Aller au contenu

Brouillon:Testaments de Sayyida Fatima (a)

De wikishia
Un fragment calligraphié du testament de Sayyida Fatima az-Zahra (a), écrit en style de l’écriture de Kûfî.

Testaments de Sayyida Fatima (a) (en arabe : وصايا السيدة فاطمة عليهاالسلام) comprennent ses recommandations écrites et orales adressées à l’Imam Ali (a) ainsi qu’à d’autres personnes. Dans ses testaments écrits, elle désigna successivement son époux Ali (a), son fils aîné al-Hassan (a) et son autre fils al-Husayn (a) comme responsables de l’exécution de ses volontés et de la gestion de ses biens. Elle fixa des parts précises pour les épouses du Prophète Muhammad (s), la fille d’Abû Dharr al-Ghifârî et un groupe de nécessiteux.

Selon des sources de hadith, elle demanda dans ses testaments oraux que la présence des personnes lors de ses funérailles soit limitée et recommanda que l’emplacement de sa tombe demeure caché. D’autres rapports rapportent qu’elle insista pour que certaines personnes soient exclues de son cortège funéraire. Ces rapports sont rapportés dans les sources chiites et sunnites.

Le fait que la Dame Fatima Zahra (a) ait demandé à être enveloppée et enterrée de nuit, de manière discrète, est considéré comme une forme de protestation contre l’usurpation du califat et une manière de s’opposer à ceux qui l’avaient opprimée.

Testaments de Sayyida Fatima (a)

Selon les hadiths rapportés dans les sources de hadiths chiites et sunnites, la Dame Fatima az-Zahra (a) laissa quelques testaments, sous forme écrite ou orale. L’un de ces testaments portait sur la gestion de ses biens, tandis que deux autres concernaient les modalités de son ensevelissement, de son linceul et de ses funérailles, adressés à l’Imam Ali (a) et à Asmâʾ bt. ʿUmays.[1]

Les testaments écrits de Sayyida Fatima (a) concernaient spécifiquement ses biens et les affaires qui s’y rapportaient. D’après les rapports, ces textes ont été soit rédigés de sa propre main, soit écrits par l’Imam Ali (a) à sa demande.[2]

Modalités de son linceul et de son ensevelissement

Dans les derniers jours de sa vie, Sayyida Fatima az-Zahra (a) formula deux testaments — l’un écrit et l’autre oral — adressés à l’Imam Ali (a), portant sur les modalités de son linceul, de son enterrement et de ses funérailles.[3] Dans ces testaments, elle présenta Ali (a) comme le plus savant et le plus pieux des serviteurs de Dieu, et lui donna quelques recommandations. Outre sa demande d’être enveloppée et enterrée de nuit, elle lui recommanda qu’après son décès, il épouse Umâma, la fille d’Abu al-ʿÂs b. ar-Rabîʿ, disant qu’elle se comportera avec mes enfants comme je le faisais.[4]

Enterrement nocturne et l’exclusion de certaines personnes des funérailles

Selon les hadiths rapportés par les sources de hadith, Sayyida Fatima (a) recommanda à l’Imam Ali (a) d’empêcher ceux qui l’avaient lésée d’assister à ses funérailles.[5] Elle le fit jurer qu’Abu Bakr et ʿUmar,[6] ainsi que leurs partisans, ne prieraient pas sur son corps (la prière mortuaire).[7]

Elle demanda que seules quelques personnes triées sur le volet soient informées et présentes lors de ses funérailles : Umm Salama, Umm Ayman, Fiddha, al-Hasanayn (a), Abd Allah b. ʿAbbâs, Salmân al-Farisi, ʿAmmâr b. Yâsir, al-Miqdâd, Abû Dharr et Hudhayfa b. Yamân.[8] Une autre de ses recommandations fut d’être enterrée de nuit[9] et de garder l’emplacement de sa tombe secret.[10]

Elle recommanda également que le Prince des croyants Ali (a) soit chargé de la toilette rituelle, du linceul, de la prière funéraire et de l’inhumation, et qu’il récite le Coran et invoque Dieu à côté de son corps après son décès. Pour finir, elle remit Ali (a) à la garde de Dieu et lui fit des recommandations au sujet de ses enfants.[11]

Pourquoi Sayyida Fatima (a) demanda à être enterrée de nuit et en secret ?

La testament de la Dame Fatima (a) d’être enveloppée dans son linceul et enterrée de nuit, et que sa tombe reste cachée, était comme une protestation contre ceux qui avaient usurpé le califat et lui avaient porté préjudice. Après avoir perdu tout espoir d’obtenir l’aide des musulmans pour rétablir son droit ainsi que celui de l’Imam Ali (a) sur la succession du Prophète Muhammad (s), elle demanda que son tombeau demeure secret et qu’Abu Bakr ne participe pas à sa prière funéraire, afin que cette question historique demeure ouverte à travers le temps.[12]

Dans les hadiths transmis par les Ahl al-Bayt (a), il est également souligné qu’elle était mécontente des deux premiers califes, Abu Bakr et ʿUmar. L’Imam Ali (a) lui-même déclara que la raison de son enterrement nocturne était la colère de Fatima (a) envers certains membres de la communauté.[13] Ibn Abi al-Hadîd, un érudit sunnite, rapporte lui aussi qu’elle recommanda d’être enterrée de nuit, en signe de protestation contre le comportement de certains compagnons du Prophète (s), et afin qu’ils n’assistent ni à sa prière funéraire ni à son cortège.[14]

Selon l’écrivain Michel Ka‘dî, écrivain et poète chrétien libanais de XXe siècle, ce testament constitue l’expression la plus forte de la protestation de Fatima (a).[15] Cette recommandation est également considérée comme une preuve de son oppression,[16] et elle est régulièrement évoquée dans les cérémonies consacrées à la fille du Prophète (s), Fatima (a).

Testament adressé à Asmâʾ bt. ʿUmays

Selon les sources, Sayyida Fatima (a) fit part à Asmâʾ bt. ʿUmays de son inquiétude concernant le fait que son corps soit porté sur une planche après son décès et que sa forme apparaisse au regard de tous. Asmâʾ fabriqua alors pour elle un cercueil qu’elle avait vu en Abyssinie, et qui couvrait entièrement le corps.[17] Lorsque la Dame Fatima (a) le vit, elle pria en faveur d’Asmâʾ.[18] Certains chercheurs considèrent que ce cercueil fut le premier de ce type construit dans l’islam.[19]

Sayyida Fatima (a) recommanda également qu’après son décès, seuls Asmâʾ et Ali (a) procèdent à son bain rituel du mort, et que personne d’autre n’entre. Ainsi, après son martyre, lorsque Aïcha voulut pénétrer dans la maison, Asmâʾ l’en empêcha. Aïcha se rendit alors auprès de son père, Abu Bakr, lui expliquant qu’Asmâʾ l’avait empêchée d’entrer et avait préparé un cercueil pour Fatima az-Zahra (a). Abu Bakr vint jusqu’à la porte, réprimanda Asmâʾ pour avoir empêché l’entrée de Aïcha et pour avoir fabriqué le cercueil. Asmâʾ répondit que Fatima (a) lui avait ordonné de ne laisser entrer personne après son décès, et qu’elle avait construit le cercueil sur ordre de Fatima (a). Abu Bakr renonça alors et dit que tout devait être fait conformément à son testament.[20]

Répartition des biens et la mise en Waqf de certaines propriétés

Selon le contenu du testament écrit de la Dame Fatima Az-Zahra (a) concernant ses biens, elle fixa des parts destinées aux épouses du Prophète (s) ainsi qu’aux nécessiteux des Banû Hachim, et désigna comme exécuteurs testamentaires, dans cet ordre, Ali (a), al-Hasan (a), al-Husayn (a), puis les fils aînés de ses descendants masculins.[21] D’après ce testament, quatre-vingts Uwqîyya (c’était une unité de poids dans le passé) provenant de ses jardins étaient placées en Waqf à titre d’aumône perpétuelle, de sorte qu’à chaque mois de Rajab, après déduction des frais d’entretien, les bénéfices seraient distribués aux groupes mentionnés : quarante-cinq Uwqîyya pour les épouses du Prophète (s), et le reste pour les nécessiteux.[22]

Le testament prévoit également une part pour la fille d’Abû Dharr al-Ghifârî, à qui une partie des biens mobiliers et des objets domestiques fut attribuée. Il y est également stipulé que les vêtements de Fatima (a) reviendraient à l’une de ses deux filles.[23] De plus, les décisions concernant les terres agricoles en cas d’incident furent confiées à Ali (a). Enfin, Allah, al-Miqdâd, az-Zubayr et Ali (a) y sont mentionnés comme témoins du testament, et il est spécifié que celui-ci fut établi alors qu’elle était en bonne santé.[24]

Sept Jardins

Article connexe : Sept Jardins.

Les sept jardins nommés al-Hîtân as-Sab‘a étaient sept domaines agricoles appartenant à un Juif nommé Mukhayriq, qui les offrit au Prophète Muhammad (s).[25] Le Prophète (s) les consacra ensuite en faveur de Fatima (a).[26]

Selon un hadith transmis par l’Imam al-Bâqir (a), les revenus de ces terres étaient utilisés pour des œuvres caritatives et pour le soutien de l’islam. Leur gestion fut confiée successivement à Ali (a), al-Hasan (a) puis al-Husayn (a), et après eux, au fils aîné de la descendance de Fatima (a).[27]

Umm al-ʿIyâl

Umm al-ʿIyâl était un village situé entre La Mecque et Médine dans le pays d’Arabie saoudite,[28] doté d’une source jaillissante qui irriguait plus de vingt mille palmiers. Le revenu annuel du village était estimé à environ quatre-vingt mille dinars.[29][30] Cette propriété appartenait à Fatima (a), et elle recommanda dans son testament que ses revenus soient distribués sous forme d’aumône.[31]

Références

  1. Zamânî, «Wasâyâ’yi Hazrati Fatima (a)», p. 70 ; ‘Âshûrî Langarûdî, «Murûrî bar Wasiyyat-nâmiyi Hazrati Fatima Zahra (‘alayhâ as-salâm)», p. 68.
  2. Al-Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol. 100, p. 184, 1403 H ; An-Nûrî, Mustadrak al-Wasâ’il, vol. 14, p. 54, 1408 H ; Mu‘izzî Malâyirî, Jâmi‘ al-Ahâdîth ash-Shî‘a, vol. 19, p. 106, 1411 H.
  3. Al-Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol. 43, p. 178, 1403 H.
  4. Fattâl An-Niyshâbûrî, Rawdat al-Wâ‘izîn, vol. 1, p. 151, 1375 SH.
  5. Fattâl An-Niyshâbûrî, Rawdat al-Wâ‘izîn, vol. 1, p. 151, 1375 SH.
  6. Al-Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol. 29, p. 112 ; vol. 31, p. 619, 1403 H ; ‘Âmilî, As-Sahîh min Sîrat al-Imâm Ali, vol. 10, p. 296, 1430 H.
  7. Fattâl An-Niyshâbûrî, Rawdat al-Wâ‘izîn, vol. 1, p. 151, 1375 SH.
  8. At-Tabarî, Dalâ’il al-Imâma, p. 133, 1413 H ; Al-Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol. 43, p. 208, 1403 H.
  9. Fattâl An-Niyshâbûrî, Rawdat al-Wâ‘izîn, vol. 1, p. 151, 1375 SH ; Al-Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol. 31, p. 619, 1403 H.
  10. At-Tabarî, Dalâ’il al-Imâma, p. 133, 1413 H ; Al-Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol. 43, p. 208, 1403 H.
  11. Al-Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol. 79, p. 27, 1403 H ; An-Nûrî, Mustadrak al-Wasâ’il, vol. 2, p. 316, 1408 H.
  12. Qâ’imî, Dar Maktabi Fatima (‘alayhâ as-salâm), pp. 313–314, 1377 SH ; Zamânî, «Wasâyâ’yi Hazrati Fatima (s)», p. 72.
  13. Al-Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol. 43, p. 209, 1403 H.
  14. Ibn Abî al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, vol. 16, p. 214, 1385 H.
  15. «Kâtib al-Masîhî: Az-Zahrâ’ ‘âradat az-zulm wa intafadat li-himâyat siyâsat al-haqq al-ilâhî», site du réseau Al-Kawthar.
  16. «Ustâd ‘Andalîb Hamidânî dar guftugû bâ Shafaqna: Dafni Makhfiyâni va Shabâniyi Hazrati Zahra (a) buzurgtarîn sanadi «Mazlûmîyyat va I‘tirâz ast», agence de presse Shafaqna.
  17. Al-Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol. 43, p. 189, 1403 H.
  18. Cheikh at-Tûsî, Tahdhîb al-Ahkâm, vol. 1, p. 469, 1364 H ; Hurr al-‘Âmilî, Wasâ’il ash-Shî‘a, vol. 3, p. 220, 1414 H.
  19. An-Nu‘mân al-Maghribî, Da‘â’im al-Islâm, Dâr al-Ma‘ârif, vol. 1, p. 233 ; Cheikh at-Tûsî, Tahdhîb al-Ahkâm, vol. 1, p. 469, 1364 H.
  20. Al-Bayhaqî, As-Sunan al-Kubrâ, Dâr al-Fikr, vol. 4, p. 35 ; Ad-Dûlâbî, Adh-Dhurriyya at-Tâhira an-Nabawîya, p. 154, 1407 H ; Ibn ‘Abd al-Birr, Al-Isti‘âb, vol. 4, p. 1898, 1412 H ; Al-Muttaqî al-Hindî, Kanz al-‘Ummâl, vol. 13, p. 687, 1409 H.
  21. Al-Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol. 100, p. 184, 1403 H.
  22. An-Nûrî, Mustadrak al-Wasâ’il, vol. 14, p. 54, 1408 H ; Mu‘izzî Malâyirî, Jâmi‘ al-Ahâdîth ash-Shî‘a, vol. 19, p. 106, 1411 H.
  23. An-Nûrî, Mustadrak al-Wasâ’il, vol. 14, p. 54, 1408 H.
  24. Al-Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol. 100, p. 184, 1403 H ; An-Nûrî, Mustadrak al-Wasâ’il, vol. 14, p. 54, 1408 H ; Mu‘izzî Malâyirî, Jâmi‘ al-Ahâdîth ash-Shî‘a, vol. 19, p. 106, 1411 H.
  25. Ibn Ishâq, Turkât an-Nabî, p. 78, 1404 H ; Al-Himyarî, Mu‘jam al-Buldân, vol. 5, p. 241, 1399 H ; ‘Azîmâbâdî, ‘Awn al-Ma‘bûd, vol. 8, p. 137, 1415 H.
  26. Al-Himyarî al-Qummî, Qurb al-Isnâd, p. 363, 1413 H ; Al-Kulaynî, Usûl al-Kâfî, vol. 7, p. 47, 1367 SH.
  27. Al-Kulaynî, Usûl al-Kâfî, vol. 7, p. 48, 1367 SH ; An-Nu‘mân al-Maghribî, Da‘â’im al-Islâm, Dâr al-Ma‘ârif, vol. 2, p. 344.
  28. Al-Himyarî, Mu‘jam al-Buldân, vol. 1, p. 254, 1399 H.
  29. Le dirham est une pièce d’argent dont le poids équivaut à environ 2,5 grammes.
  30. Ibn Hazm, Jamharat Ansâb al-‘Arab, p. 140, 1403 H.
  31. Al-Himyarî, Mu‘jam al-Buldân, vol. 1, p. 254, 1399 H ; Ibn al-Jawzî, Al-Muntazam, vol. 1, p. 145, 1412 H.

Bibliographie

  • ‘Âshûrî Langarûdî, Hasan, «Murûrî bar Wasiyyat-nâmiyi Hazrati Fatima Zahra (a)», revue trimestrielle Rah Tuwshi, n° 11, 1401 SH.
  • «Kâtib al-Masîhî: Az-Zahrâ’ ‘âradat az-zulm wa intafadat li-himâyat siyâsat al-haqq al-ilâhî», site du réseau Al-Kawthar, consulté le 9 Azar 1404 SH.
  • «Ustâd ‘Andalîb Hamidânî dar guftugû bâ Shafaqna: Dafni makhfiyâna va shabânayi Hazrati Zahra (s) buzurgtarîn sanadi «mazlûmîyyat va i‘tirâz ast», agence de presse Shafaqna, publié le 3 Azar 1404 SH, consulté le 10 Azar 1404 SH.
  • Al-Allâma Al-Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anwâr, Beyrouth, Mu’assasa al-Wafâ’, 1403 H.
  • Al-Bayhaqî, Ahmad b. Husayn, As-Sunan al-Kubrâ, s.l., Dâr al-Fikr, s.d.
  • Al-Himyarî (Yâqût), Mu‘jam al-Buldân, Beyrouth, Dâr Ihyâ’ at-Turâth al-‘Arabî, 1399 H.
  • Al-Himyarî, ‘Abd Allâh Ibn Ja‘far, Qurb al-Isnâd, chercheur Mu’assasa Âl al-Bayt, Qom, Mu’assasa Âl al-Bayt, 1413 H.
  • Al-Kulaynî, Muhammad b. Ya‘qûb, Usûl al-Kâfî, Ta‘lîq Ali Akbar Ghaffârî, s.l., Dâr al-Kutub al-Islâmîya, 1367 SH.
  • Al-Mizzî, Yûsuf, Tahdhîb al-Kamâl fî Asmâ’ ar-Rijâl, chercheur Bashshâr ‘Awwâd, Beyrouth, Ar-Risâla, 4e éd., 1413 H.
  • Al-Muttaqî al-Hindî, ‘Alâ’ ad-Dîn, Kanz al-‘Ummâl, Tashîh Bakrî Hayyânî et Safwat as-Saqâ, Beyrouth, Mu’assasa ar-Risâla, 1409 H.
  • An-Nu‘mân al-Maghribî, Da‘â’im al-Islâm, chercheur Âsif b. Ali, Le Caire, Dâr al-Ma‘ârif, 1383 H.
  • An-Nûrî, Husayn, Mustadrak al-Wasâ’il wa Mustanbat al-Masâ’il, chercheur Mu’assasa Âl al-Bayt, Beyrouth, Mu’assasa Âl al-Bayt, 2e éd., 1408 H.
  • As-Safadî, Salâh ad-Dîn, Al-Wâfî bi al-Wafayât, chercheur Ahmad Arnâ’ût et Turkî Mustafâ, Beyrouth, Dâr Ihyâ’ at-Turâth, 1420 H.
  • At-Tabarî, Muhammad, Dalâ’il al-Imâma, chercheur Qism ad-Dirâsât al-Islâmîya, Qom, Mu’assasa al-Ba‘tha, 1413 H.
  • Cheikh at-Tûsî, Muhammad, Tahdhîb al-Ahkâm fî Sharh al-Muqni‘a li Cheikh al-Mufîd, chercheur Hasan al-Mûsawî, Téhéran, Dâr al-Kutub al-Islâmîya, 4e éd., 1364 SH.
  • Fattâl An-Niyshâbûrî, Muhammad Ibn Ahmad, Rawdat al-Wâ‘izîn wa Basîrat al-Muta‘azzimîn, Qom, Intishârâti Radî, 1re éd., 1375 SH.
  • Hurr al-‘Âmilî, Muhammad, Wasâ’il ash-Shî‘a ilâ Tahsîl Masâ’il ash-Sharî‘a, chercheur Mu’assasa Âl al-Bayt, Qom, Mu’assasa Âl al-Bayt, 1414 H.
  • Ibn ‘Abd al-Birr, Yûsuf b. ‘Abd Allâh, Al-Isti‘âb fî Ma‘rifat al-Ashâb, chercheur Ali Muhammad, Beyrouth, Dâr al-Jîl, 1412 H.
  • IBN Abî al-Hadîd, ‘Abd al-Hamîd Ibn Hibat Allâh, Sharh Nahj al-Balâgha, Beyrouth, Dâr Ihyâ’ at-Turâth al-‘Arabî, 1385 H.
  • Ibn Ahmad ad-Dûlâbî, Muhammad, Adh-Dhurriyya at-Tâhira an-Nabawîya, chercheur Sa‘d al-Mubârak al-Hasan, Koweït, Ad-Dâr as-Salafîya, 1407 H.
  • Ibn al-Athîr, Ali Ibn Muhammad, Usd al-Ghâba, Beyrouth, Dâr al-Kitâb al-‘Arabî, s.d.
  • Ibn al-Jawzî, ‘Abd ar-Rahmân b. Ali, Al-Muntazam fî Târîkh al-Umam wa’l-Mulûk, chercheur Muhammad ‘Abd al-Qâdir et Mustafâ ‘Abd al-Qâdir, Beyrouth, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîya, 1412 H.
  • Ibn Hazm, Ali b. Ahmad, Jamharat Ansâb al-‘Arab, chercheur lujna min al-‘ulamâ’, Beyrouth, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîya, 1403 H.
  • Ibn Ishâq, Hammâd, Tarkat an-Nabî, chercheur Akram Diyâ’ al-‘Umarî, s.l., s.n., 1404 H.
  • Mu‘izzî Malâyirî, Ismâ‘îl, Jâmi‘ Ahâdîth ash-Shî‘a fî Ahkâm ash-Sharî‘a, sous la direction de l’âyatollâh Borûjirdî, Qom, l’auteur, 1412 H.
  • Murtadâ al-‘Âmilî, Sayyid Ja‘far, As-Sahîh min Sîrat al-Imâm Ali, Qom, Wilâ’ al-Murtadâ, 1430 H.
  • Qâ’imî, Ali, Dar Maktabi Fatima (‘alayhâ as-salâm): Majmû‘a’î az Maqâlât va Sukhanrânî-hâ, Téhéran, Nashri Amîrî, 1377 SH.
  • Siddîqî ‘Azîmâbâdî, Muhammad Ashraf, ‘Awn al-Ma‘bûd: Sharh Sunan Abî Dâwûd, Beyrouth, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîya, 3e éd., 1415 H.
  • Zamânî, Rajab Ali, «Wasâyâ’yi Hazrati Fatima (s)», revue Farhangi Kawthar, n° 69, 1386 SH.