Sourate al-Jinn
Sourate al-Jinn | |
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Nombre de la sourate | 72 |
Juz' | 29 |
Révélation | |
Ordre de la révélation | 40 |
Mecquoise/Médinoise | Mecquoise |
Statistiques | |
Nombre des versets | 28 |
Nombre des mots | 286 |
Nombre des lettres | 1 109 |
Sourate al-Jinn (en arabe : سورة الجن) ou la sourate Djinn est la 72e sourate du Coran. C'est une sourate mecquoise située dans le chapitre (Juz’) 29. Le nom de la sourate est tiré du premier verset et qu’elle parle des questions au sujet des djinns. Elle fait allusion aux certaines superstitions des gens à propos des djinns et les répond. Selon cette sourate, l'invitation du Prophète (s) à l'islam incluait les djinns ainsi que les humains et il aussi exposait l’islam aux djinns.
Le verset 18 intitulé « al-Masâjid li-llâh » et les versets 26 et 27 sur l'infaillibilité des prophètes (a) sont parmi les versets célèbres de cette sourate.
Concernant le mérite de la récitation de la sourate al-Jinn, il est transmis de l'Imam as-Sâdiq (a) : quiconque récite fréquemment la sourate Djinn, est à l'abri des mauvais yeux, de la magie, de la ruse et des tours des djinns et il sera avec le Prophète (s).
Présentation
Nomination
Cette sourate est nommée « Djinn », parce qu’elle parle de djinn et que ce mot est mentionné dans le premier verset.[1] Selon certains hadiths, cette sourate est intitulée comme « Qul awhâ », car elle commence par cette expression.[2]
Les djinns sont considérés comme des créatures mystérieuses qui ont la cognition, la volonté et tout comme l’homme, il est concerné par les obligations de la loi islamique. En raison de leur nature, ils sont cachés aux perceptions des humains et ne sont pas perceptibles par les humains dans des conditions normales.[3]
D’après certains versets coraniques et hadiths, les djinns sont créés du feu ou d'un mélange de feu et sont concernés par obligations de la loi islamique et comme l’être humain, le but de leur création également est adorer Dieu. Ils seront ressuscités dans l'au-delà et peuvent être obéissants ou pécheurs, croyants ou mécréants.[4]
Lieu et l’ordre de la révélation
La sourate al-Jinn est parmi des sourates mecquoises. Elle est la 40e sourate révélée au Prophète (s) et la 72e, dans l'ordre actuel de compilation du Coran.[5]
Nombre de versets
La sourate Djinn comprend 28 versets, 286 mots et 1 109 lettres et en ce qui concerne la taille, elle fait partie des sourates al-Mufassalât qui sont des sourates relativement petites. C'est au début du troisième Hizb du Juz’ 29.[6]
La sourate Djinn est la première des cinq sourates al-Maqûlât qui commencent par le mot « Qul » (dis).[7] Cette sourate est comptée aussi parmi les sourates al-Mumtahanât.[8]
Contenu
La première partie de la sourate Djinn est l'histoire d'un groupe de djinns qu’après avoir entendu le Coran, ils ont été étonnés par son éloquence et avouèrent sa magnificence et l’acceptèrent comme une Direction. Ils crurent au Prophète (s) et à l'au-delà et exprimèrent leur humilité devant le Coran.[9]
Dans cette sourate, il est mentionné qu'il existe deux groupes de djinns croyants et mécréants et que certains d'entre eux, comme l’homme, sont justes et d'autres pervers.
La sourate al-Jinn mentionne certaines superstitions que les gens avaient à propoos des djinns et les répond. Selon cette sourate, l'invitation du Prophète (s) à l'islam incluait les djinns ainsi que les humains.[10]
Dans une autre partie de la sourate, le Monothéisme et l'au-delà sont mentionnés et la dernière partie parle de l'inconnaissable dont personne ne le sait sauf certains dont Dieu veut.[11]
Circonstances de la révélation
Nous lisons dans la sourate al-Ahqâf (versets 29 à 32) l’histoire d’un groupe de djinns qui entendit la lecture du Coran par le Prophète Muhammad (s). D’après les exégètes du Coran, cette histoire est la raison de la descente de la sourate Djinn.[12]
À propos de la sourate al-Jinn, quelques autres circonstances de la révélation sont également mentionnées :
- Dans le livre Tafsîr al-Qummî, il est mentionné que le Prophète (s) alla de La Mecque au marché de ‘Ukâz à Ta'if pour inviter des gens à l'islam, mais ils n’acceptèrent pas son invitation. Sur le chemin du retour, l’Envoyé de Dieu (s) commença à réciter le Coran dans un endroit connu sous le nom de Wâdi al-Jinn où un groupe de djinns entendit sa voix et crut en lui. Ensuite, Allah révéla la sourate Djinn au Prophète (s).[13]
- Il est rapporté d'Ibn Abbas que le noble Prophète (s) récitait le Coran dans sa prière du matin. En ce temps-là, un groupe de djinns qui cherchait la cause de ne pas recevoir de nouvelles du ciel,[14] entendirent la récitation du Coran par le Prophète (s) et dirent : c’est la raison pour laquelle nous ne recevons plus de nouvelles du ciel. Puis, ils retournèrent vers leur peuple et les invitèrent à l'islam.[15]
- Aussi, il est transmis par Abd Allah b. Mas‘ûd qu’une nuit, nous ne trouvèrent pas le Prophète (s) et nous devînmes inquiets. Après beaucoup de recherches, nous le vîmes en venant de la montagne Hirâ’. Il dit : l’un des djinns m’a invité et je suis allé leur réciter le Coran.[16]
Versets réputés
Verset 18
وَأَنَّ الْمَسَاجِدَ لِلَّـهِ فَلَا تَدْعُوا مَعَ اللَّـهِ أَحَدًا ﴿١٨﴾
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La Mosquée [sacrée] est à Allah. Ne priez donc personne à côté d'Allah ! (18)
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Coran, s LXXII, v 18, Traduction de Régis Blachère
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Dans le livre Majma‘ al-Bayân, cheikh at-Tabrisî rapporte de Khalîl que selon ce verset, dans les mosquées et les autres lieux spécialisés pour adorer Allah, il faut n'associer personne dans l’adoration de Dieu ; ce que les chrétiens font dans leur temple et les polythéistes dans le Kaaba.
D’après une autre exégèse coranique, cheikh at-Tabrisî interpréta le mot « Masâjid »,[17] rapportant de Sa‘îd b. Jubayr, az-Zajjâj et al-Farrâ’, comme « les parties du corps qui se mettent sur la terre dans la prosternation » et dit qu'il n'est pas autorisé de se prosterner pour quelqu'un d'autre que Dieu.[18]
Versets « l'infaillibilité des prophètes (a) » (26 et 27)
عَالِمُ الْغَيْبِ فَلَا يُظْهِرُ عَلَىٰ غَيْبِهِ أَحَدًا ﴿٢٦﴾ إِلَّا مَنِ ارْتَضَىٰ مِن رَّسُولٍ فَإِنَّهُ يَسْلُكُ مِن بَيْنِ يَدَيْهِ وَمِنْ خَلْفِهِ رَصَدًا ﴿٢٧﴾
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Il sait [seul] l'inconnaissable et Il ne met personne au fait de cet Inconnaissable (26) Excepté ceux qu'Il agrée comme émissaires et ceux-ci cheminent, gardés par devant et par derrière (27)
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Coran, s LXXII, v 26 et 27, Traduction de Régis Blachère
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Ces deux versets mentionnent une règle sur le savoir de l’inconnaissable que Dieu ne le montre à personne, sauf les prophètes (a) qu’Il agrée.[19] En outre, ces versets sont l'un des arguments pour l'infaillibilité des prophètes (a) qui sont à l'abri des fautes, des erreurs et des maux des démons qu’ils soient au nombre des djinns ou des humains, leurs tentations et tout ce qui détruit l'authenticité de al-Wahy (la révélation) par une assistance divine.[20]
Mérites et bienfaits
Concernant le mérite de réciter cette sourate, il est transmis de l'Imam as-Sâdiq (a) : quiconque récite fréquemment la sourate Djinn, est à l'abri des mauvais yeux, de la magie, de la ruse et des tours des djinns et sera avec le Prophète (s).[21]
Dans certains hadiths, pour la récitation de cette sourate, certains avantages sont mentionnés tels que la rencontre du Prophète (s) en rêve,[22] l'augmentation de la compréhension et de l'intelligence,[23] le remboursement de la dette[24] et éloigner les djinns.[25]
Texte et la traduction de la sourate
Traduction | Phonétique | Texte |
Au nom d'Allah, le Bienfaiteur miséricordieux. | Bismi Allāhi Ar-Raĥmāni Ar-Raĥīmi | بِسْمِ اللَّـهِ الرَّحْمَـٰنِ الرَّحِيمِ |
Dis : « Il m'a été révélé qu'un groupe de Djinns écoutèrent et dirent : « Nous avons entendu une Prédication merveilleuse (1) Conduisant à la Rectitude, en sorte que nous avons cru à elle et que nous n'associerons personne à notre Seigneur. (2) Notre Seigneur (que Sa grandeur soit exaltée !) n'a pas pris de compagne ou d'enfant. (3) Un insensé, parmi nous, disait contre Allah des insanités. (4) Nous pensions que ni les Humains, ni les Djinns ne diraient un mensonge contre Allah (5) | Qul 'Ūĥiya 'Ilayya 'Annahu Astama`a Nafarun Mina Al-Jinni Faqālū 'Innā Sami`nā Qur'ānāan `Ajabāan (1) Yahdī 'Ilá Ar-Rushdi Fa'āmannā Bihi Wa Lan Nushrika Birabbinā 'Aĥadāan (2) Wa 'Annahu Ta`ālá Jaddu Rabbinā Mā Attakhadha Şāĥibatan Wa Lā Waladāan (3) Wa 'Annahu Kāna Yaqūlu Safīhunā `Alá Allāhi Shaţaţāan (4) Wa 'Annā Žanannā 'An Lan Taqūla Al-'Insu Wa Al-Jinnu `Alá Allāhi Kadhibāan (5) | قُلْ أُوحِيَ إِلَيَّ أَنَّهُ اسْتَمَعَ نَفَرٌ مِّنَ الْجِنِّ فَقَالُوا إِنَّا سَمِعْنَا قُرْآنًا عَجَبًا ﴿١﴾ يَهْدِي إِلَى الرُّشْدِ فَآمَنَّا بِهِ ۖ وَلَن نُّشْرِكَ بِرَبِّنَا أَحَدًا ﴿٢﴾ وَأَنَّهُ تَعَالَىٰ جَدُّ رَبِّنَا مَا اتَّخَذَ صَاحِبَةً وَلَا وَلَدًا ﴿٣﴾ وَأَنَّهُ كَانَ يَقُولُ سَفِيهُنَا عَلَى اللَّـهِ شَطَطًا ﴿٤﴾ وَأَنَّا ظَنَنَّا أَن لَّن تَقُولَ الْإِنسُ وَالْجِنُّ عَلَى اللَّـهِ كَذِبًا ﴿٥﴾ |
Mais des mâles parmi les Humains cherchaient refuge auprès de mâles parmi les Djinns, si bien que ceux-ci accrurent leur fohe (6) Et que [ces Humains] crurent comme vous, [Djinns], qu'Allah ne ressusciterait personne. (7) Nous avons frôlé le ciel et nous l'avons trouvé empli de gardiens redoutables et de flammes. (8) Nous étions assis, près du ciel, en des lieux propices pour entendre, et quiconque [parmi nous] écoutait, rencontrait aussitôt une flamme aux aguets. (9) Nous ne savons si l'on voulait du mal à ceux qui sont sur terre où si leur Seigneur leur voulait du bien. (10) | Wa 'Annahu Kāna Rijālun Mina Al-'Insi Ya`ūdhūna Birijālin Mina Al-Jinni Fazādūhum Rahaqāan (6) Wa 'Annahum Žannū Kamā Žanantum 'An Lan Yab`atha Allāhu 'Aĥadāan (7) Wa 'Annā Lamasnā As-Samā'a Fawajadnāhā Muli'at Ĥarasāan Shadīdāan Wa Shuhubāan (8) Wa 'Annā Kunnā Naq`udu Minhā Maqā`ida Lilssam`i Faman Yastami`i Al-'Āna Yajid Lahu Shihābāan Raşadāan (9) Wa 'Annā Lā Nadrī 'Asharrun 'Urīda Biman Fī Al-'Arđi 'Am 'Arāda Bihim Rabbuhum Rashadāan (10) | وَأَنَّهُ كَانَ رِجَالٌ مِّنَ الْإِنسِ يَعُوذُونَ بِرِجَالٍ مِّنَ الْجِنِّ فَزَادُوهُمْ رَهَقًا ﴿٦﴾ وَأَنَّهُمْ ظَنُّوا كَمَا ظَنَنتُمْ أَن لَّن يَبْعَثَ اللَّـهُ أَحَدًا ﴿٧﴾ وَأَنَّا لَمَسْنَا السَّمَاءَ فَوَجَدْنَاهَا مُلِئَتْ حَرَسًا شَدِيدًا وَشُهُبًا ﴿٨﴾ وَأَنَّا كُنَّا نَقْعُدُ مِنْهَا مَقَاعِدَ لِلسَّمْعِ ۖ فَمَن يَسْتَمِعِ الْآنَ يَجِدْ لَهُ شِهَابًا رَّصَدًا ﴿٩﴾ وَأَنَّا لَا نَدْرِي أَشَرٌّ أُرِيدَ بِمَن فِي الْأَرْضِ أَمْ أَرَادَ بِهِمْ رَبُّهُمْ رَشَدًا ﴿١٠﴾ |
Parmi nous sont les Vertueux et parmi nous sont ceux restés vils : nous sommes divisés en doctrines. (11) Nous pensons que nous ne saurions, sur terre, réduire Allah à l'impuissance et que nous ne pouvons Le neutraliser par la foite. (12) Quand nous avons entendu la Direction, nous avons cru en elle. Or qui croit en son Seigneur ne craint ni dommage ni affront. (13) Parmi nous sont les Soumis à Allah (muslim) et parmi nous sont les Révoltés (qâsiț). Ceux qui sont souinis à Allah, ceux-là possèdent la Rectitude [qui mène au salut]. (14) Quant aux Révoltés, ils sont matière ignée pour la Géhenne. » (15) | Wa 'Annā Minnā Aş-Şāliĥūna Wa Minnā Dūna Dhālika Kunnā Ţarā'iqa Qidadāan (11) Wa 'Annā Žanannā 'An Lan Nu`jiza Allāha Fī Al-'Arđi Wa Lan Nu`jizahu Harabāan (12) Wa 'Annā Lammā Sami`nā Al-Hudá 'Āmannā Bihi Faman Yu'umin Birabbihi Falā Yakhāfu Bakhsāan Wa Lā Rahaqāan (13) Wa 'Annā Minnā Al-Muslimūna Wa Minnā Al-Qāsiţūna Faman 'Aslama Fa'ūlā'ika Taĥarraw Rashadāan (14) Wa 'Ammā Al-Qāsiţūna Fakānū Lijahannama Ĥaţabāan (15) | وَأَنَّا مِنَّا الصَّالِحُونَ وَمِنَّا دُونَ ذَٰلِكَ ۖ كُنَّا طَرَائِقَ قِدَدًا ﴿١١﴾ وَأَنَّا ظَنَنَّا أَن لَّن نُّعْجِزَ اللَّـهَ فِي الْأَرْضِ وَلَن نُّعْجِزَهُ هَرَبًا ﴿١٢﴾ وَأَنَّا لَمَّا سَمِعْنَا الْهُدَىٰ آمَنَّا بِهِ ۖ فَمَن يُؤْمِن بِرَبِّهِ فَلَا يَخَافُ بَخْسًا وَلَا رَهَقًا ﴿١٣﴾ وَأَنَّا مِنَّا الْمُسْلِمُونَ وَمِنَّا الْقَاسِطُونَ ۖ فَمَنْ أَسْلَمَ فَأُولَـٰئِكَ تَحَرَّوْا رَشَدًا ﴿١٤﴾ وَأَمَّا الْقَاسِطُونَ فَكَانُوا لِجَهَنَّمَ حَطَبًا ﴿١٥﴾ |
[Dis] que s'ils se confirmaient dans cette Voie, Nous les abreuverions d'une eau abondante (16) Pour les tenter là. Quiconque s'écarte de l'Édification de son Seigneur, Celui-ci l'acheininera vers un Tourment crois5ant. (17) La Mosquée [sacrée] est à Allah. Ne priez donc personne à côté d'Allah ! (18) Quand le Serviteur d'Allah s'est levé, priant, (les Infidèles] ont failli être contre lui des masses (19) Dis : « Je ne prie que mon Seigneur et ne Lui associe personne. » (20) | Wa 'Allawi Astaqāmū `Alá Aţ-Ţarīqati L'asqaynāhum Mā'an Ghadaqāan (16) Linaftinahum Fīhi Wa Man Yu`riđ `An Dhikri Rabbihi Yasluk/hu `Adhābāan Şa`adāan (17) Wa 'Anna Al-Masājida Lillāhi Falā Tad`ū Ma`a Allāhi 'Aĥadāan (18) Wa 'Annahu Lammā Qāma `Abdu Allāhi Yad`ūhu Kādū Yakūnūna `Alayhi Libadāan (19) Qul 'Innamā 'Ad`ū Rabbī Wa Lā 'Ushriku Bihi 'Aĥadāan (20) | وَأَن لَّوِ اسْتَقَامُوا عَلَى الطَّرِيقَةِ لَأَسْقَيْنَاهُم مَّاءً غَدَقًا ﴿١٦﴾ لِّنَفْتِنَهُمْ فِيهِ ۚ وَمَن يُعْرِضْ عَن ذِكْرِ رَبِّهِ يَسْلُكْهُ عَذَابًا صَعَدًا ﴿١٧﴾ وَأَنَّ الْمَسَاجِدَ لِلَّـهِ فَلَا تَدْعُوا مَعَ اللَّـهِ أَحَدًا ﴿١٨﴾ وَأَنَّهُ لَمَّا قَامَ عَبْدُ اللَّـهِ يَدْعُوهُ كَادُوا يَكُونُونَ عَلَيْهِ لِبَدًا ﴿١٩﴾ قُلْ إِنَّمَا أَدْعُو رَبِّي وَلَا أُشْرِكُ بِهِ أَحَدًا ﴿٢٠﴾ |
Dis : « Je ne possède pour vous ni mal ni rectitude. » (21) Dis : « Nul ne me protégera contre Allah et en dehors de Lui, je ne trouverai pas d'asile. » (22) Excepté une Communication et des Messages d'Allah. Quiconque désobéit à Allah et à son Apôtre aura le feu de la Géhenne où il restera immortel pour toujours. (23) Quand enfin ils verront ce qui leur est promis, ils verront qui est le plus faible en aide et le moindre en nombre. (24) Dis : « Je ne sais si ce qui vous est promis est proche, ou si mon Seigneur assignera à cela un délai. » (25) | Qul 'Innī Lā 'Amliku Lakum Đarrāan Wa Lā Rashadāan (21) Qul 'Innī Lan Yujīranī Mina Allāhi 'Aĥadun Wa Lan 'Ajida Min Dūnihi Multaĥadāan (22) 'Illā Balāghāan Mina Allāhi Wa Risālātihi Wa Man Ya`şi Allāha Wa Rasūlahu Fa'inna Lahu Nāra Jahannama Khālidīna Fīhā 'Abadāan (23) Ĥattá 'Idhā Ra'aw Mā Yū`adūna Fasaya`lamūna Man 'Ađ`afu Nāşirāan Wa 'Aqallu `Adadāan (24) Qul 'In 'Adrī 'Aqarībun Mā Tū`adūna 'Am Yaj`alu Lahu Rabbī 'Amadāan (25) | قُلْ إِنِّي لَا أَمْلِكُ لَكُمْ ضَرًّا وَلَا رَشَدًا ﴿٢١﴾ قُلْ إِنِّي لَن يُجِيرَنِي مِنَ اللَّـهِ أَحَدٌ وَلَنْ أَجِدَ مِن دُونِهِ مُلْتَحَدًا ﴿٢٢﴾ إِلَّا بَلَاغًا مِّنَ اللَّـهِ وَرِسَالَاتِهِ ۚ وَمَن يَعْصِ اللَّـهَ وَرَسُولَهُ فَإِنَّ لَهُ نَارَ جَهَنَّمَ خَالِدِينَ فِيهَا أَبَدًا ﴿٢٣﴾ حَتَّىٰ إِذَا رَأَوْا مَا يُوعَدُونَ فَسَيَعْلَمُونَ مَنْ أَضْعَفُ نَاصِرًا وَأَقَلُّ عَدَدًا ﴿٢٤﴾ قُلْ إِنْ أَدْرِي أَقَرِيبٌ مَّا تُوعَدُونَ أَمْ يَجْعَلُ لَهُ رَبِّي أَمَدًا ﴿٢٥﴾ |
Il sait [seul] l'inconnaissable et Il ne met personne au fait de cet Inconnaissable (26) Excepté ceux qu'Il agrée comme émissaires et ceux-ci cheminent, gardés par devant et par derrière (27) Afin qu'[Allah] sache s'ils ont fait parvenir les Messages de leur Seigneur. Il embrasse [en Sa science] ce qu'ils accomplissent et, toute chose, Il la dénombre. (28)
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`Ālimu Al-Ghaybi Falā Yužhiru `Alá Ghaybihi 'Aĥadāan (26) 'Illā Mani Artađá Min Rasūlin Fa'innahu Yasluku Min Bayni Yadayhi Wa Min Khalfihi Raşadāan (27) Liya`lama 'An Qad 'Ablaghū Risālāti Rabbihim Wa 'Aĥāţa Bimā Ladayhim Wa 'Aĥşá Kulla Shay'in `Adadāan (28) | عَالِمُ الْغَيْبِ فَلَا يُظْهِرُ عَلَىٰ غَيْبِهِ أَحَدًا ﴿٢٦﴾ إِلَّا مَنِ ارْتَضَىٰ مِن رَّسُولٍ فَإِنَّهُ يَسْلُكُ مِن بَيْنِ يَدَيْهِ وَمِنْ خَلْفِهِ رَصَدًا ﴿٢٧﴾ لِّيَعْلَمَ أَن قَدْ أَبْلَغُوا رِسَالَاتِ رَبِّهِمْ وَأَحَاطَ بِمَا لَدَيْهِمْ وَأَحْصَىٰ كُلَّ شَيْءٍ عَدَدًا ﴿٢٨﴾ |
Coran, s LXXII, Traduction de Régis Blachère |
Voir aussi
Référence
- ↑ Safawî, Sûrat Jinn, p 717
- ↑ Ibn ‘ shûr, Tafsîr at-Tahrîr wa at-Tanwîr, vo 29, p 216
- ↑ Kûshâ, Jinn, p 595
- ↑ Kûshâ, Jinn, p 595
- ↑ Khurramshâhî, Sûrat Jinn, p 1259
- ↑ Khurramshâhî, Sûrat Jinn, p 1259
- ↑ Les sourates : Djinn, al-Kâfirûn, at-Tawhîd, al-Falaq et an-Nâs
- ↑ Râmyâr, Târîkh Qur’ân, p 360 et 596
- ↑ Ayatollah Makârim Shîrâzî, Tafsîr Nimûni, vol 25, p 97
- ↑ Khurramshâhî, Sûrat Jinn, p 590
- ↑ Ayatollah Makârim Shîrâzî, Tafsîr Nimûni, vol 25, p 97
- ↑ As-Suyûtî, Ad-Durr al-Manthûr, vol 6, p 270
- ↑ Al-Qummî, Tafsîr al-Qummî, vol 2, p 299
- ↑ Avant la prophétie du Prophète Muhammad (s), les djinns purent apprendre certaines nouvelles du ciel
- ↑ Ayatollah Makârîm Shîrâzî, Tafsîr Nimûni, vol 25, p 101
- ↑ Cheikh at-Tabrisî, Majma‘ al-Bayân, vol 10, p 554
- ↑ Le mot Masâjid est le pluriel de Masjid et il a deux sens : le premier est la mosquée et la deuxième signifie lieu où on se prosterne ; et dans la prosternation, sept membres du corps (le front, les deux paumes des mains, les deux genoux et les deux grands orteils des pieds) se mettent sur la terre.
- ↑ Cheikh at-Tabrisî, Majma ‘ al-Bayân, vol 10, p 560
- ↑ Ayatollah Makârim Shîrâzî, Tafsîr Nimûni, vol 25, p 140 - 141
- ↑ ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 20, p 57
- ↑ Cheikh as-Sadûq, Thawâb al-A‘mâl wa ‘Iqâb al-A‘mâl, p 120
- ↑ ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 53, p 33
- ↑ Cheikh al-Kaf‘amî, Al-Misbâh, p 459
- ↑ Cheikh al-Kaf‘amî, Al-Misbâh, p 459
- ↑ Sayyid Hachim al-Bahrânî, Al-Burhân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 5, p 505