Verset d’al-Wilâya
Verset d’al-Wilâya (en arabe : آية الولاية) est le verset 55 de la sourate al-Mâ’ida. Ce verset exprima la Wilaya et le leadership d’Allah, du Prophète Muhammad (s) et des croyants qui donnent l’aumône dans l'inclusion de la prière. Selon les exégètes du Coran chiites et sunnites, la circonstance de la révélation de ce verset est la dépense de l'Imam Ali (a) dans le chemin de Dieu en s'inclinant de la prière.
Il est considéré parmi les versets médinois révélés, et parmi les versets coraniques les plus importants en raison de leur lien avec le sujet de la Wilaya, qui est l'Imamat et le califat. L'importance de son contenu revient donc à l'importance de la position de l'Imamat, du califat et de la succession après le Prophète Muhammad (s) dans la structure de la communauté islamique ainsi que son parcours.
Ce verset fut révélé pour désigner le calife et l'Imam après le Messager d'Allah (s), qui est l'Imam Ali b. Abi Talib (a) lorsqu'il fait don de sa bague au pauvre pendant l'inclinaison de sa prière dans la mosquée du Prophète (s).
Le verset d’al-Wilâya est considéré comme l'une des preuves les plus importantes invoquées par les chiites pour établir le droit du Prince des croyants l'Imam Ali (a) au califat et à l'Imamat après l’Envoyé d'Allah (s).
Ce verset est discuté dans les livres d'exégèse du Coran, de théologie et de fiqh.
Texte du verset
إِنّما وَلیکُمُ اللهُ و رَسولُهُ والّذینَ ءَامَنوا الَّذینَ یقِیمُونَ الصَّلوةَ و یؤتُونَ الزَّکوة و هُم راکِعونَ
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« Votre patron sont seulement Allah, Son Messager et ceux qui accomplissent la prière, (qui) donne l’aumône en s’inclinant »[1]
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Sourate al-Mâ'ida, v 55
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Importance
Le verset 55 de la sourate al-Mâ’ida connu sous le nom du verset d’al-Wilâya est l'une des preuves des chiites pour établir la Wilaya et le califat de l'Imam Ali (a) et sa succession immédiat au Prophète Muhammad (s).[2] Certains le considérèrent comme la preuve la plus forte de l'Imamat et le califat du Prince des croyants Ali (a).[3]
Les exégètes du Coran chiites[4] et sunnites[5] considérèrent que la cause de la révélation de ce verset fut la dépense de l'Imam Ali (que la paix soit sur lui) en faveur d'un pauvre pendant la prière. Ainsi, ce verset et l'histoire de l’offre de bague par l’Imam Ali (a) font partie des vertus du Prince des croyants Ali (a) auxquelles le Coran fait allusion.
Dans le livre « al-Mustarshad fi al-Imâma », il est cité que l'Imam Ali (a), dans le Conseil des Six, invoqua la circonstance de la révélation de ce verset à propos de lui-même pour prouver son droit.[6]
Ce verset est discuté dans les livres de théologie,[7] d'exégèse du Coran[8] et de fiqh.[9] Le désaccord entre chiites et sunnites sur le sens du mot « Wali » a conduit à de nombreuses discussions sur l'interprétation de ce verset.
Implications du verset
Les implications du verset révélèrent une série de jugements et de significations liés à celui-ci, parmi lesquels :
- La restriction du sens de la Wilaya (Maître) - indiquée par l'outil de restriction « Innamâ » (seulement, uniquement) au début du verset - à ceux qui sont mentionnés dans ce verset, qui sont : le Seigneur, le Prophète Muhammad (s) et ceux qui croient en Allah désignés par l'accomplissement de la prière et le don de l'aumône pendant leur inclination, qui est, selon les chiites et sunnites, l'Imam Ali (a).
- Il y eut une hiérarchie dans le sens de la Wilaya (Maître) mentionnée dans le verset, ce qui signifia que la Wilaya du Messager de Dieu (s) dérive de la Wilaya d’Allah, et par conséquent la Wilaya de l'Imam Ali (a) visé par l'expression des croyants accomplissant la prière et donnant l'aumône pendant l'inclination dérive de la Wilaya du Messager de Dieu (s).
- Cette hiérarchie a pour conséquence l'unité du sens de la Wilaya dans sa relation à ceux qui sont mentionnés dans le verset.
- L'obéissance au Prince des croyants Ali (a), à qui la Wilaya est établie dans le verset, est religieusement obligatoire, suivant l'obligation d'obéir au Prophète (s), qui dérive de l'obligation d'obéir à Allah.
Circonstance de la révélation
Le verset 55 de la sourate al-Mâ'ida fut révélé sur l’Imam Ali (a). Toutes les exégèses du Coran sont d’accord sur ce point.[10] Parmi les savants sunnites, certains comme Qâdî Îjî, approuvèrent cette interprétation.
De plus, Qâdî Îjî dans son livre Mawâqif[11], Jurjânî dans son livre Sharh Mawâqif[12], Sa’d ad-Dîne Taftâzânî dans son livre Sharh Maqâsid[13] et ‘Allâma al-Hillî dans son livre Sharh Tajrîd[14] déclarèrent que d’après l’unanimité des savants, ce verset fut révélé sur l’Imam Ali (a).
D’après certains hadiths, un jour, un pauvre entra dans la mosquée du Prophète (s) à Médine, demanda de l’aide, mais personne ne l’aida. Il éleva ses mains vers le ciel et dit :
- « Mon Dieu ! Sois mon témoin ! J’ai demandé de l’aide à tout le monde dans la mosquée de Ton Envoyé, mais personne ne m’a aidé.»
Dans le même temps, le Prince des croyants l'Imam Ali (a), qui était en train de s'incliner, montra la bague qu'il avait à la main. Le pauvre s'approcha et retira la bague de sa main, et à ce moment-ci Allah révéla ce verset.[15]
Cheikh al-Mufîd situe la date de cet événement et de la révélation du verset d’al-Wilâya au 24 Dhu al-Hijja.[16]
Authenticité des hadiths sur la circonstance de la révélation
‘Allâmah Tabâtabâ’î :
« Si tous ces hadiths sur la circonstance de la révélation de ce verset sont ignorées, il faudrait renoncer complètement à l'exégèse du Coran ; car si nous ne faisons pas confiance à tous ces hadiths, comment pouvons-nous faire confiance à un ou deux hadiths rapportés pour l'exégèse des autres versets du Coran ? »[17] |
Les hadiths sur la circonstance de la révélation du verset d’al-Wilâya furent rapportés de Sahaba tels qu'Ibn Abbas,[18] ‘Ammâr,[19] Anas b. Mâlik,[20] Abû Râfi‘ al-Madanî,[21] al-Miqdad[22] etc.
Selon le savant sunnite al-Qâdî Îjî, les exégètes du Coran s'accordent unanimement sur la révélation de ce verset sur l'Imam Ali (a).[23]
Dans le livre « Tuhaf al-‘Uqûl », Ibn Shu‘ba al-Harrânî considéra les hadiths sur la circonstance de la révélation du verset d’al-Wilâya comme des hadiths authentiques sur lesquelles les savants s'accordent.[24]
D'après Allâma Tabâtabâ’î dans son livre exégétique « al-Mîzân », les hadiths concernant la circonstance de la révélation de ce verset sont conformes au Coran.[25] Les grands exégètes du Coran et les spécialistes de hadith rapportèrent ces hadiths sans les contester, et ceux qui les contestèrent comme Ibn Taymîyya poussèrent l'hostilité à l'extrême.[26]
Signification des mot du verset
- « Innamâ » (إِنَّمَا ; seulement) : c'est un mot pour exprimer le sens de la restriction,[27] c'est-à-dire restreindre une chose à une autre chose d'une manière exclusive.
- « Walîyyukum » (وَلِيُّكُمُ ; votre Maître) : tous les savants chiites, suivant ce qui fut rapporté des Ahl al-Bayt (a), sont unanime à dire que le terme « Walîyyukum » dans le verset signifie l'Imamat et le califat.[28]
- « Alladhîna Âmanû » (الَّذِينَ آمَنُواْ ; ceux qui croient en Allah) : d’après les savants chiites[29] et sunnites[30] considèrent qu'il est possible et permis dans la langue arabe d'utiliser le pronom pluriel au singulier par respect. Et cela se trouve beaucoup dans le Coran.[Note 1]
- « Zakât » (الزَّكَاةَ ; le zakat) : les savants disent que le sens du terme « Zakât » dans ce verset, c'est son sens général qui est le zakat non obligatoire, c'est-à-dire l'aumône recommandée.[31] Cela se trouve dans le Coran, et les sunnites qui disent que le verset concerne l'Imam Ali (a) les suivirent dans cette opinion.
- « Wa Hum Râki‘ûn » (وَهُمْ رَاكِعُونَ ; en s’inclinant) : d’après les ulémas chiites, le sens de cette phrase est : « ils donnent l’aumône en s’inclinant », et un grand nombre d'exégètes du Coran sunnites acceptèrent cet avis.
Verset d’al-Wilâya comme une preuve pour le califat de l’Imam Ali (a)
Les savants chiites considèrent ce verset comme une preuve de la Wilaya et du califat du Prince des croyants l'Imam Ali (a). Ce verset commence par le mot « Innamâ » (إنّما ; uniquement, seulement) et dans la rhétorique arabe c'est un mot restrictif et quand une phrase commence par « Innamâ », il limite le sens de la phrase à la seule chose mentionné dans la phrase,[32] c'est-à-dire dans ce verset, la Wilaya est restreinte à Allah, au Prophète (s) et à ceux qui dépensent dans le chemin de Dieu en état d'ar-Rukû‘.[33] Selon la circonstance de la révélation de ce verset, la seule personne qui fit l’aumône en Rukû‘ est l'Imam Ali (a).[34]
Dans un hadith de l'Imam Ja‘far as-Sâdiq (a), ce verset et le verset d’Ulu al-Amr sont invoqués pour établir l'obligation d'obéir aux Ahl al-Bayt (a).[35]
Différence de sens de « Walî » entre chiites et sunnites
De nombreux savants sunnites considèrent que ce verset fut révélé à propos de Ali b. Abi Talib (a) ; mais pour beaucoup d’entre eux, le terme « Walî » (ولي) mentionné dans le verset signifie « ami » et « soutien », et non « Maître ».[36] Mais les savants chiites considèrent que "wali" dans ce verset signifie "tuteur" et "détenteur de l'autorité".[37]
En réponse, l’ayatollah Makârim Shîrâzî dit que l'amitié n'est pas spécifique à ceux qui donnent l’aumône en inclinaison ; c'est une règle générale et tous les musulmans doivent s'aimer et se soutenir. Alors que selon la circonstance de la révélation du verset, le « Walî » désigne spécifiquement le Prince des croyants Ali (a). Donc « Walî » dans le verset signifie tutorat et autorité, d'autant plus qu'il est cité parallèlement à la Wilaya de Dieu et du Prophète (s).[38]
Preuves de l'interprétation chiite
Les chiites utilisèrent le verset d’al-Wilâya premièrement : pour prouver l'Imamat dans son sens général, et deuxièmement : pour prouver l'Imamat de l'Imam Ali b. Abi Talib (a). Pour expliquer leur preuve concernant l'Imamat du Commandeur des croyants Ali (a), ils divisèrent les preuves en deux catégories :
- La première : à partir du verset lui-même et des indices contextuels présents dans le texte du verset d’al-Wilâya.
- La deuxième : à partir de nombreux hadiths concernant la circonstance de la révélation du verset d’al-Wilâya.
Preuve coranique
Premièrement : le terme « Walîyyukum » (وَلِيُّكُمُ ; votre Maître) dans le verset indique l'Imamat et le califat, et non l'amour et le soutien. Les chiites avancent des divers indices contextuels qui confortent ce sens, dont :
- Les nombreux hadiths rapportés par un groupe de compagnons, qui laissent entendre que ce verset fut révélé à propos de l'Imam Ali (a) lorsqu'il fit l'aumône de sa bague à un mendiant alors qu'il était en inclinaison de la prière.
- L'existence du terme « Walî » dans d'autres hadiths, qui confirment que la Wilaya établie pour le Prince des croyants Ali (a) signifie l'Imamat et le califat, y compris le hadith d'al-Ghadîr rapporté par de nombreux érudits sunnites comme Ibn Habbân dans le livre « Sahîh Ibn Hibbân »,[39] at-Tirmidhî dans le livre « Sunan at-Tirmidhî »,[40] An-Nisâ’î dans le livre « as-Sunan al-Kubrâ »[41] et Ahmad b. Hanbal dan son livre « Musnad Ahmad b. Hanbal ».[42]
Deuxièmement : la lettre « wâw » (واو) dans la phrase « وَهُمْ رَاكِعُونَ » (en s’inclinant) n’est pas une conjonction de coordination, mais le terme situé après « wâw » décrit la phrase précédente, c’est-à-dire la phrase : « ceux qui accomplissent la prière, (qui) donne l’aumône ».
Dans ce cas, le phrase « وَهُمْ رَاكِعُونَ » (en s’inclinant) décrit la phrase précédente, c'est-à-dire : ceux qui font l'aumône le font pendant qu'ils sont en inclinaison de la prière. Leur preuve que la lettre « wâw » (واو) dans ce verset n'est pas une conjonction de coordination :
- Dans ce verset, la phrase « يُؤْتُونَ الزَّكَاةَ » ((qui) donne l’aumône) est une phrase verbale, c’est-à-dire une phrase qui commence par le verbe et la phrase « وَهُمْ رَاكِعُونَ » (en s’inclinant) est une phrase nominale c’est-à-dire une phrase qui commence par le nom ; et dans la langue arabe, les grammairiens disent que coordonner une phrase nominale à une phrase verbale est contraire à l'éloquence et c'est le langage des ignares.
- C'est l'opinion d'un grand nombre d'exégètes du Coran et savants sunnites, dont az-Zamakhsharî,[43] al-Jurjânî,[44] an-Nasafî,[45] al-Âlûsî,[46] as-Samarqandî, ash-Shawkânî et al-Qurtabî.[47]
Preuve de circonstance de la révélation
Selon l'avis de tous les savants chiites et de la plupart des savants sunnites, le verset d’al-Wilâya (5 : 55) fut révélé sur Ali b. Abi Talib (a). Al-Qâdî al-Jurjânî affirma que les exégètes du Coran s'accordent unanimement sur le fait que ce verset fut révélé à propos de Ali.[48]
Rapporteurs de ce hadith
La circonstance de la révélation du verset al-Wilâya (5 : 55) fut rapportée par les savants chiites et les sunnites par de multiples chaînes de transmission, parmi lesquels :
Parmi les Compagnons du Prophète Muhammad (s)
Parmi les Tabi‘ûn
- Salamat b. Kuhayl[56]
- ‘Atabat b. Abî Hakîm[57]
- As-Suddy[58]
- Mujâhid[59]
Hadith dans les livres d'exégèse du Coran sunnites
Un grand nombre d'éminents savants sunnites rapportèrent dans leurs exégèses et ouvrages que ce verset fut révélé au sujet de Ali b. Abi Talib y compris :
- Ibn Abî Hâtam dans le livre « Tafsîr al-Qur’ân al-‘Azîm ». Ce hadith fut rapporté par une chaîne de transmission authentique qui sont tous dignes de confiance.[60]
- Ibn Abî Zamânayn dans le livre « Tafsîr al-Qur’ân al-‘Azîz »[61]
- Ibn ‘Atîyya dans le livre « al-Muharrar al-Wajîz fî Tafsîr al-Kitâb al-‘Azîz »[62]
- Ibn Juzy al-Kalbî dans le livre « at-Tashîl li ‘Ulûm at-Tanzîl »
- Ibn al-Jawzî dans le livre « Zâd al-Masîr »[63]
- At-Tabarî dans le livre « Jâmi‘ al-Bayân »[64]
- Ibn ‘Âdil al-Hanbalî dans le livre « al-Lubâb fî ‘Ulûm al-Kitâb »[65]
- Abu al-Barakât an-Nasafî dans le livre « Madrak at-Tanzîl wa Haqâ’iq at-Ta’wîl »[66]
- Abû Hayyân al-Andulusî dans le livre « al-Bahr al-Muhît »[67]
- Al-Baghawî dans le livre « Ma‘âlim at-Tanzîl »[68]
- As-Suyûtî dans le livre « ad-Durr al-Manthûr ». Dans cet ouvrage, il rapporta de nombreux rapporteurs de hadith par différentes chaînes de transmission.[69]
- Al-Âlûsî dans le livre « Rûh al-Ma‘ânî ». La plupart des Gens de hadith rapportèrent que le verset 5 de la sourate al-Mâ’ida fut révélé au sujet de Ali b. Abi Talib.[70]
- Ath-Tha‘âlibî dans le livre « al-Jawâhir al-Hisân »[71]
- Ath-Tha‘labî dans le lire « al-Kashf wa al-Bayân »[72]
- As-Sam‘ânî dans le livre « Tafsîr al-Qur’ân »[73]
- Al-Baydâwî dans le livre « Anwâr at-Tanzîl wa Asrâr at-Ta’wîl »[74]
- As-Suddî dans le livre « as-Suddî al-Kabîr »[75]
- Az-Zamakhsharî dans le livre « al-Kashshâf ». Il interpréta ce verset de la même manière que les chiites.[76]
- As-Samarqandî dans le livre « Bahr al-‘Ulûm »[77]
- Ash-Shawkânî dans le livre « al-Fath al-Qadîr »[78]
- Al-Jurjânî dans le livre « Darj ad-Durar »[79]
- Al-Îjî ash-Shîrâzî dans le livre « Jâmi‘ al-Bayân »[80]
- Al-Khâzin dans le livre « Lubâb at-Tawîl fî Ma‘âni at-Tanzîl »[81]
- Al-Qurtabî dans le livre « al-Jâmi‘ li Ahkâm al-Qur’ân »[82]
- Makky b. Abî Tâlib dans le livre « al-Hidâya li Bulûgh an-Nahâya »[83]
Hadith dans les recueils de hadith sunnites
- Ibn al-Athîr dans le livre « Manâqib al-Akhyâr »[84]
- Ibn Hajar al-‘Asqalânî dans le livre « al-Kâfî ash-Shâf »[85]
- Al-Imâm Ibn as-Sabbâgh al-Mâlikî dans le livre « al-Fusûl al-Muhimma »[86]
- Al-Imâm al-Wâhidî dans le livre « Asbâb an-Nuzûl »[87]
- Al-Hâkim al-Hasakânî dans le livre « Shawâhid at-Tanzîl ». Dans cet ouvrage, il rapporta ce hadith par de nombreuses chaînes de transmission et d'un certain nombre de Compagnons du Prophète Muhammad (s).[88]
- Al-Haythamî dans le livre « Majma‘ az-Zawâ’id »[89]
- Muhib ad-Dîn at-Tabaraî dans le livre « Dhakhâ’ir al-‘Uqbâ »[90]
- Al-Juwaynî dans le livre « Farâ’id as-Samtayn ». Dans ce livre, il rapporta ce hadith par de nombreuses chaînes de transmission et d'un certain nombre de Compagnons du Prophète Muhammad (s).[91]
- Az-Zarandî dans le livre « Nazm Durar as-Samtayn ». Dans cet ouvrage, il rapporta ce hadith par de nombreuses chaînes de transmission et d'un certain nombre de Compagnons du Prophète Muhammad (s).[92]
- Al-Hâfiz al-Khârazmî dans le livre al-Manâqib. Dans cet ouvrage, il rapporta ce hadith par de nombreuses chaînes de transmission et d'un certain nombre de Compagnons du Prophète Muhammad (s).[93]
Exégèse des sunnites
Il y a eu un grand désaccord entre les savants et exégètes du Coran sunnites sur l'interprétation du sens général du verset d’al-Wilâya, en raison de leurs divergences dans l'interprétation des termes du verset. Cependant, un certain nombre d'entre eux dirent que ce verset ne contient pas indication sur l'Imamat et le califat, comme certains d'entre eux crurent que le verset d’al-Wilâya fut révélé au sujet de l'Imam Ali (a) lorsqu'il fit l'aumône de sa bague au mendiant.
Désaccord sur le contexte de la révélation du verset
Certains savants sunnites considérèrent que le verset d’al-Wilâya fut révélé sur les autres personnes autre que l’Imam Ali (a) et avancèrent quatre avis :
- Abd Allah b. Salâm et ses compagnons.
- ‘Ibâdat b. as-Sâmit.
- Abû Bakr b. Abî Quhâfa.
- Les musulmans.[94]
Réponse
Réfutation du premier avis :
Pour le première opinion c’est-à-dire Abd Allah b. Salâm et ses compagnons, ils se référèrent à un hadith disant :
- « Abd Allah b. Salâm et ses compagnons vinrent auprès du Messager d'Allah (s) et dirent : des gens nous ont manifesté de l'hostilité, et nous ne pouvons pas rester avec tes compagnons à cause de l'éloignement des demeures.
- Alors ce verset fut révélé. Ils dirent : nous sommes satisfaits d'Allah, de Son Messager et des croyants.
- Bilâl fit l'appel à la prière, et le Prophète (s) sortit et vit un pauvre qui demandait aux gens la charité. L’Envoyé de Dieu (s) dit : quelqu'un t'a-t-il donné quelque chose ?
- Il dit : oui.
- Il (s) demanda : qu'est-ce que c'était ?
- Le pauvre répondit : une bague en argent.
- Le Prophète (a) dit : qui te l'a donnée ?
- Il dit: celui qui est debout en train de prier.
- C'était Ali b. Abi Talib qui le lui donna alors qu'il était incliné. Alors le Messager d'Allah (s) récita ce verset. »[95]
En réponse, les ulémas chiites dirent :
Premièrement : à la fin de ce hadith, il est clairement mentionné que la personne sur laquelle le verset fut révélé est Ali (a). C'est lui qui donna son anneau au pauvre en position d’inclinaison pendant la prière.
Deuxièmement : même si l'on accepte que la circonstance de la révélation du verset est Abd Allah b. Salâm et ses compagnons, ce qui est important est : qui sont les croyants caractérisés par l'accomplissement de la prière et le don du zakat en état d'inclinaison ? Ce hadith est une preuve explicite sur ce que le verset parle de celui que fit l’aumône en inclinaison de sa prière, et ce hadith nous dit que cette personne était Ali (a).
Réfutation du deuxième avis :
Pour la deuxième opinion c’est-à-dire ‘bâdat b. as-Sâmit, ils se référèrent à un hadith disant :
- ‘Ibaâdat b. al-Walîd b. ‘Ibâdat b. as-Sâmit dit :
- « Lorsque les Banû Qaynuqâ’ (une tribu juive) ont combattu le Messager d’Allah (s), ‘Ibâdat b. as-Sâmit s'est présenté au Prophète :: (s) - et il était l'un des alliés des Banû Qaynuqâ‘ - il les a répudiés devant le Messager d’Allah (s) et s'est désolidarisé devant Allah et Son Messager de leur alliance, et a dit :
- Je suis ami d’Allah et de Son Messager et des croyants, et je me désolidarise de l'alliance des mécréants et de leur tutelle.
- À ce sujet fut révélé le verset d’al-Wiâya. »[96]
En réponse, les ulémas chiites dirent :
Premièrement : ce hadith fut transmis par deux voies, l'une par ‘Ibaâdat b. al-Walîd et l'autre par ‘Atîyat b. Sa‘d. Aucun de ces deux personnes n'était parmi les Compagnons du Prophète (s) et n'aurait pu être témoin de cet événement pour le rapporter. Par conséquent, du point de vue de la chaîne de transmission, ce hadith est considéré comme faible et inauthentique.
Deuxièmement : Il existe de très nombreux hadiths et rapports chiites et sunnites selon lesquels le contexte de révélation du verset d’al-Wilâya concerne Ali b. Abi Talib (a) et que celui qui offrit sa bague pendant l'inclination de la prière était l'Imam Ali (a). Par conséquent, un hadith faible ne peut être digne de considération et de crédibilité face à tant de preuves et de témoignages.
Réfutation du troisième avis (Abu Bakr) :
Cet avis n'est étayé par aucune preuve ni hadith. De plus, cet avis n'a aucune valeur face aux nombreux hadiths et rapports sunnites et chiites indiquant que le verset fut révélé au sujet de l'Imam Ali ibn Abi Talib (a).
Réfutation du quatrième avis (les musulmans) :
Premièrement : cet avis n'est qu'une opinion basée sur l'interprétation du verset à travers le pronom pluriel dans « ceux qui accomplissent la prière … ». Cela n'a aucune valeur face aux hadiths et rapports indiquant que le verset fut révélé au sujet de l'Imam Ali. Nous lisons que le Coran utilisa le verbe et le proposition pluriel pour une personne, en plus de l'usage des Arabes d'utiliser le pluriel pour s'adresser respectueusement à un seul.
Quelques préceptes
- Des mouvements mineurs durant la prière n'annulent pas la prière : certains jurisconsultes invoquèrent le fait que le Prince des croyants Ali (a) ait donné son anneau tout en étant en position de l’inclinaison pour prouver que les mouvements mineurs du corps n'invalident pas la prière.[97]
- Le zakat inclut l'aumône surérogatoire : dans ce verset, le fait de donner l'anneau est qualifié de zakat. Certains jurisconsultes en déduisirent que le zakat inclut l'aumône surérogatoire et pas seulement le zakat obligatoire.[98]
- Certains juristes s’appuyèrent sur ce verset pour démontrer que l'intention (an-Nîyya) est un acte du cœur et qu'il n'est pas nécessaire de l'exprimer verbalement.[99]
- Le fait de donner l'aumône pendant la prière n'est pas incompatible avec la présence du cœur durant la prière : d'après ‘Allâma al-Majlisî, porter attention à un autre acte d'adoration durant la prière n'est pas incompatible avec la perfection de la prière et la présence du cœur.[100]
La prière et l'aumône dont l'Imam Ali (a) donna au pauvre dans l’inclinaison étaient toutes deux destinées à Allah. Il n'y a donc pas de contradiction à ce que l'Imam entende la voix d'un pauvre pendant la prière et lui donne l'aumône pour satisfaire Dieu.[101] Selon un hadith, l’Envoyé de Dieu (s) terminait rapidement sa prière lorsqu'il entendait le pleur d'un enfant, pour que sa mère aille s'occuper de lui.[102]
Note
- ↑ Comme exemple, cela s'est produit dans la sourate al-Munâfiqûn le verset 8, qui fut descendu à propos de Abd Allah b. Ubayy, ainsi que dans la sourate al-Mumtahana le verset un, qui fut descendu à propos de Hâtab b. Ubayy, et dans d'autres versets descendus au singulier mais sous la forme du pluriel.
Voir aussi
Références
- ↑ Traduction du Coran, Régis Blachère
- ↑ Cheikh al-Mufîd, Al-Ifsâh fî al-Imâmat, p 134 ; Tûsî, Muhammad ibn Hasan, At-Tibyân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 3, p 559
- ↑ Tûsî, Talkhîs ash-Shâfî, vol 2, p 10
- ↑ Voir px : Tabrisî, Majma‘ al-Bayân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 3, p 324 ; Tûsî, At-Tibyân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 3, p 558 - 559 ; Fiyd Kâshânî, Tafsîr as-Sâfî, vol 2, p 44 ; ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 6, p 8
- ↑ Voir px : Hâkim al-Hasakânî, Shawâhid at-Tanzîl li Qawâ‘id at-Tafdîl, vol 1, p 209 - 239
- ↑ At-Tabarî, Al-Mustarshad fi al-Imâma, p 353
- ↑ Voir px : Ash-Sharîf al-Murtadâ, Adh-Dhakhîra, p 239
- ↑ Voir px : ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 6, p 8
- ↑ Voir px : Fâdil al-Miqdâd, Kanz al-‘Irfân fî Fiqh al-Qur’ân, vol 1, p 158
- ↑ Rahîmî Isphahânî, Wilâyat wa Rahbarî, v 3 p 119 - 121
- ↑ Îjî, Al-Mawâqif, p 405
- ↑ Îjî, Al-Mawâqif, p 405
- ↑ Taftâzânî, Sharh al-Maqâsid, v 5 p 269
- ↑ ‘Allâma Hillî, Kashf al-Murâd, p 191
- ↑ Hâkim al-Hasakânî, Shawâhid at-Tanzîl li Qawâ‘id at-Tafdîl, vol 1, p 209 - 239 ; ‘Ayyâshî, Tafsîr al-‘Ayyâshî, vol 1, p 327, hadith 137 ; Qummî, Tafsîr al-Qummî, vol 1, p 170
- ↑ Cheikh al-Mufîd, Masârr ash-Shî‘a, p 41
- ↑ ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 6, p 8
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- ↑ ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 6, p 25
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- ↑ Al-’Îjî, Al-Mawâqif fî ‘Ilm al-Kalâm, vol 1, p 405
- ↑ Voir : ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 6, p 8 ; Shushtarî, Ihqâq al-Haqq wa Izhâq al-Bâtil, vol 2, p 408 ; Al-Fayyûmî, Al-Misbâh al-Munîr, vol 2, p 672
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