Abd al-Muttalib

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Abd al-Muttalib
Grand-père paternel du Prophète Muhammad (s)
Une vieille photo du cimetière Al-Ma'lât avant qu'il soit démoli par les wahhabites en 1343 H (1925 C)
Une vieille photo du cimetière Al-Ma'lât avant qu'il soit démoli par les wahhabites en 1343 H (1925 C)
Présentation
naissance
décès
martyre
Famille
parentsHachim, Salma
enfantHârith, Abd Allah, Al-Zubayr, Abu Talib, Hamza, Muqawwim (Miqwam), 'Abbas, Dirâr (Darar), Qutham, Abu Lahab ('Uzza), Ghaydaq.
Successeurs du Prophète (s)
Imam Ali (a) . Imam Hasan (a) . Imam Husayn (a) . Imam Husayn (a) . Imam Sajjad (a) . Imam Baqir (a) . Imam Sadiq (a) . Imam Kazim (a) . Imam Rida (a) . Imam Jawad (a) . Imam Hadi (a) . Imam Hasan Askarî (a) . Imam Mahdi (a)


Abd al-Muttalib b. Hachim b. Abd Manaf (en arabe: عبدالمطّلب بن هاشم بن عبد مناف ) (né 127 avant l'Hégire (500 C) - D 45 avant l’Hégire (579 C)) est le grand-père paternel du Prophète Muhammad (s) et un membre influent de la tribu de Quraysh. Il fut aussi l'un des nobles de La Mecque.

Il naquit à Yathrib et immigra vers La Mecque à l'âge de sept ans et devint plus tard un des nobles de cette ville. L'événement étonnant de Compagnons des Éléphants (l’attaque d'Abraha) se déroula pendant son règne à La Mecque.

Généalogie

Abd al-Muttalib est issu de la tribu de Quraysh; il est le fils de Hachim, un de grands nobles de La Mecque à qui la lignée Banu Hachim est reliée. Il est un des descendant du Prophète Ibrahim (a). Sa mère, Salma, fille d’'Amr, est issue du clan Banu Nadjar Khazradj. Ce clan rejoignit les Compagnons du Prophète (s) après son immigration à Médine.[1]

Il est important de noter que tous les Imams des chiites et tous les Talibi (Banu Ali, Banu Ja'far, Banu 'Aqil) sont des descendants d’Abu Talib b. Abd al-Muttalib. Banu 'Abbas, y compris leurs 37 califes abbassides (132 H (656 C) – 750 H (1258 C)) sont des descendants de ’Abbas b. Abd al-Muttalib. Enfin, les 17 califes abbasides de l'Egypte (659 H (1261 C) – 923 H (1518 C)) sont des descendants du 35e calife abbasside en Irak, al-Zahir Billah (622 H (1225 C) – 623 H (1226 C)).[2]

Nom et titres (Kunya)

Le nom d’Abd al-Muttalib fut Shayba et son titre (kunya) fut Abu al-Hârith.[3] Selon les sources historiques, il fut également appelé avec d'autres noms et titres tels que : Âmir, Sayyid al-Bat’hâ', Sâqî al-Hajij, Sâqî al-Ghayth, Ghayth al-Warâ fi al-'Âm al-Judub, Abu as-Sâdat al-'Ashara, Abd al-Muttalib, Hâfir Zamzam,[4] Ibrâhîm ath-Thânî et Fayyâd.[5]

En ce qui concerne le titre d’« Abd al-Muttalib », il est dit que quelques années après la mort de Hachim, Muttalib (l'oncle paternel d’Abd Al-Muttalib) l'emmena de Yathrib à La Mecque.[6] Quand les gens virent Muttalib entrer dans la ville avec un enfant, ils crurent qu’il était l'esclave de Muttalib, acheté de Yathrib. D’où le nom qu’il porta le reste de sa vie : Abd al-Muttalib.[7]

Naissance

Au cours d’un de ses voyages à Yathrib, le père d’Abd al-Muttalib, Hachim, se maria avec Salma, fille de 'Amr b. Zayd, du clan Banu Najjar.[8] Avant la naissance de son fils, il se rendit à Gaza, en Palestine actuel ; il est mort et fut enterré là-bas.[9]

Selon les sources historiques diverses, avant son départ à La Mecque,[10] Abd al-Muttalib vécut avec sa mère à Médine pendant sept ans ou plus.[11]

Positions à La Mecque

Muttalib hérita le statut de son père et fut nommé le chef de Quraysh. Quelque temps plus tard, il mourut au Yémen dans une région appelée Radman et le statut qu'il avait hérité de son père est passé à Abd al-Muttalib, son neveu. En raison de sa magnanimité, de sa bonne gestion et de ses stratégies, Abd al-Muttalib devint très vite un noble à La Mecque. Il devint célèbre et Quraysh reconnut également sa noblesse.[12]

Personnalité d’Abd al-Muttalib

Al-Ya'qûbî dit :

Abd al-Muttalib était un noble incomparable de la tribu de Quraysh, car Dieu lui avait accordé la magnanimité. Il ne l'avait jamais accordé à quelqu’un d'autre. Dieu étouffa sa soif du puits de ZamzamLa Mecque) et Dhu al-Harm (à Tâîf). Quraysh le nomma arbitre pour [les problèmes liés à] leur richesse. Il nourrissait les gens en période de famine, tant qu'il avait même pu nourrir les oiseaux des montagnes.

À cet égard, Abu Talib dit :

"Lorsque les mains des joueurs se mettent à trembler (c'est-à-dire au moment même où les généreux deviennent avares), nous donnons aux gens autant de nourriture que même les oiseaux peuvent se nourrir de ce qui en reste."

Abd al-Muttalib ne vénérait jamais les idoles et croyait à l'unité de Dieu. Il était fidèle à ses promesses et inaugura plusieurs traditions dont quelques-unes furent mentionnées dans le Coran.[13]

Al-Ya'qûbi cite une narration du Prophète (s) :

"Dieu ressuscitera mon grand-père, Abd al-Muttalib, aux allures des prophètes et à la gloire des rois ".[14]

Religion et sa foi

Selon certains rapports, Abd al-Muttalib était monothéiste et adhérait à la religion de Hanîf (une religion qui prend racine dans le fitra ou à la nature humaine et se réfère à la religion propagée par tous les prophètes dits monothéistes, depuis Adam (a) jusqu'au Prophète Muhammad (s)). Al-Mas'ûdî, l’historien de 3ième siècle de l’Hégire, constate qu’il existe certains désaccords sur la religion d’Abd al-Muttalib et un des hypothèses valables est que ni 'Abd al-Muttalib, ni les autres ancêtres du Prophète (s) n’étaient des idolâtres.[15]

Cheikh as-Sadûq rapporte de l'Imam Ja'far as-Sâdiq (a) que le Prophète (s) dit à l'Imam Ali (a) :

« Abd al-Muttalib n’a jamais pratiqué les jeux (de hasard, d’argent), ni vénéré les idoles; il affirmait qu’il croyait à la religion de son ancêtre, Ibrâhîm.[16]

Compagnons de l'éléphant

Article principal : 'Âm al-Fîl .

Selon les rapports historiques, l'attaque d'Abraha à la Mecque, connue sous le nom de Compagnons de l'éléphant (Ashâb al-Fîl), fut contemporaine avec la jeunesse d’Abd al-Muttalib.

Abraha s’ouvra la marcha du Yémen vers La Mecque avec une armée d'éléphants afin de détruire la Kaba.[17] L'armée d'Abraha pilla les chameaux de Quraysh. Pour cette raison, une rencontre entre Abd al-Muttalib et Abraha fut organisée au cours de laquelle Abd al-Muttalib ne demanda rien sauf la libération de ses chameaux.

Abraha dit :

« Je pensais que vous veniez négocier sur la Kaba ».

Abd al-Muttalib répondit:

« Je suis le maître des chameaux, et cette maison (c'est-à-dire la Kaba) a son propre Maître ».

Il retourna ensuite à La Mecque et dit aux gens d'aller dans les montagnes[18] et de prendre leurs affaires avec eux. Le lendemain, une énorme volée d'oiseaux attaqua l'armée d'Abaraha. Seul, quelques hommes de cette armée survécurent qui s’enfuirent.[19]

Creuser le puits de Zamzam

Article principal : Zamzam.

Selon les documents historiques sur La Mecque, avant la conquête de Qusay b. Kilâb, le grand-père d’Abd al-Muttalib, la tribu Jurhum régnait sur la Mecque. L'oppression de cette tribu contre les autres provoqua un soulèvement. À la fin, la tribu Khuzâ'a les vainquit. Umar b. Harith, le chef suprême de Jurhum, entra dans la Kaba et cacha tous les bijoux et les cadeaux précieux donnés à la Kaba, dans le puits de Zamzam et il le remplit de terre.

Des années plus tard, Abd al-Muttalib tenta de trouver le puits. Il est dit qu’il reçut en songe l'ordre de creuser le puits. Il fouilla donc Zamzam, trouva les bijoux et les dépensa pour la Kaba. Ainsi, Zamzam se remplit d’eau à nouveau.[20]

Vœu d’Abd al-Muttalib

Il est dit qu’Abd al-Muttalib se confronta à la contestation et à l'obstruction de Quraysh après avoir décidé de creuser le puits. Il fit un vœu d'après lequel si Dieu lui accorde dix fils, il en sacrifiera un à côté de la Kaba. Dieu Tout-Puissant, le bénit avec dix fils. Il tira au hasard le nom d'un d’entre eux; celui-ci fut Abd Allah, le père du Prophète Muhammad (s) ; mais au final il sacrifia cent chameaux à sa place.

Ali Dawânî estime que cette histoire n'est pas vraie et qu'elle fut composée par les Omeyyades. Il argue que ce rapport comprend une faible chaîne de transmetteurs parmi lesquels se trouvent des personnes inconnues. De plus, le fait de sacrifier ses enfants s'enracine dans les traditions païennes, alors qu’Abd al-Muttalib était monothéiste. Il croit que les Omeyyades fabriquèrent cette histoire afin de réduire le statut de l'Imam Ali (a) en endommageant sa noblesse ancestrale.[21]

Traditions Inaugurées par Abd al-Muttalib

Dans son livre, al-Khisâl, Chaykh As-Sadûq rapporta un hadith de l'Imam Ja'far as-Sâdiq (a) dans lequel le Prophète (s) d'adresse à l'Imam Ali (a)  :

"Abd al-Muttaliba a établi cinq traditions à l’époque de Djahiliyya (l'Ère de l'Ignorance) qui devinrent obligatoires par Allah dans l'Islam: Il a interdit aux fils d'épouser les femmes de leur père, ce que Allah dit dans le Coran :
«وَ لا تَنْکِحُوا ما نَکَحَ آباؤُکُمْ مِنَ النِّساءِ»
Et n'épousez point celle des femmes qu'ont épousées vos pères[22]

Il a trouvé un trésor (cela pourrait être le trésor caché dans puits de Zamzam) et en a donné un cinquième aux pauvres [23]
Dieu dit dans le Coran:

«وَ اعْلَمُوا أَنَّما غَنِمْتُمْ مِنْ شَیءٍ فَأَنَّ لِلَّهِ خُمُسَهُ»
quelque chose que vous preniez, en butin, sachez que le quint [en] appartient à Allah[24]

Quand il a creusé Zamzam, il l'a nommé Siqâyat al-Hâjj (boisson pour les pèlerins-hâji) et Dieu dit :

«أجَعَلْتُمْ سِقایةَ الْحاجِّ وَ عِمارَةَ الْمَسْجِدِ الْحَرامِ کَمَنْ آمَنَ بِاللَّهِ وَ الْیوْمِ الْآخِرِ»
Ferez-vous de la charge d'abreuver les Pèlerins et du services (?) de la Mosquée Sacrée [des devoirs] comparables à [ceux de ] celui qui croit en Allah et au Dernier Jour, et mène combat dans le chemin d’Allah ?[25]

Abd al-Muttalib a déterminé le prix du sang (diya) d’un homme tué, équivalent de cent chameaux ; ce que Dieu a également appliqué dans l'Islam.

C'est également le cas du nombre de la circumambulation (tawâf) autour de la Kaba que les Quraychites ignorer auparavant. Abd al-Muttalib a fixé le nombre de tawâf à sept et Dieu a appliqué le même nombre de circumambulation dans l'islam."[26]

Al-Ya'qûbî écrit:

Il a établi des traditions que le Prophète (s) a exécutées, plus tard et pour lesquelles des versets ont été révélés :

La loyauté aux engagements, déterminer cent chameaux pour le prix du sang d’un homme, l’interdiction du mariage avec les mahârim (le tabou d'inceste), l’interdiction d'entrer dans une maison par son toit, l'amputation de la main du voleur, désapprouver la tradition de tuer ses filles, Mubâhala (l’ordalie), l’interdiction de boire du vin, l’interdiction d'adultère, infliger une punition pour la loterie, l'obligation d'être vêtu pour faire la circumambulation autour de la Kaba, le respect des invités, fournir les dépenses du Hajj par l'argent légitime, le respect des mois Harâm, éviter l'ostentation et l'hypocrisie."[27]

Décès

Selon les rapports et les narrations, le Prophète (s) avait huit ans lorsque Abd al-Muttalib est décédé à l'âge de quatre-vingt-deux ans, ou cent huit ans, ou cent quarante ans.[28]

Il est dit qu'avant sa mort, Abd al-Muttalib rassembla ses filles et leur dit:

«Pleurez pour moi et récitez moi des élégies que vous voudriez lire sur mon cadavre après ma mort. Je voudrais les entendre avant mourir».

Elles pleuraient et chacune récitait alors ses élégies.

Il est rapporté par Umm Ayman que le Prophète (s) suivait le cadavre de Abd al-Muttalib lors de ses funérailles et pleurait jusqu'à ce qu'on l’entera à côté de son grand-père, Qusay b. Kilâb, dans le quartier d'al-Hajun.[29]

Enfants

Abd al-Muttalib avait dix fils : Harith, 'Abd Allah, Al-Zubayr, Abu Talib, Hamza, Muqawwim (Miqwam), 'Abbas, Dirâr (Darar), Qutham, Abu Lahab ('Uzza), Ghaydaq[30] et six filles : Atika, Safiyya, Umama, Barra, Arwa et Umm Hakim (al-Bayda).[31]

A l’exception d’Abbas, d'Abu Talib et de Saffîyya, aucuns des oncles et des tantes paternels du Prophète (s) ne se convertirent à l'islam.[32]

Voir aussi

Références

  1. Ibn Athîr, Usd al-Ghâba fî Ma’rifat as-Sahâba (en arabe), p.151, vol. VI, Edition Dâr al-Fîkr, Beyrouth,1409 H,
  2. Âyatî Muhammad Ibrâhîm,Târîkh-i Payâmbar-i Islam, p.154, Téhéran 1353 HS.
  3. Ibn 'Abd al-Birr, al-Istî’âb fî ma’rifat al-As'hâb (en arabe), une Recherche d'Ali Muhammad al-Bajâwî, Dâr al-Jalîl, p. 27, v.I, Beyrouth, 1412 H (1992 C).
  4. 'Allama Majlisi, Bihâr al-Anwâr, vol. XV, p.128
  5. Ya'qûbî, Târikh al-Yâqûbî (en arabe) , p11, Vol.II, Beyrouth, 1379 H
  6. At-Tabarî, Târikh at-Tabarî (en persan), Traduit de l'arabe par Abû al-Qâsim Pâyandeh, vol. III , p. 182, Téhéran, Editions Asâtir, 1375 SH.
  7. Rasûlî Mahallâtî , Sayyid Hâchîm, Zindegânî-yi Muhammad (s), en persan (une traduction de as-Sîrat al-Nabawiyya), vol I, p. 198, Editions Kitâbchî, Téhéran, 1375 HS,
  8. Al-Balâdhurî, Al-Ansâb al-Ashrâf (en arabe), une recherche de Mumammad Bâqir al-Mahmûdî, p. 65, vol. I, 1974, Beyrouth
  9. Al-Balâdhurî, Al-Ansâb al-Ashrâf (en arabe), une recherche de Mumammad Bâqir al-Mahmûdî, p 65, vol I,1974, Beyrouth
  10. Rasûlî Mahallâtî, Sayyid Hâchîm, Zendegânî-yi Muhammad (s) en persan (une traduction de as-Sîrat al-Nabawiyya), p. 91, vol. I, Editions Kitâbchî, Téhéran, 1375 HS,
  11. Ibn Hichâm, Sîrat an-Nabawîyya , une recherche de Mustafâ as-Saqâ, Dâyirat al-Ma'ârif, p. 137, vol. I, Beyrouth,
  12. Ibn Sa’d, at-Tabaqât al-Kûbrâ, traduit en persan par Mahmûd Mahdawî Dâmghânî, vol 1, p 77, Éditions Farhang wa Andîsheh, Téhrén, 1374 HS,
  13. Al-Ya'qûbî, Târîkh-i Ya’qûbî, traduit de l’arabe en persan par Mahmûd Âyatî, vol.I, p. 363, Téhéran
  14. Al-Ya'qûbî, Târîkh-i Ya’qûbî, traduit de l’arabe en persan par Mahmûd Âyatî, vol. I, p. 363, Téhéran
  15. Ali b. al-Husayn al-Mas'ûdî, Murawwij adh-Dhahab wa Ma'âdin al-Jawhar, vol. II, p 109, Qom, Dâr al-Hijra, 1409 H.
  16. Cheikh as-Sadûq, Khisâl, vol I, p. 455, traduit de l’arabe en persan par Jâ'farî, Jâmi’iyi Mudarrisîn, Qom, 1362 HS.
  17. Abû Hanîfa Ahmad b. Dînawarî, Akhbâr at-Tiwâl, traduit de l’arabe en persan par Mahmûd Dâmghânî, Téhéran, Edition Ney, 1371 HS.
  18. At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa-l-Mulûk, vol. 2, p. 134, Beyrouth, Edition Dâr at-Turâth, 1387 H.
  19. Ibn Hichâm, Sîrat an-Nabawîyya, une recherche de Mustafâ as-Saqâ, Beyrouth, Dâyirt al-Ma'ârif, vol 1, p 137,
  20. Ibn Kathîr ad-Dimashqî, Al-Bidâya wa an-Nihâya, vol II, p. 244
  21. Dawânî Ali, Târîkh-i Islam az Âghâz tâ Hijrat, p.54 Qom, edition Daftar-I Intishârâti Islâmi, 1373 HS.
  22. Coran, Sourate an-Nisâ, verset 22, traduction de Blachère, p.108.
  23. Musavî Gharawî Muhammad Hâdi, Târikh-i Tâhqîqî-yi Islam, traduction en pesan par Husayn Ali 'Arabî, vol.I, p. 206, 1327 HS.
  24. Coran, Sourate al-Anfal , verset 41, traduction de Blachère, p. 206.
  25. Coran , Sourate At-Tawba, verset 19, traduction de Blachère, p. 215.
  26. Cheikh as-Sadûq, Khisâl, vol I, p. 455, traduit de l’arabe en persan par Jâ'farî, Jâmi’iyyi Mudarrisîn, Qom, 1362 HS.
  27. Mûsavî Gharawî Muhammad Hâdi, Târikh-i Tâhqîqî-yi Islam, traduit en pesan par Husayn Ali Ârabî, vol.I, p. 207, 1327 HS.
  28. Ibn al-Jawzî, al-Muntazam fi at-Târîkh, vol. II, p. 282, Beyrouth, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîyya, 1412 H
  29. Ibn Athîr, Usd al-Ghâbah fi Ma’rifat as-Sahâbah, vol I, p. 123, Beyrouth, Dâr al-Fikr, 1409 H,
  30. Mutahhar b. Tâhi Muqaddasî, Âfarînish wa Târîkh, traduit en persan par Muhammad Ridâ Shafî’î Kadikanî, Téhéran, Edition Âgah, 1374 HS.
  31. Mutahar ibn Tâhi Muqaddasî, Âfarînish wa Târîkh, traduit en persan par Mohammad-Reza Shafiei Kadkani, Téhéran, Edition Âgah, 1374 HS.
  32. Mutahar ibn Tâhi Muqaddasî, Âfarinish wa Târîkh, traduit en persan par Muhammad Ridâ Shafî’î Kadikanî, Téhéran, Edition Âgah, 1374 HS.

Bibliographie

1-Al-Coran al-Karîm

2-Ibn al-Athîr,Abu al-Hasan ,Usd al-Ghâba fî M’rifat al-Sahabi,Biyrut,Dar al-Fikr,1409 H

3-Ibn al-Athîr al-Jazarî, Al-Kâmil fi at-Târîkh,Tihrân,Muassiyi Matbuat al-'lmî,1371 sh

4-Ibn al-Jawzî,al-Muntazam fî Târîkh al-Umam wa Muluk,Biyrut,Dar al-kutub al- 'lmîyi,1412 H