Traité de paix d'al-Hudaybîyya

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Traité de paix d'al-Hudaybîyya (en arabe : صلح الحدیبیة) est un pacte de paix, signé en l’an 6 H entre le Prophète (s) et les polythéistes de La Mecque, dans un endroit, nommé Hudaybîyya. Allah a parlé de ce traité dans la sourate d’Al-Fat'h.

Lorsque, les musulmans quittèrent Médine pour faire le pèlerinage à La Mecque, les polythéistes de La Mecque les empêchèrent d’entrer dans La Mecque. Le Prophète (s) décida d’envoyer une personne vers les Quraychites pour la négociation. D’abord, il choisit Umar ibn al-Khattab, mais ce dernier n’accepta pas et proposa Uthman bin Affan. Uthman s’en alla et après des moments, la nouvelle de son assassinat fut répandue parmi les musulmans. Là, le Prophète (s) appela tous les musulmans à l’Allégeance d'ar-Ridwân.

Après des négociations, le Prophète (s) et les Quraychites signèrent un traité de paix, connu sous le nom du Traité de paix d'al-Hudaybîyya. D’après ce pacte, les musulmans et les Quraychites devaient rester en paix pendant dix ans et les musulmans devraient retourner à Médine, et faire le pèlerinage dans l’année prochaine.

Décision des musulmans pour faire le pèlerinage

En l’an 6 H, l’Envoyé d’Allah (s) vit en rêve qu’il avait accompli le pèlerinage avec ses compagnons et qu’il avait réussi à faire le Tawâf (circumambulation autour de la Ka’ba) et les rites du pèlerinage.

Le verset ci-dessous est révélé à ce sujet :

لَّقَدْ صَدَقَ اللَّـهُ رَسُولَهُ الرُّؤْیا بِالْحَقِّ ۖ لَتَدْخُلُنَّ الْمَسْجِدَ الْحَرَامَ إِن شَاءَ اللَّـهُ آمِنِینَ مُحَلِّقِینَ رُءُوسَکمْ وَمُقَصِّرِینَ لَا تَخَافُونَ ۖ فَعَلِمَ مَا لَمْ تَعْلَمُوا فَجَعَلَ مِن دُونِ ذَٰلِک فَتْحًا قَرِیبًا
« Allah a certes montré la véridicité de Son Apôtre au sujet de la vision : Vous entrerez certes en la Mosquée Sacrée, si Allah veut, paisibles, la tête rasée, [les ongles et la barbe] taillés, sans crainte. » Il a su ce que vous ne saviez point et a placé, en dehors de cela, un proche succès ».
Sourate al-Fat'h, verset 27

Le Prophète (s) raconta son rêve à ses compagnons et les appela à se préparer pour faire la ‘Umra à La Mecque. Du fait qu’il s’inquiétait pour la réaction des Quraychites, il appela mêmes les arabes qui vivaient à la proximité de Médine.[1]

La plupart des tribus qui vivaient en dehors de Médine, refusèrent l’invitation du Prophète (s). Donc, a part al-Muhadjirun et al-Ansar, certains qui n’étaient pas nombreux, accompagnèrent le Prophète (s) dans ce voyage.[2]

Nombre des musulmans

La caravane des musulmans fut constituée de Muhadjirun et al-Ansâr et certains arabes qui avaient accepté l’invitation du Prophète (s). Au 2 Dhu al-Qa’da 6 H, ils quittèrent Médine pour la destination de La Mecque.[3]

Il y a plusieurs opinions sur le nombres de ceux qui accompagnèrent le Prophète (s).[4]

L’opinion la plus connue, est celle de Jâbir b. Abd Allah al-Ansârî qui dit que les musulmans présents à Hudaybîyya furent au nombre de 1 400[5], dont 4 femmes, y compris Umm Salama, l’épouse du Prophète (s).[6]

En son absence, le Prophète (s) nomma Abd Allah b. Umm Maktûm[7] ou Numaylat b. Abd Allah Laythî comme son représentant à Médine.[8]

Al-Ihrâm des musulmans

Al-Ihrâm est le premier acte du pèlerinage qu’on effectue avant d’entrer dans La Mecque. D’après l’ordre du Prophète (s), les musulmans n’avaient que l’arme de voyageur (une seule épée). En arrivant à Dhu al-Hulayfa (où il y a actuellement la mosquée de Shajara), le Prophète (s) porta le vêtement d’Al-Ihrâm et signa 70 chameaux qui étaient avec eux, comme sacrifices. Il plaça les chameaux devant la caravane pour que les espions sachent que les musulmans n’avaient pas l’intention de faire la guerre, et qu’ils veulent accomplir le pèlerinage.[9]

D’après un rapport, le chameau d’Abû Jahl qui était pris comme butin par les musulmans, au cours de la bataille de Badr, était parmi les sacrifices.[10]

Le Prophète (s), accompagné des musulmans, s’approchait vers La Mecque en récitant continuellement :

« Labbayka (me voici) ».

Lorsqu’ils arrivèrent près de La Mecque, le Prophète (s) fut informé que les polythéistes avaient juré pour empêcher les musulmans d’entrer dans La Mecque.[11] Les Quraychites envoyèrent leurs guerriers en dehors de La Mecque et envoyèrent Khâlid b. al-Walîd, accompagné de 200 cavaliers pour affronter les musulmans.[12]

En entendant cette nouvelle, le Prophète (s) dit :

« Malheur à Quraych qui sera péri par les guerres ».

Puis, il demanda à ses compagnons, de trouver quelqu’un qui peut guider les musulmans vers un chemin autre que celui des Quraychites.[13]

Par l’aide de certaines personnes de la tribu Banû Aslam, le Prophète (s) prit un chemin inconnu vers La Mecque pour ne pas affronter les Quraychites.[14] Dans ce chemin, pour la première fois, les musulmans accomplirent la prière de Khawf (la crainte)[15], pour ne pas être surpris par les attaques des polythéistes.[16]

Entrée à al-Hudaybîyya

Article connexe : Hudaybîyya.

Lorsque les musulmans arrivèrent à al-Hudaybîyya, le chameau du Prophète (s) s’arrêta. Le Prophète (s) ordonna aux musulmans d’y camper. Aussi, il fit un miracle et par la grâce de Dieu, un puit sec qui était dans cet endroit, fut rempli soudainement de l’eau, même il plut plusieurs fois.[17]

Après le campement des musulmans à al-Hudaybîyya, Budayl b. Warqâ’ al-Khuzâ’î et un groupe de la tribu Khuzâ’a vinrent auprès du Prophète (s). Ce dernier leur dit qu’il n’avait pas l’intention de combattre les Quraychites et qu’il ne voulait que faire le pèlerinage. Le groupe de la tribu Khuzâ’a informèrent les Quraychites de l’intention du Prophète (s), mais les Quraychites n’acceptèrent pas et dirent que même pour le pèlerinage, ils ne permettraient pas les musulmans d’entrer par force à La Mecque.

Les Quraychites considéraient ceci, comme une humiliation.[18] Ensuite, les Quraychites envoyèrent certains de leurs délégués, mais ils ne réussirent pas à se mettre d’accord avec le Prophète (s).[19]

L’empêchement des Quraychites était pour le fait qu’ils n’avaient pas eu de succès dans les batailles qu’ils avaient avec les musulmans. Donc, l’entrée des musulmans à leur ville (La Mecque) pourrait être considéré parmi les arabes de la Péninsule Arabique, comme une humiliation des Quraychites par les musulmans.

Capturer certains Quraychites

Les Quraychites qui se voyaient tout à fait pressés, envoyèrent un guerrier, accompagné de 40 ou 50 cavaliers pour observer les musulmans. Ils étaient ordonnés d’essayer de capturer certains musulmans pour en profiter comme otage devant le Prophète (s). Comme ça, ils pouvaient forcer le Prophète (s) à retourner à Médine. Mais, ils ne réussirent pas et furent capturés par les musulmans.

Ils les emmenèrent auprès du Prophète (s), mais du fait que ce dernier ne cherchait pas la guerre, il les libéra. Donc, même si ces 40 ou 50 personnes avaient blessé certains musulmans et avaient même tué un des musulmans, ils furent libérés par l’ordre du Prophète (s) et revinrent à La Mecque.[20]

Envoie d’un délégué à La Mecque

Le Prophète (s) décida d’envoyer un délégué à La Mecque pour négocier avec les polythéistes. Il choisit d’abord Umar ibn al-Khattab, mais ce dernier dit qu’il n’avait pas des familles fortes à La Mecque qui pourraient le soutenir. Donc, il n’accepta pas l’ordre du Prophète (s) et proposa Uthman bin Affan. Ce dernier fut du clan des Omeyyades et sa famille avait du pouvoir dans La Mecque.[21]

Enfin, le Prophète (s) envoya Uthman bin Affan vers les Quraychites et les informa encore qu’il ne cherchait pas la guerre, mais ils n’acceptèrent pas. Aussi, ils empêchèrent Uthman de revenir vers son camp, ce fut pour cette raison qu’on répandit la nouvelle de la mort de Uthman parmi les musulmans, alors qu’il était en vie. Suite à cet événement, le Prophète (s) appela les musulmans à l’Allégeance de Ridwân.[22] Tous les musulmans, sauf Jadd b. Qays prêtèrent le serment d’allégeance avec le Prophète (s).[23]

Traité de paix

Après quelques moments, les musulmans furent informés quu Uthman n’était pas tué et qu’il était en prison à La Mecque.[24] Les Quraychites envoyèrent un autre délégué vers le Prophète (s) pour signer un traité de paix. D’après ce traité, les musulmans ne pouvaient pas faire le pèlerinage cette année et devaient revenir à Médine. Ils avaient le droit de faire le pèlerinage pendant l’année suivante.

Le délégué des Quraychites s’appelait Suhayl b. ‘Amr. En le voyant, le Prophète (s) dit aux musulmans :

« En envoyant cet homme, les Quraychites veulent un traité de paix ».[25]

Après leur accord sur la libération des captifs, le Prophète (s) et le délégué des Quraychites signèrent un pacte de paix. Du fait que le Prophète (s) savait bien le contenu de ce pacte, même avant le signer, il fut flexible devant Sahm b. ‘Amr. Par exemple, lorsque ce dernier, demanda au Prophète (s) d’effacer le titre « Rasûl Allah (Envoyé d’Allah) » du traité de paix et de mettre « Bismika Allahumma (par ton nom, ô mon Dieu) » au lieu de « Bismillahi ar-Rahman ar-Rahîm », le Prophète (s) accepta.[26]

Opposition de certains compagnons

La flexibilité du Prophète (s) fâcha certains de ses compagnons. Certains manquèrent même le respect envers lui et le blâmèrent. Parmi eux, il y eut Umar ibn al-Khattab qui parla en état de colère avec le Prophète (s).[27] Umar considérait le traité d'al-Hudaybîyya, comme humiliation des musulmans.[28] Il insista tellement sur son avis qu’enfin, Abû ‘Ubaydat al-Jarrâh lui dit :

« Réfugie-toi du mal du Satan auprès de Dieu et considère ton avis, comme incorrect ».[29]

Umar ibn al-Khattab avoua qu’il avait même douté sur la prophétie du Prophète (s).[30] Aussi, il avait dit qu’il refusait les ordres du Prophète (s) qui étaient contre son avis.[31]

Contenu du traité de paix

Après la négociation, le Prophète (s) appela l’Imam Ali (a) et lui dit : Ecris :

« Bismillahi ar-Rahmân ar-Rahîm (Au nom de Dieu le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux ».

Suhayl b. ‘Amr dit :

« Je ne vois pas ce titre comme légal. Tu dois écrire le titre officiel qu’il y a parmi nous et c’est « Bismika allâhumma (par ton nom, ô mon Dieu) ».

Le Prophète (s) ordonna à l’Imam Ali (a) d’écrire comme ce que Suhayl avait demandé. Puis, il dit à l’Imam Ali (a) :

« Ecris : C’est ce sur lequel, Muhammad, l’Envoyé d’Allah s’est mis d’accord avec Suhayl b. ‘Amr ».

Suhayl lui dit :

« Si nous te considérions comme Envoyé d’Allah, nous ne t’aurions jamais combattu. Il faut effacer ce titre et écrire à sa place : Muhammad b. Abd Allah ».

Le Prophète (s) accepta et du fait qu’il savait qu’il est dur pour l’Imam Ali (a) d’effacer le titre de l’Envoyé d’Allah, il mit son doigt sur le feuille et demanda à l’Imam de lui montrer la place de ce titre, pour qu’il l’efface lui-même.

Le contenu du traité de paix fut comme suit :

  • Les Quraychites et les musulmans restent en paix pour qu’ils puissent vivre en sécurité.[32]
  • Cette année, les musulmans doivent revenir à Médine, sans accomplir le pèlerinage, mais l’année prochaine, ils ont le droit d’entrer dans La Mecque, à condition qu’ils viennent sans aucune arme, sauf l’arme de voyageur et qu’ils ne restent dans Le Mecque, que trois jours. Durant ces trois jours, les Quraychites quitteront La Mecque.
  • Les musulmans promettent de renvoyer à La Mecque, ceux qui avaient fui de cette ville à Médine (à l’exception des femmes croyantes[33] ), mais les Quraychites ne le permettent pas.[34]
  • Les autres tribus sont libres pour s’allier aux Quraychites ou aux musulmans.[35]

D’après Sahîh Muslim, après le traité d'al-Hudaybîyya, lorsque la sourate al-Fat'h fut révélée, l’Envoyé d’Allah (s) envoya quelqu’un à la recherche d’Umar ibn al-Khattab pour lui transmettre la révélation de Dieu. Umar dit au Prophète (s) :

« Est-ce que ce traité est bien une conquête ? »

Le Prophète (s) lui répondit : Oui.[36]

Retour à Médine

D’après de différents rapports, les musulmans restèrent à al-Hudaybîyya de dix à vingt jours.[37] Le camp du Prophète (s) se situait en dehors d'al-Haram, mais il faisait ses prières dans le Haram. Ayant signé le traité de paix avec les Quraychites, le Prophète (s) ordonna aux musulmans de sacrifier les chameaux et de se raser la tête, comme signe de pèlerinage.

Un nombre considérable des compagnons du Prophète (s) lui désobéirent, car ils considéraient le traité de paix d'al-Hudaybîyya, comme une défaite. Mais lorsqu’ils virent le Prophète (s) effectuait tout seul ses actes, ils le joignirent et le suivirent.[38] Après avoir obéi au Prophète (s), les musulmans retournèrent à Médine.[39]

D’après le traité de paix d'al-Hudaybîyya, après un an (l’année 7 H), le Prophète (s) et les musulmans se rendirent à La Mecque, et en absence des Quraychites, ils y campèrent et effectuèrent les rites du pèlerinage. Cet événement fut connu sous le nom de Al-Umrat al-Qadâ’.[40]

Au retour de Hudaybîyya à Médine, Allah révéla la sourate al-Fat'h au Prophète (s), dans laquelle, Allah avait considérait le traité de paix de Hudaybîyya, comme une « conquête évidente » et en annonçant l’agrément de Dieu de ceux qui prêtèrent le serment d’Allégeance avec Son Envoyé, il leur permit et les informa des victoires et des butins dans le futur.[41]

D’après la plupart des exégètes du Coran, la promesse divine concernait la victoire des musulmans dans la bataille de Khaybar qui eut lieu en l’an 7 H, au cours de laquelle, les musulmans acquirent beaucoup de butins.[42] Mais d’après certains exégètes, ceci concerne la Conquête de La Mecque.[43]

Violation du traité par les Quraychites

Article connexe : Conquête de La Mecque.

Quelques jours après le traité de paix d'al-Hudaybîyya, un des hommes mecquois, nommé Abû Basîr, qui s’était converti à l’islam, fut confié aux Quraychites par les musulmans. Mais en route, il s’enfuit. Au lieu de retourner à Médine, il campa dans un endroit, par lequel passait la caravane des Quraychites. Petit à petit, certains musulmans le joignirent et causèrent du danger grave pour les Quraychites. Donc, les Quraychites demandèrent au Prophète (s) d’accepter ces rebelles et de cette façon, ils dénoncèrent une partie du traité de paix.[44]

Deux ans après la signature du traité de paix, les Quraychites dénoncèrent une autre partie du traité de paix. La tribu Banû Khuzâ’a était alliée avec les musulmans et la tribu Banû Bakr avec les Quraychites. En l’an 8 H, il se déroula un combat entre ces deux tribus et les Quraychites aidèrent leur allié et tuèrent certains hommes de la tribu Banû Khuzâ’a. Cet événement fut une violation contre le traité d'al-Hudaybîyya. Même si Abu Sufyan se rendit à Médine et demanda pardon aux musulmans, mais ils n’acceptèrent pas sa demande. Dans un peu de temps, le Prophète (s), accompagné d’une armée, se rendit vers La Mecque pour la conquête de cette ville.[45]

Effets positifs du traité de paix d'al-Hudaybîyya

Les rapports historiques témoignent que le traité de paix d'al-Hudaybîyya avait beaucoup d’effets positifs pour les musulmans. Tout comme la promesse de Dieu dans le Coran et celle du Prophète (s).

D’après les historiens, durant les premières années de l’islam, il n’y eut de conquête plus immense que le traité de paix d'al-Hudaybîyya. Car grâce à ce traité, on évita de faire la guerre, les musulmans purent appelaient librement les gens à l’islam et réussirent propager l’islam dans la Péninsule Arabique. Ce traité dura 22 mois. Ceux qui se convertirent à l’islam durant cette période, furent plus nombreux que tous ceux qui s’étaient convertis depuis l’apparition de l’islam jusqu’au jour d'al-Hudaybîyya.

Donc, le nombre des soldats de l’armée du Prophète (s) au jour de la Conquête de La Mecque, en l’an 8 H, arriva au nombre de 10 000 personnes et les chefs Quraychites, comme Abu Sufyan, ‘Amr b. al-‘Âs et Khâlid b. al-Walîd se convertirent à l’islam dans la même période.[46]

Aussi, grâce à la sécurité provenant du traité de paix, le Prophète (s) put envoyer ses délégués aux pays voisins pour les inviter à l’islam. Mais le bienfait le plus important de ce traité de paix fut la Conquête de La Mecque.

Voir aussi

Références

  1. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 776
  2. Rasûlî, Zindigânî Muhammad (s), v 2 p 207
  3. Ibn Sa’d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 2 p 95
  4. Ibn Sa’d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 2 p 95 ; At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, v 2 p 620
  5. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 777
  6. Al-Wâqidî, Al-Maghâzî, v 2 p 574
  7. Ibn Sa’d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 2 p 95
  8. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 776
  9. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 776 ; Ibn Sa’d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 2 p 95
  10. Al-Wâqidî, Al-Maghâzî, v 2 p 574
  11. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 777
  12. Ibn Sa’d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 2 p 95
  13. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nbawîyya, v 2 p 777
  14. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 777
  15. Le Coran, Sourate An-Nisâ’, v 101 - 102
  16. Al-Wâqidî, Al-Maghâzî, v 2 p 582 - 583
  17. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 778 ; Ibn Sa’d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 2 p 96
  18. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 779
  19. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 781
  20. Al-Wâqidî, Al-Maghâzî, v 2 p 602 ; Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 781
  21. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 782 ; Ibn Athîr, Al-Kâmil, v 2 p 203
  22. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 782 ; At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, v 2 p 632
  23. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 782
  24. Ibn Athîr, Al-Kâmil, v 2 p 203
  25. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 783
  26. Al-Ya’qûbî, Târîkh Ya’qûbî, v 2 p 54
  27. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 783 ; Wâqidî, al-Maghâzî, v 2 p 609 - 611
  28. Biyhaqî, Dalâ’il an-Nubuwwa, v 4 p 106 ; Dhahabî, Târîkh al-Islam, v 2 p 371
  29. As-Sâlihî ash-Shâmî, Subul al-Hudâ wa ar-Rashâd fî Sîrat Khayr al-‘Ibâd, v 5 p 53
  30. Adh-Dhahabî, Târîkh al-Islam, v 2 p 371 ; As-Sâlihî ash-Shâmî, Subul al-Hudâ wa ar-Rashâd fî Sîrat Khayr al-‘Ibâd, v 5 p 53
  31. As-Sâlihî ash-Shâmî, Subul al-Hudâ wa ar-Rashâd fî Sîrat Khayr al-‘Ibâd, v 5 p 53
  32. Al-Ya’qûbî, Târîkh Ya’qûbî, v 2 p 54
  33. Le Coran, Sourate al-Mumtahana, v 10
  34. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 790 - 791
  35. Al-Wâqidî, Al-Maghâzî, v 2 p 611 - 612 ; Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 784 ; Ibn Athîr, Al-Kâmil, v 2 p 204
  36. Muslim, Sahîh Muslim, hadith 1785
  37. Ibn Sa’d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 2 p 98
  38. Al-Wâqidî, Al-Maghâzî, v 2 p 613 ; Ya’qûbî, Târîkh al-Ya’qûbî, v 2 p 55
  39. Al-Ya’qûbî, Târîkh al-Ya’qûbî, v 2 p 55
  40. Ibn Athîr, Al-Kâmil, v 2 p 227
  41. Al-Wâqidî, Al-Maghâzî, v 2 p 617 - 623 ; Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 786 - 788
  42. Tabâtabâ’î, Al-Mîzân, sous le verset 19 de la sourate al-Fath
  43. Tabâtabâ’î, Al-Mîzân, sous le verset 19 de la sourate al-Fath
  44. Al-Wâqidî, Al-Maghâzî, v 2 p 624 - 629 ; Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 788 - 789
  45. Ibn Athîr, Al-Kâmil, v 2 p 239 - 244
  46. Al-Wâqidî, Al-Maghâzî, v 2 p 624 ; Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 2 p 788

Bibliographie

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