Nahj al-Balagha

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Nahj al-Balâgha
Traduction française de Nahj al-Balâgha
Traduction française de Nahj al-Balâgha
légendeTraduction française de Nahj al-Balâgha
auteurL'Imam Ali (a), recueilli par Sayyid ar-Radî
genreHadiths
langueArabe
daterecueilli en quatrième siècle de l'hégire
volumes1
traducteurUn groupe de spécialistes musulmans, revue et corrigée par Dr. Sayyid Attia Abul Naga
chapitres principaux
  1. les sermons: 239 ou 241
  2. les lettres: 79
  3. les paroles courtes et profondes (qisâr): 480


Nahj al-Balâgha (en arabe: نهج البلاغه ; La Voie de l'Éloquence) est une anthologie de paroles et écrits de l'Imam Ali (a), compilée par As-Sayyid ar-Radî à la fin du 4ème siècle H. (achevée en 400 / 1009-1010). Les critères pour sélectionner les dictons étaient l'éloquence des paroles.

L'éloquence dans cette compilation est à un niveau si élevé que As-Sayyid ar-Radî – grand poète, un homme distingué de la littérature et maître de grandes oeuvres – a considéré cette compilation comme un honneur pour lui-même.

Nahj al-Balâgha est divisé en trois parties: les sermons, les lettres et les énoncés. Tout au long des sermons, l’Imam (a) appelle les gens à obéir aux ordres de Dieu et à abandonner les interdictions; dans ses lettres, il conseille ses agents d'observer les droits des individus.

Kalimât al-Qisâr (Les paroles courtes et profondes) de Nahj al-Balâgha constituent une collection d’expressions de sagesse, déclarée à l'apogée de l'éloquence.

Ce livre a été traduit en plusieurs langues et un certain nombre de savants chiites et sunnites ont écrit des commentaires à son sujet.

La date et l'intention d'écrire le livre

La date de compilation

Selon le rapport de Âqâ Buzurg Tihranî, Sayyid ar-Radî a fini d'écrire le livre en 400 H.[1]

L'intention d'As-Sayyid ar-Radî pour réunion les mots de l'Imam Ali

As-Sayyid ar-Radî écrit dans l'introduction de Nahj al-Balâgha:

"Au début de ma vie d'adulte, à l'aube de la jeunesse, j'ai commencé à écrire Khasâ'is al-A'imma (خصائص الائمه) sur les caractéristiques des Imams, comprenant le compte de leurs vertus et les chefs-d'œuvre de leurs énoncés... à la fin du livre, j'ai rajouté un chapitre sur les paroles d'Amir al-Mu'minîn Ali (a), ses conseils, ses énoncés, sans prendre en compte ses longs discours et sermons, et ses lettres détaillées.
Un certain nombre de mes amis et frères spirituels, tout en étant stupéfiés de ses expressions délicates et épanouies, ont admiré le contenu de ce chapitre et m'ont demandé de réaliser un livre qui rassemblerait toutes déclarations d'Amir al-Mu'minîn, comprenant ses diverses paroles tels que ses sermons, ses lettres, ses conseils, et ses traités éthiques. J’ai répondu à leur appel".[2]

Nommer Nahj al-Balâgha

«Nahj» signifie "chemin lumineux", Nahj al-Balâgha[3] donc signifie «chemin lumineux de l'éloquence». Dans la préface du livre, As-Sayyid ar-Radî déclare:

"J'ai appelé ce livre Nahj al-Balâgha (La Voie de l'Éloquence) parce qu'il ouvre les portes de l'éloquence à celui qui le lit et parce qu'il appelle ceux qui le cherchent ... Dans ce livre, il y a de merveilleuses discussions sur tawhîd (l'unicité de Dieu), et "'adl" (la justice) et la dissemblance de Dieu le Très-Haut à toute créature ; dans la manière dont il est écrit, il y a à étancher tout soif [de connaissance], à guérir tout malade [de l'impiété] et à supprimer tout doute et hésitation de cœur".[4]

Cheikh Muhammad 'Abduh, l'ancien mufti de l'Egypte et un savant sunnite, a écrit dans l'introduction de son commentaire sur Nahj al-Balâgha:

«Je ne connais pas un meilleur nom [pour ce livre] capable à indiquer mieux son sens ... Il n’est pas dans ma compétence de décrire ce livre mieux que ce que ce nom indique ...».[5]

Contenu de Nahj al-Balâgha

As-Sayyid ar-Radī rassemble les déclarations de l'Imam Ali (a) en trois catégories et écrit :

«Grâce à Dieu, j'ai rassemblé d'abord ses sermons merveilleux, puis ses lettres agréables, et enfin ses énoncés et ses paroles sur les bonnes manières (adab)».

As-Sayyid ar-Radî écrit dans la préface du livre, que si dans certains chapitres il y a des passages qui ne sont pas harmonieux entre-eux, c'est parce que ce qui a été prise en compte dans leur ordre, n'est pas la cohérence mais l'éloquence et la beauté.
Il mentionne également que la raison de l'incertitude dans certains termes et phrases est la différence et la divergences dans les diverses narrations rapportées.[6]

Nahj al-Balâgha est donc divisé en trois parties:

  1. les sermons
  2. les lettres
  3. les paroles courtes et profondes (qisâr)

Chaque texte appraît dans le livre par un numéro. Mais le nombre des textes de chaque partie peut être différent d'une édition à l'autre. Par exemple selon la numérotation de al-Mu'jam al-Mufahras li-Alfâz Nahj al-Balâgha, il ya 241 sermons, 79 lettres, et 480 énoncés dans ce livre.[7]

Sermons

Nahj al-Balâgha est une encyclopédie de la culture islamique, comprenant les thématiques comme la théologie, le monde des anges, la création de l'univers, la nature de l'homme, les bons et les oppresseurs, les peuples, etc. Mais le point le plus important est que l'Imam (a) ne voulait pas enseigner les sciences naturelles et la zoologie ou expliquer les points philosophiques ou historiques.[8]

Son intention en mentionnant ces questions était le même que le Coran qui prêche, tout en utilisant des concepts tangibles et rationnels qui sont compréhensibles pour le public. Ainsi, il les prend peu à peu à la destination qu' ils doivent arriver – devant Dieu le Tout-Puissant.

Dans ces sermons, lorsqu'il s'agit de la création du ciel, de la terre, du soleil, de la lune, des étoiles et des montagnes, l'Imam Ali (a) enseigne que ce que Dieu a donné aux créatures est le bien pur, mais ce sont les humains ingrats qui ne reconnaissent pas la vérité de ces bénédictions. Ils se détournent du chemin de Dieu vers le chemin du Satan et utilisent la grâce divine pour provoquer le mal et la sédition.

Lorsqu'il s'agit de l'histoire du peuple du passé, l’Imam (a) enseigne aux gens que l'histoire est un miroir dans lequel on peut voir le reflet du passé et du vécu et on peut en tirer des leçons ; mais ce serait qui, qui en tirerait des leçons? Il invite les gens à regarder les traces qu'ont fait les peuples du passé, les peuples disparus et endormis sous la terre; il invite les gens à suivre les bonnes actions de ces peuples et à éviter les mauvaises œuvres que ceux-ci ont effectuées, ce qui les a conduit à l'anéantissement.[9]

Tout au long de ces prédications, l'Imam (a) réfléchit aussi à ses compagnons, à leurs états et à leurs actes, et tout à coup un tas de tristesse et de chagrin envahit son cœur; cela lui arrive quand il tourne son regard clairvoyant des gens qui sont assis au pied de sa chaire à ceux du passé, du temps du Prophète (s) et de ses compagnons sincères et croyants qui préféraient la victoire de la religion aux avantages de ce monde grâce à leur pure croyance en Dieu et au jour de la Résurrection.

Il (a) se tourne alors vers son auditoire et se demande de ce qui leurs est arrivé après moins de trente ans de ce temps – un espace aussi court – pour que certains prétendants être musulmans se soit assis sur le siège des vrais musulmans? Des gens qui sont attirés par ce monde et qui ont oublié Dieu et désobéissent leur Imam.

Il se demande où sont passés ceux qui étaient fiers et honorés d'avoir donné des martyrs et ceux qui souhaitent tomber en martyr sur le chemin de Dieu? Il se demande pourquoi ces gens qui se sont rassemblés autour de lui préfèrent le confort au martyre sur le chemin de la foi et essaient de passer cette tâche religieuse à quelqu'un d'autre?
Il réfléchit à l'égalité et le sacrifice de soi des musulmans au début d'islam, quand les gens préféraient les autres à eux-mêmes et essayaient de se protéger et s'épargner des corruptions et des richesses matérielles de ce monde. Il se demande pourquoi ces gens sont devenus (à con époque) des gardiens des trésors mondains et des adorateurs du monde d'ici-bas?

Ceux-ci et des dizaines d'autres réflexions de ce genre constituent le contenu des sermons de l’Imam Ali (a) dans ce livre.[10]

Lettres

Les lettres rassemblées dans ce livre sont constituées, pour la plupart, des ordres adressés aux dirigeants; elles sont souvent à propos de sujets comme : comment traiter les gens et comment protéger le trésor public ; comment considérer les avantages de la société dans les dépenses, etc.

Cependant, le ton et le contenu de ces lettres ne sont pas comme si elles étaient écrites par le gouverneur de la moitié du monde à cette époque-là ; mais elles reflètent plutôt les préoccupations d'un parrain gentil, âgé et expérimenté qui a l'intention d'enseigner à ses jeunes enfants comment combattre les problèmes au cours de la vie.[11]

Aphorismes

Dans cette partie du livre, une sélection des paroles courtes et sages de l'Imam Ali (a), ses conseils et ses réponses aux questions sont rassemblés.[12]

Traductions

De nombreuses traductions ont été faites de Nahj al-Balâgha en persan (près de 40 différentes traductions), en urdu, en turc, en anglais (près de 13 différentes traductions), en espagnol, en allemand, en français et d'autres langues. En voici certaines :

  1. Traduction en français par un groupe de spécialistes musulmans, revue et corrigée par Dr. Sayyid Attîa Abul Naga
  2. Traduction et commentaire en persan par 'Alīnaqī Fayd al-Islam.
  3. Traduction en anglais par Sayyid 'Alî Ridâ.
  4. Traduction en ourdou par Sayyid 'Alînaqî Naqawī.
  5. Traduction en turc par Abdülbaki Gölpınarlı.

Commentaires

De nombreux commentaires ont été écrits sur Nahj al-Balâgha dont certains ne sont plus disponibles aujourd'hui. Ces commentaires qui sont disparu aujourd'hui sont toutefois mentionnés dans les listes des bibliographies d'autres commentaires ; par exemple, le livre Kitâbnâme-yi Nahj al-Balâgha mentionne plus de 300 œuvres dans différentes langues écrites sur Nahj al-Balâgha, et encore cette liste est d'après l'auteur, incomplète.[13] Les références suivantes presentent quelques commentaires importants en persan et en arabe, aujourd'hui disponibles.

En persan

  1. Commentaire (Sharh) de Nahj al-Balâgha par Ibn Abî al-Hadîd (636/1239 – 679/1280), traduit par Ghulâm Ridâ Layiqî.
  2. Commentaire (Sharh) de Nahj al-Balâgha Ibn Maytham, Kamâl ad-Dîn Maytham ‘Ali b. Maytham. al-Bahrânî; traduit par Qurbân ‘Ali Muhammadi Muqaddam, ‘Ali Asghar Nawâyî Yahyâ Zâdih.
  3. Traduction et commentaire de "Nahj al-Balâgha" par Muhammad Taqî Jafarî.

En arabe

  1. Commentaire (Sharh) de Nahj al-Balâgha par Kamâl ad-Dîn Maytham b. 'Ali b. Maytham al-Bahrânî.
  2. Minhaj al-Bara'a Fi Sharh Nahj al-Balâgha par Habîb Allah al-Hâshimî al-Khu'î (1268 - 1324 H.)
  3. Commentaire (Sharh) de Nahj al-Balâgha li Ibn Abi al-Hadîd; recherche et édition par Muhammad Abu al-Fadl Ibrahim.
  4. Minhâj al-Barâ'a Fi Sharh Nahj al-Balâgha par Qutb ad-Dîn ar-Rawandî; recherché par Aziz Allah al-'Atarudi.
  5. Hadâ'iq al-haqâ’iq fi Sharh Nahj al-Balâqa, par Qutb ad-Dîn al-Kaydarî al-Bayhaqî ; recherche par ‘Azizallah al-‘Atarudî. Fin de rédaction du livre: 576 h.l.

Impacts des paroles d'Imam Ali (a) dans la littérature arabe et persane

L'influence des paroles de l'Imam Ali sur la littérature persane est tout à fait remarquable. Sayyid Ja'far Shahîdî, l'un des traducteurs de Nahj al-Balâgha considère ce livre du point de vue de son importance, comme le second livre après le Saint Coran. C'est le livre le plus cité par les auteurs et les penseurs classiques de l'Iran qui apprennent de lui l'éloquence. Ceci est observable en particulier dans les travaux de Nasir Khusraw et Ferdawsi.

On peut voir cet impact encore plus fort dans la littérature arabe. Les auteurs arabes après l'Islam, ont utilisé les paroles de l'Imam Ali comme un critère d'eloquence et d'esthétique dans leurs œuvres. Parmi eux, on peut citer 'Abd al-Hamîd b. Yahyâ 'Āmiri, Abu 'Uthman Jâhiz, Ibn Nubâta, Abû Ishāq Sābi et Ibn Abī l-Hadīd.

Références de Nahj al-Balâgha

Certains érudits sunnites, comme Ibn Khalkân[14] (m. 681) et Dhahabī[15] (m. 748 H.), doutaient de la vérité des références de Nahj al-Balâgha aux paroles de l'Imam Ali en croyant et pensaient qu'il était consitué les paroles de Sayyid ar-Radî, le compilateur, lui-même.

Les réponses aux doutes

Après son commentaire sur le sermon de Shiqshiqiyya, Ibn Abi al-Hadîd (d. 656 H.) raconte une histoire qui vient des doutes des gens [à propos de la source de ce livre], auxquels il donne des réponses précises que voici :

En 603 h. / 1206-1207, j'ai entendu de la part de mon professeur Musaddiq b. Shabib al-Wasitî cela:
«Je récitais ce sermon (le sermon de Shiqshiqiyy) pour Abd Allah b. Ahmad connu sous le nom de Ibn Khashâb ...
je lui ai alors dit:
«Est-ce que vous considérez que l'attribution de ce sermon à l'Imam 'Ali (a) est fausse? Il m'a répondu :
«Je jure devant Dieu que je sais que ces mots sont les siens, comme je sais que tu es Musaddiq.» Alors je lui ai dit :
«Beaucoup de gens disent que ces sermons appartiennent à As-Sayyid ar-Radî, que la miséricorde de Dieu soit sur lui.» Il m'a répondu :
«Ar-Radî ou toute autre personne, est incapable d'écrire ses discours dans ce style! Nous avons lu les traités d'ar-Radî, et nous connaissons son style en prose. Ce dernier n'a rien rajoutée à ce livre, ni de bon ni de mauvais.»
Puis il a continué: «Je jure devant Dieu que j'ai vu ces sermons dans les livres dantant 200 ans avant que As-Sayyid ar-Radî soit né, et je connais l'écriture de l'auteur, et je sais auquel savant et auquel homme de la littérature il appartient, [tout cela date] bien avant que Abu Ahmad, le père d'ar-Radî, soit né!»[16]
Ibn Abi al-Hadîd continue :
"J'ai vu beaucoup de ces sermons dans les écrits de notre professeur Abu al-Qâsim al-Balkhî, le chef de mu'tazilites de Baghdad. Il a vécu pendant le règne de Muqtadir avant la naissance de ar-Radī. J’ai également vu de nombreux de ces sermons dans al-Insâf, la célèbre œuvre d'Abu Ja'far b. Qubba, l'un des théologiens des chiites imamites. Il était un étudiant de Shaykh Abu l-Qâsim al-Balkhi, que la miséricorde de Dieu soit sur lui. Il est décédé avant qu' ar-Radî soit né". [17]

En plus des réponses mentionnées [celles qui se trouvent entre les commentaires de Nahj al-Balâgha] tels que la réponse d'Ibn Abî al-Hadīd, de nombreux chercheurs ont essayé de rédiger des livres indépendants sur les références de toutes les énonciations de Nahj al-Balâgha. Ces références listent les paroles de l'Imam 'Ali dans les livres datant d'avant la naissance d'As-Sayyid ar-Radî et as-Sayyid al-Murtadâ, contemporain avec eux, même peu après eux. Ils montrent, de manière claire que les doutes portés sur le compilateur de ces paroles, As-Sayyid ar-Radî ou as-Sayyid al-Mourtadâ, sont sans fondement.

Voici certains travaux éffectué sur les références de Nahj al-Balâgha, ci-dessous:

  1. Istinad Nahj al-Balâgha par 'Alikhân 'Arshî, traduction et notes marginales par Murtadâ Ayatullah Aadi Shirazi.
  2. Masâdir Nahj al-Balâgha wa Asânidah par Sayyid Abd al-Zahrâ al-Husaynî al-Khatib.

Mustadraks (suppléments)

Puisque Nahj al-Balâgha est seulement une sélection de paroles de l'Imam Ali (a) et pas la totalité de celles-ci, certains chercheurs ont tenté par conséquent, de les rassembler entièrement. Voici quelques exemples de ces efforts, ci-dessous:

  1. Tamam Nahj al-Balâgha mimma awradah ash-Sharif ar-Radī Athar Mawlânâ al-Imam al-Mu'minîn Amir 'Ali b. Abi Talib (a), étudié et complété par Sadiq al-Musawî, porté à prouver l'authenticité du livre de Muhammad 'Assaf; référencé et corrigé par Farîd al-Sayyid.
  2. Nahj as-Sa'âda Fi Mustadrâk Nahj al-Balâgha bâb al-kutub wa ar-rasâ'il, écrit par Muhammad Baqîr al-Mahmûdî, corrigé par Aziz Âl Tâlib.
  3. Nahj as-Sa'âdah fi Mustadrak Nahj al-Balâgha Bâb al-Khutab Wa al-Kîlam, écrit par Muhammad Baqîr al-Mahmûdî, corrigée par Aziz Âl Tâlib.
  4. Mastadrak Nahj al-Balâgha ..., al-Hâdî al-Kâshîf al-Ghitâ'.

Voir aussi

Lien externe

Téléchargez le livre Nahj al-Balâgha en français

Références

  1. Tihrânî, adh-Dharî'a, vol. XXIV, p. 413.
  2. L'introduction de Sayyid ar-Radî à Nahj al-Balâgha, Traduction de Âyatî.
  3. Shahîdî, L'introduction de la traduction de Nahj al-Balâgha.
  4. L'introduction de Sayyid ar-Radî à Nahj al-Balâgha, Traduction de Âyatî.
  5. 'Abduh, Le Commentaire de Nahj al-Balâgha, p. 10.
  6. L'introduction de Sayyid ar-Radî à Nahj al-Balâgha, Traduction d' Âyatî.
  7. Voir: Muhammadî, Sayyid Kazim; Dashti, Muhammad, Al-mu'jam al-Mufahras li-Alfâz Nahj al-Balâgha, Qom: Publication de l'Imam Ali (a), 1369.
  8. Shahîdî, L'introduction de la traduction de Nahj al-Balâgha.
  9. Shahîdî, L'introduction de la traduction de Nahj al-Balâ gha.
  10. Shahîdî, L'introduction de la traduction de Nahj al-balagha.
  11. Shahîdî, L'introduction de la traduction de Nahj al-Balâgha.
  12. Shahîdî, Nahj al-Balâgha, p.361.
  13. Ustâdî, Ridâ, Kitâbnâme Nahj al-Balâgha, p. 3-4.
  14. Cf.: Ibn Khalkan, Wafayat al-A'yan wa Anba' Abna' az-Zamân, vol. III, p. 313.
  15. Cf. Dhahabi, Siyar a'lam al-nubala', vol. XVII, p. 589.
  16. Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, vol. I, p. 205.
  17. Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, vol. I, p. 205-206.