûr, revue du livre Tarjumi Furaq ash-Shî'a, p 9-10, 1353 SH
  72. Farmânîyân, âshinâyî bâ Firaqi Tashayyu', p 7-16, 1387 SH