Coran
Coran (en arabe: القرآن), transcrit également Qur'ân, est le Livre saint et sacré des musulmans qui, d'après la croyance musulmane, est descendu entièrement de la part de Dieu sur le cœur et la langue du Prophète (s) durant 23 ans, par l'intermédiaire de l'Ange Gabriel à travers la Révélation.
De nombreux rédacteurs (kâtib) l'ont rédigé au fur et à mesure de la Révélation sous la surveillance directe et continue du Prophète (s) ; et de nombreux lecteurs parmi les compagnons du Prophète (s) l'ont mémorisé et transmis de manière fréquente et continue (mutiwatir).
Ce Livre a été déjà rédigé à l’époque du Prophète (s) sans être entièrement ordonné. Toutefois ce fut à l'époque de Uthman bin Affan, en l'an 28 H/648-9 et sous la surveillance de ce dernier que ce Livre a été ordonné sous sa forme actuelle, commençant par la sourate al-Fâtiha et terminant par la sourate an-Nâs, et contenant 114 sourates, près de 6 000 versets, 30 juz' et 120 hizb.
Il a plusieurs noms comme al-Qur'ân, al-Furqân, al-Kitâb, al-Mushaf.
D'après la croyance musulmane, le texte du Coran est sacré (مقدس), sa révélation céleste et divine est certaine (قطعی الصدور) et sa lecture est fortement conseillée (مستحب مؤکد).
Les thématiques principales mentionnées dans le Coran sont les suivantes : Les événements historiques comme les batailles (ghazva) du Prophète, son émigration, etc, les récits concernant les autres prophètes précédant le Prophète Muhammad et leurs livres sacrés, les réflexions monothéistes et les invitations à la foi, l'interdiction de polythéisme et d'associationnisme, les propos de la théologie cosmogonique, concernant l'au-delà et la Résurrection, les propos angéologiques (concernant les anges) et des discussions à propos du Satan, des démons et des Djinns, les propos concernant la jurisprudence, les propos concernant les règles morales, les propos concernant les préceptes liés aux notions du bien et du mal et l'histoire de la Création, de la création de l'homme et de l'âme humaine
Différentes lectures du Coran étaient bien courantes jusqu'au quatrième siècle de l'hégire. Cette diversité de lecture était due à l'existence de diverses versions du Coran parmi les musulmans, la simplicité de sa transcription et le fait que les divers lecteurs appliquaient leurs accents et leurs gouts dans sa lecture. Durant le quatrième siècle, sept lectures parmi toutes ont été sélectionnées dont la plus courante aujourd'hui est la lecture de 'Âsim par Hafs.
La première traduction du Livre du Coran a été effectuée en Persan et durant le même siècle (quatrième siècle de l'hégire), puis en latin en sixième siècle de l'hégire (douzième siècle de a.c.).
Il a été édité la première fois en 950 H.L. (1543 a.c.) en Italie. Sa première édition par les musulmans date 1 200 H.L. à Saint-Pétersbourg en Russie, et l'Iran fut le premier pays musulman qui publia le Coran en 1243 H.L. et 1248 H.L. La version connue actuellement sous le nom de Uthmân Tâhâ est selon son édition égyptienne.
Le Livre du Coran a été, au cours de l'histoire, la source d'inspiration et de formation de différentes sciences parmi les musulmans dont l'exégèse et les sciences coraniques, l'histoire du Coran, la science des vocabulaires coraniques, les récits coraniques (qisas al-Qur'ân) et le miracle du Coran (i'jâz al-Qur'ân).
Le Coran a évidemment un statut et une place très particuliers dans les rituels, les cérémonies et aussi les arts islamiques. A ce propos nous pouvons mentionner par exemple le rituel de la lecture entière du Coran (khatm Qurân) aux différentes occasions ; la lecture du Coran dans des divers cérémonies et rites de passage dans la vie des musulmans comme le mariage, l'enterrement, etc ; les calligraphies de ses versets et son reflet dans les oeuvres architecturales comme dans la littérature.
Parole de Dieu
D'après la croyance musulmane, le Coran est la parole même de Dieu qui a été révélée au Prophète Muhammad (s) par le wahy. Son contenu comme ses mots sont tous issus d'une Révélation divine. Il a été descendu la première fois dans la grotte de Hirâ au sein du mont Nûr sur le Prophète. Il est rapporté que les premiers versets révélés ont été les premiers versets de la sourate 'Alaq, et la première sourate entièrement révélée a été la sourate al-Fatiha.
Selon la croyance musulmane, le Prophète Muhammad est le dernier des Messagers de Dieu (le sceau des prophètes) comme le Coran qui est le dernier des Livres célestes et divins.
Introduire le Coran
Le Coran est un texte sacré, écrit d'après les révélations miraculeuses en langue arabe de la part de Dieu, de son Lawh Mahfuz, sur le cœur et la langue du Prophète Muhammad par l'intermédiaire de l'Ange Gabriel.
D'après la croyance musulmane, ce Livre a été révélée à plusieurs reprises : d'abord une première fois le tout du Coran est descendu entièrement, mais brièvement ; puis Il a été révélé de manière détaillée au fur et à mesure, 23 années durant, lors desquelles le Prophète (s) le lisait à ses compagnons et certains rédacteurs [de révélation] (kâtib wahy) le rédigeaient sous la surveillance directe et continue de lui-même.
De nombreuses personnes, parmi ses compagnons, l'apprenaient par cœur et le récitaient de manière continue et fréquente de génération en génération.
Ce Livre avait été rédigé (maktub) en vivant du Prophète (s), mais il n'avait pas été encore compilé (mudawwan). Ce fut à l'époque de Uthman bin Affan, le troisième calife, et sous sa surveillance que le Coran sous sa forme actuelle (commençant par la Sourate Al-Fâtiha et finissant par la sourate An-Nâs) a été compilé. Sa compilation sous cette forme date l'an 28 H/649 C.
Précisons aussi que le texte du Coran est considéré, d'après la croyance musulmane, comme sacré (مقدس), sa révélation céleste et divine est considérée comme certaine (قطعی الصدور) et sa lecture est fortement conseillée (مستحب مؤکد).
Croire au Coran tel qu'il a été décrit ci-dessus, à sa nature miraculeuse et à son caractère de preuve de la prophétie du Prophète Muhammad (s), font partie des exigences requises pour être musulman et chiite.
Noms du Coran
Les chercheurs qui ont travaillé sur le Coran, lui ont attribué plus de 90 noms (sans différencier les noms des attributs). Parmi ses noms nous pouvons mentionner :
- "Furqân"
- "Al-Kitâb"
- "Mus'haf"
- "Dhikr"
- "Tanzîl"
- "Kalâm Allah"
Son nom le plus connu est Coran (Qur'ân). Le nom Mus'haf est posé par Abu bakr (le premier calife) sur le Coran, tandis que ses autres noms sont mentionnés dans texte même du Coran.
Il est appelé également par des adjectifs comme :
- "Al-Qur'ân al-Hakîm"
- "Al-Qur'ân al-'Azîm"
- "Al-Qur'ân al-Majîd"
- "Al-Qur'ân al-Karîm"
- "Al-Qur'ân al-Mubîn"
Toutefois certains savants disent que le Coran a seulement un à cinq noms, et que les autres noms ne sont en réalité que des adjectifs.
Par exemple le terme "Karîm" inspiré du verset «إِنَّهُ لَقُرْءَانٌ كَرِيمٌ» est seulement un adjectif qui explique une des qualités de ce Livre; alors que le terme "Mubârak" tiré du verset «وَ هَذَا ذِكْرٌ مُّبَارَكٌ أَنزَلْنَهُ» est un des noms du Livre.
La foi en Coran (de manière expliquée plus haut), de le considérer comme un miracle divin et comme une preuve de la prophétie de Muhammad (s), ainsi que de le considérer comme protégé [par Dieu] de toute erreur et falsification, font tous partie des dogmes islamiques.
Le Coran est écrit dans une langue arabe d'une beauté littéraire rare. Sa beauté et son niveau littéraire ont, depuis toujours, impressionné les experts de la littérature arabe.
Terme "Coran" (Qur'ân)
Qur'ân est un nom propre qui se référe uniquement à ce Livre saint. Ce mot veut dire "le lisible". Ce terme a été mentionné 5 fois dans le Coran avec le préfixe "al" pour toujours parler du Livre du Coran.
Il a aussi été mentionné 20 fois sans le préfixe "al", dont 13 fois pour se référer au Coran lui-même[1].
Il y a une divergence entre les savants et les islamologues par rapport à la racine et au sens du terme Qur'ân. En voici quelques avis:
- Al-Shafi'i considère ce nom propre, ni Mushtaq (dérivé), ni Mahmuz; il considère plutôt qu'il a été un nom inventé pour nommer la Parole de Dieu dans une démarche d'improvisation.
- Pour Al-Farra il est dérivé du mot "Qarâ'in" (قرائن), pluriel de "Qarina" (symétrie).
- Al-Ash'ari et ses partisans considèrent ce terme comme une dérivation de "Qarn al-shay' 'bi al-shay'" ( «قرن الشیء بالشیء» : ce qui relie une chose à une autre chose), temre qui fait allusion au fait que dans le Coran, les sourates et les versets ont été rajoutés les uns aux autres.
Taille et les chapitres du Coran
Comparé à d'autres Livres saints, le Coran est un Livre de taille moyenne. Sa taille est à peu près égale à la taille du Nouveau Testament, ou le recueil de poésies de Hafiz.
Il contient près de 77 807 mots, 114 sourates et 30 juz' . Chaque juz' est constitué de 4 [ou 2] hizb. Tous les cinq versets constituent ensemble un khums [kh= خ], et tous les dix versets, un 'ushr (ta'shir = la pratique de rassembler les versets par dizaine).
Une autre division interne du Coran consiste à catégoriser son contenu par rukû'ât (pluriel de rukû' ). Un rukû' est une catégorie de versets qui sont autour d'une même thématique. Donc un rukû' commence par le début de la thématique et avec le changement du thème, il se termine. Le nombre des rukû' dans Coran est 540.
Contenu du Coran
Les thématiques du Coran sont très nombreuses et diversifiées, elles sont imbriquées les unes dans les autres et son contenu est à la fois "répétitif et plein de fraicheur".
Les propos très divers du contenu du Coran sont : L'Unicité Divine, l'Invitation à réfléchir à propos de Dieu, l'Invitation à la Foi, le rejet de Shirk (associationnisme) et de Nifâq (division), le rejet de l'adoration des dieux et des idoles, le refus de Satan, des récits des prophètes de Adam à Muhammad (s) (Khâtam), des réponses aux certaines questions pratiques et théoriques que les arabes de l'époque du Prophète avaient posées, les préceptes moraux, juridiques, etc. , les propos sur les Anges et leurs actes, les propos sur la Révélation (Wahy), la Descente (Tanzil) et le Ta'wil du Coran, et également à propos des divers aspects de les vies terrestre et céleste. Tous ces propos sont rassemblés les uns à cotés des autres dans le Coran, et dans une structure d’apparence dispersée.
Nous pouvons catégoriser ces thématiques comme ce qui suit :
- Les événements historiques de la vie du Prophète comme les batailles (ghazwa), son émigration, etc.
- Les récits concernant les prophètes précédentset leurs livres sacrés
- Des réflexions sur le monothéisme et invitation à la foi
- L'interdiction du polythéisme et de l'associationnisme
- La théologie cosmogonique concernant l'au-delà et la Résurrection
- L'angéologie (concernant les anges) et des discussions à propos du Satan, des démons et des Djinns.
- Jurisprudence
- Les règles morales
- Les préceptes liés aux notions du bien et du mal
- L'histoire de la Création
Divisions internes du Coran
Première forme de division
La Sourate
La sourate constitue la plus grande unité du Coran (par rapport au verset). Le terme "sourate" signifie littéralement "coupé". Dans l'expression, il veut dire "un groupe indépendant de versets coraniques qui ont un début et une fin". Le Livre du Coran est constitué de 114 sourates qui sont classées dans le Livre actuel, plus ou moins d'après l'ordre de leurs tailles (allant des plus longues aux plus courtes).
La sourate la plus longue du Coran est la Sourate al-Baqara (sourate 2.), constituée de 286 versets, équivalent d'à peu près 48 pages dans le Vulgate 'Uthmanien (Mus'hif al-Madina). La sourate la plus courte du Coran est la Sourate al-Kawthar (sourate 108.) comprenant seulement 3 versets.
Précisons qu'il y a une divergence parmi les savants musulmans à propos de l'ordre des sourates coraniques dans le Livre. Certains disent que cela a été fait d'après une décision issue de l'Ijtihâd (l'effort des compagnons (sahâbah) du Prophète), d'autres pensent qu'il s'agit d'une décision tawfiqî (basé sur l'avis des compilateurs).
Le verset
Le verset est la plus petite unité du Coran. Il est souvent constitué d'une phrase. Mais il y aussi des versets longs composés de plusieurs phrases, comme le Verset de La Lumière. Un verset peut être aussi plus long encore, contenant plusieurs paragraphes. On peut voir aussi, au contraire, des versets qui sont juste un mot, comme : "مدهامّتان" (Verset 64., la Sourate Ar-Rahmân), ou plus court encore: quelques lettres coupées comme T.H. (طه) , Y. S. (یس) ou A.L.M (الم).
D'après le hadith le plus fiable attribué au Prince des croyants (a) rapporté par Abu Abd al-Rahmân b. Habib Sulamî (confirmé également par Imam Shâtibi dans Nâdhima al-Zahar) le Coran est constitué de 6236 versets.
Deuxième forme de division
Les juz'
Un Juz' constitue un trentième du Livre du Coran. Autrement dit le Coran est constitué de 30 juz' .
Les hizb
Chaque hizb constitue la moitié d'un juz' coranique. De cette manière, le Coran est constitué de 60 hizb.
Lettres coupées
Les lettres coupées (hurûf muqata'a = حروف مقطعه) sont les lettres séparées et juxtaposées au commencement de certaines sourates coraniques. On les nomme également les Fawâtih (les ouvrants [des sourates]).
Dans l'expression, les lettres coupées désignent certaines lettres secrètes; des lettres dont le sens n'est toujours pas découvert.
Elles constituent 29 lettres dans l'ensemble, ouvrant 29 sourates coraniques. Ces sourates sont toutes mecquoises à l'exception des sourates 2. (Sourate al-Baqara) et 3. (Sourate Âl 'Imrân).
Révélation (wahy) et la nature de sa Descente (nuzûl)
Révélation (wahy)
D'après la croyance musulmane, le Coran, comme nous l'avons dit, est révélé et descendu, de la part de Dieu, mot par mot sur le cœur et la langue du Prophète, par l'intermédiaire de l'Ange Gabriel, l'ange de la Révélation.
Le wahy (Révélation) est donc un fait métaphysique, mais réel et objectif qui signifie la transmission du Message de Dieu aux prophètes en général, et au Prophète Muhammad (s) en particulier.
Descente (nuzûl)
L'expression nuzûl désigne la descente de la Source de Révélation (masdar wahy = مصدر وحی)- Dieu, au Lieu de la Révélation (mahbat wahy = مهبط وحی) - le Cœur du Prophète, de manière progressive durant les 23 années de la prophétie.
Dans le Coran, la Descente est attribuée, comme la Révélation, à Dieu. Elle est ainsi appelée : Inzâl (انزال) ou Tanzîl (تنزیل). Certains, en s'appuyant sur les versets comme "قُلْ مَن كَانَ عَدُوًّا لِّجِبْرِيلَ فَإِنَّهُ نَزَّلَهُ عَلَىٰ قَلْبِكَ بِإِذْنِ اللَّـهِ", (traduction : Dis (leur) : "Celui qui est ennemi de Gabriel (est infidèle) car celui-ci, avec la permission d'Allah, a fait descendre (la Révélation) sur ton coeur (Prophète!)[2]), pensent que la descente du Coran a été faite uniquement par l'intermédiaire de Gabriel[3]. Toutefois l'avis le plus soutenu est que la descente du Coran a été effectuée aussi par d'autres voies dont une voie directe et sans intermédiaires sur le coeur du Prophète[4].
La première sourate révélée est la Sourate 'Alaq ou Iqra'. Certains penseurs disent que seules les 5 premiers versets de cette sourate sont révélées lors de la première révélation. D'autres chercheurs disent que la première sourate révélée est Al-Fatiha (ou Sourate al-Hamd), qui est aussi la première sourate dans l'ordre actuel du Livre du Coran.
Selon certains versets coraniques, ce Livre a été révélé durant le mois du Ramadan et lors de la Nuit de la destinée (Laylat al-Qadr)[5]. Ainsi, il y a une divergence parmi les musulmans par rapport à sa révélation progressive ou soudaine.
Certains pensent qu'Il a été descendu d'abord une fois soudainement, puis progressivement durant 23 ans[6]. D'autres disent que ce qui devait descendre sur le coeur du Prophète pendant un an, descendait aussi soudainement lors de la Nuit de la destinée (Qadr)[7]. Il y en a aussi ceux qui pensent que le Coran a été révélé seulement progressivement et que le début de sa révélation était la Nuit de la destinée du mois du Ramadan[8].
Histoire du Coran
Compilation du Coran
La compilation du Coran se réfère à la question de la manière et de la méthode dont ce Livre a été fait. On sait qu'il est descendu progressivement durant 23 ans, et qu'à chaque réception, équivalent de 3 à 5 versets, étaient rassemblés pour constituer ensuite le Livre (Mushif) dont nous avons accès aujourd'hui.
Durant la vie du Prophète
Durant la révélation et la vie du Prophète (s), ce qu'il recevait par révélation était transcrite sur les tableaux dispersés. Il parait qu'il était écrit par des outils primitifs et sur les bouts d'os, cuir, tissus et papier. Mais en même temps il était totalement écrit et portait même déjà son nom actuel.
Dans cette phase, de nombreux compagnons du Prophète l'avaient mémorisé; ses sourates étaient complètes, et elles portaient même leurs noms d'aujourd'hui. Mais jusqu'à la fin de la vie du Prophète, l'ordre des sourates n'était pas encore défini. Il parait que deux faits empêchaient le Prophète de les rassembler, qui sont les suivants:
- la révélation continuait et le Prophète ne cessait de recevoir de nouveaux versets qu'il demandait aux compagnons de placer dans telle ou telle sourate.
- il parait que le Prophète attendait également l'ordre d’une éventuelle abolition de certains préceptes.
Il était donc pratiquement impossible de le mettre en ordre et de le compiler. Certains disent que l'objectif à l’époque du Prophète (s) était qu’il soit réuni dans le cœur de ses adeptes. Durant toute la période de la révélation, le Prophète surveillait entièrement la rédaction du Coran. Il enseignait et encourageait sa lecture, son écriture et sa mémorisation. Il est dit que durant la vie du Prophète (s), 37 personnes connaissaient par cœur la totalité du Coran.
Le nombre des rédacteurs de la révélation (les Kâtib wahy), et de ceux qui prenaient des exemplaires de la révélation pour eux-mêmes, était plus de 50 personnes en vivant du Prophète. Ce fut pour cette raison que la compilation du Coran a commencé seulement après le décès du Prophète, à savoir à partir de l'année 11 de l'hégire.
Mushaf de l'Imam Ali
Selon le nass définitif et la confirmation du Prophète lui-même, l’Imam Ali était la personne la plus proche de la révélation qui connaissait très bien le Coran. Ce fut lui qui avait compilé le Coran dans l’ordre de la révélation, très progressivement chez lui. Durant les six mois suivant la mort du Prophète il rédige la totalité du Coran et il l’apporte auprès des croyants, mais il parait que les autorités de l'époque n’ont fait aucune attention à sa compilation. Ce Coran est appelé Mushaf de l'Imam Ali.
Époque de Abu-Bakr
L'événement de Yamâmeh (la répression des musulmans qui se révoltaient après la mort du Prophète par Abu Bakr, connu également sous le nom de Guerres de ''Raddah'') lors duquel un grand nombre de ceux qui avaient mémorisés le Coran ont été tués (certains parlent même de la tuerie de 70 personnes), a secoué la nouvelle communauté des musulmans.
Puis ce fut suite à la proposition de 'Umar, que Abu-Bark, le calife en vigueur, se pressa de rassembler et compiler le Coran afin de le préserver.
Pour ce faire, il choisit Zayd b. Thâbit, un des plus jeunes et dynamiques des rédacteurs du Coran qui avait également son propre mushaf. Ce dernier, rassembla tous les écrits dispersés du Coran. Il prenait et acceptait tous les versets, selon au moins deux témoins : l'un la preuve écrite, l'autre la preuve orale.
Ainsi le Coran rassemblé par Zayd comprenait également les sahifa sans pour autant être vraiment compilé. Il mit tous les écrits dans une boite et chargea une personne de la protéger. Cette rassemblement de textes durera 14 mois, jusqu'à la mort de Abu Bakr en l'an 13 H. Ensuite, après la mort de celui-ci et d'après son testament, on a mis cette version à la disposition de 'Umar. Puis, après la mort de ce dernier et selon sa volonté, on l'a transmis à sa fille Hafsa, qui fut également une des épouses du Prophète.
Époque de 'Uthman
'Uthman arriva au pouvoir en l'an 24 H. A son arrivée au pouvoir, suite aux conquêtes musulmanes et à la transmission du Coran aux autres territoires, il se trouve confronté à de nouveaux problèmes concernant la lecture du Coran et aux divergences des avis à son propos. Ces problèmes lui annonçaient un danger, et par conséquent l'encourageaient à finaliser le travail de la compilation du Coran afin de préserver la communauté musulmane contre la dispersion.
Pour ce faire il mit en place une assemblée constituée de Zayd b. Thâbit, Saeed b. 'Ass, Abdullah b. Zubayr et Abdulrahman b. Hârith. Cette assemblée commença, en collaboration avec 12 personnes de Quraysh et de Ansâr et une forme de supervision, dit-on, de l'Imam Ali (a), l'uniformisation définitive du Livre du Coran.
Pour ce faire, la première démarche fut de rassembler tous les écrits de l'époque du Prophète. Ils ont pris ensuite la version de Zayd (de l'époque d'Abu Bakr) que Hafsa protégeait. Ils se sont mis d'accord sur un principe : qu'ils se réfèrent dans l'écriture, au dialecte de Quraysh, si trois personnes de ces 12 collaborateurs étaient en désaccord avec Zayd. Ainsi avança le travail de compilation définitive du Coran, selon la version du Prophète et d'autres versions, vérifiée d'après les témoignages de ceux qui avaient mémorisé le Coran. Le résultat de ce travail a donné lieu à ce qu'on appelle "Mushif d'Imam" ou "Mushif Uthmâni", c'est à dire le Livre officielle et définitif du Coran qu'on possède aujourd'hui. Ce travail durera 5 à 6 ans, entre l'an 24 H. et l'an 30 H. Ensuite 5 ou 6 exemplaires selon celui-ci ont été reproduits.
Deux exemplaires de ce travail ont été gardés à la Mecque et à Médine, les autres sont envoyés, accompagnés des experts, à d'autres territoires d'Islam comme Bassora, Koufa, Châm (Syrie actuelle) et Bahreïn.
Ensuite selon l'ordre de 'Uthman tous les autres écrits et exemplaires (non officiels) du Coran ont été disparus. Certains chercheurs disent que ces exemplaires ont été détruits pour éviter les malentendus et divergences, sources de conflits, afin de créer ce qu'on appelle "l'Unicité de Nass"(توحید نص) [Mushif Imam, ou Mushif 'Uthmani].
Cette version avait été rédigée en ancienne écriture Kufi, sans ponctuation, ni point et accent sur les lettres. Les versions suivantes, reproduites d'après celle-ci durant les siècles suivants, ont été améliorées au niveau d'orthographe et on y a rajouté des signes et des points sur les lettres.
Uniformisation des Corans
Suite au décès du Prophète (s), chacun des ses compagnons proches a commencé à compiler le Coran[9]. De nombreux corans ont été ainsi produits, chacun avec ses propre plan, structure et lecture[10]. Par conséquent, les partisans de chaque coran ont pensé que seul leur propre version de lecture est la vraie version, et ont réfuté les versions des autres[11].
Cependant, comme on l'a mentionné plu haut, suite à la proposition de l'uniformisation des corans que Hadhifa avança auprès de 'Uthman, ce dernier chargea un groupe de savant de cette tâche[12]. Il a réunit ensuite toutes les autres versions existantes du coran, et ordonna leur destruction. Selon le livre al-Tahmîd, la date la plus probable de cet événement est l'an 25 de l'hégire lunaire[13].
Consentement des Imams des chiites (a) avec le Coran actuel
Selon les récits chiites, les Imams des chiites ont été d'accord avec l'uniformisation des corans et aussi avec le Mushaf qui avait été préparé sous la direction de 'Uthman. Siyûtî a rapporté de l'Imam Ali (a) que 'Uthman avait même demandé le conseil de l'Imam Ali (a) à ce propos et l'Imam avait été d'accord avec ce travail[14]. Il a été rapporté également que l'Imam Sâdiq (a) avait empêché la personne qui était en train de parler contre la lecture officielle du Coran devant lui, de continuer ses propos[15]. Selon al-Tahmîd tous les chiites considèrent comme juste et complète, la version actuelle du Coran[16].
Différentes lectures du Coran et les grands lecteurs
Malgré toutes les précautions adoptées pour la réalisation de la dite version, il y a évidemment eu, des divergences à son propos. Ces divergences couvraient également sa lecture et la prononciation de ses termes. Cela existait d’ailleurs durant l’époque du Prophète lui-même, d’où l’expression : le Coran a sept manières (de lecture) acceptées (Cf. Hadith Sub'a ahruf حدیث سبعة اَحرُف).
Autrement dit, le Prophète acceptait les lectures différentes du Coran afin qu’il soit répandu et intériorisé, d’après la langue et la prononciation de chacun, à la condition que ces différences ne changent et ne retournent pas le sens des termes et des expressions.
Toutefois nous pouvons catégoriser les raisons des divergences selon ce qui suit :
- les différences des dialectes des régions diverses.
- le fait tardif de rajout des ponctuations, points et signes de prononciation sur les lettres.
- les efforts individuels et différents des compagnons du Prophète (‘’Sahaba’’) et des lecteurs pour l’interprétation et la compréhension des termes.
- l’écart entre le temps de cette compilation et l’époque du Prophète (le début de l'Islam).
Ce fut ainsi et le mouvement d’unification des lectures divergentes durera entre la fin du deuxième siècle et le début du troisième siècle, jusqu'à ce que les lecteurs les plus experts adoptent les plus authentiques lectures parmi toutes et les enregistrent.
Les figures les plus connues de ce mouvement sont Hârun b. Musa (201H. – 291H.) et Abu ‘Ubayd Qasim b. Salam (157H. – 224H.). Ce dernier rassembla 25 lecteurs Thiqa, dont les célèbres Sept Lecteurs (القراء السبعة) et enregistra leurs lectures.
Un siècle plus tard, Abu-Bakr b. Mujâhid (245H. – 324H.) désigna les Sept Lecteurs (القراء السبعة) qui deviennent les plus importantes références de la lecture du Coran. Trois autres lecteurs les ont rejoints plus tard, ce qui créa les Dix Lecteurs (القراء عشره). Toutefois certains reconnaissent, dans l’histoire de la lecture du Coran, Quatorze Lecteurs ou Vingt Lecteurs. Mais les plus importants restent, d’après les documents historiques authentiques, les Dix Lecteurs (القراء عشره) dont les références remontent au Prophète lui-même, par l’intermédiaire des Tâbi’în et des Sahâba.
Les sept Lecteurs du Coran
Les sept lecteurs du Coran (al-Qira' al-Saba'a, القراء السبعة) du deuxième siècle de l'hégire qui avaient des divergences à propos de la lecture de certains termes coraniques, sont les personnes suivantes:
- Abdullah b. 'Âmir Dameshqî' (118 h.)
- Abdullah b. Kathîr Makki (120 h.)
- Âsim b. Abî al-Nujûd (128 h.)
- Zabbân b. 'Alâ' Abu Amru Nasrî (154 h.)
- Hmaza b. Habib Kufî (156 h.)
- Nafi' b. Abdulrahmân Madani (169 h.)
- Kasâ'î 'Ali b. Hmaza (189)
Traduction du Coran
La traduction du Coran est très ancienne et remonte au début de l'Islam[17]. Mais la première traduction complète du Coran fut de l'arabe en persan, et a été effectuée au quatrième siècle de l'hégire[18]. Il parait que le premier traducteur du Coran fut Salman le Perse[19].
La traduction du Coran en langues européennes a était faite au début par des prêtres et des moines chrétiens, leur objectif étant surtout de critiquer l'Islam dans certains débats théologiques. Toutefois, au départ ils ont traduit seulement certaines phrases du Coran[20]. La première traduction complète du Coran en latin a été faite au sixième siècle de hégire (12ème siècle de l'aire chrétienne)[21].
Publication du Coran
Le Coran fut publié, pour la première fois, en Italie en 950 H.L. (1543 a.c.), mais cette version a été disparue par l'ordre des autorités de l'Eglise. Il a été réédité ensuite en 1104 H.L. (1692 a.c.), puis en 1108 H.L. (1696 a.c.) en Europe. Cependant la première édition du Coran par les musulmans remonte à l'an 1200 H.L., et a été faite par Mawlâ 'Uthmân à Saint Pétersbourg en Russie. Le premier pays musulmans qui l'a édité a été l'Iran. En l'an 1243 H.L. et en l'an 1248 H.L., deux belles lithographies du Coran y ont été produites. Les années suivantes, différentes éditions du Coran ont été produites dans d'autres pays musulmans comme la Turquie, l'Egypte et l'Irak.
Finalement ce fut le Coran édité en Egypte en 1342 H.L., sous la direction des professeurs de l'Université de al-Azhar et selon la version de Hafs par 'Âsim, qui a été choisi et accepté comme la version universelle du Coran. Le Livre du Coran qui est connu aujourd'hui sous le nom de 'Uthmân Tahâ, est en fait une version calligraphiée par ce dernier (calligraphe syrien) à partir de l'édition égyptienne du Coran. C'est la version publiée le plus souvent dans les pays musulmans.
L'édition du Coran s'effectue à nos jours sous la direction des organisations particulières et elle est soumise à certaines regèles et exigences. En Iran, c'est l'organisation Dâr al-Qur'ân al-Karîm qui a la responsabilité de la direction et de la supervision des éditions du Coran.
Impossibilité de la falsification du Coran
Certaines personnes ont pensé et pensent toujours que certains passages du Coran a été supprimés. Mais la plupart des musulmans pensent que le texte actuel du Coran est l’entité complète de son texte mutiwâtir’’ qui a été transmise de génération en génération, sans aucun rajout ni suppression. Certains juristes et références religieuses chiites ont également répondu à ce propos que le Coran est infalsifiable.
Sourates mecquoises et les sourates médinoises
Comme l'on sait, les sourates coraniques sont divisées entre les sourates mecquoises et les sourates médinoises.
Les savants et les experts du Coran ont proposé trois critères pour distinguer ces deux catégories des sourates coraniques, qui sont les suivants :
- Les lieux géographiques : toutes les sourates qui ont été révélées à la Mecque et en alentour de cette ville, même si elles ont été révélées après l’immigration du Prophète sont mecquoises. Ainsi pareil à propos des sourates médinoises.
- Les hommes à qui s’adresse le Coran: s’il s’adresse aux habitants de la Mecque, commençant souvent avec « Ô les gens ! » (یا ایها الناس) ou « Ô les enfants d’Adam ! » (یا بنی آدم), il s’agit d’une sourate mecquoise. En revanche quand une sourate d’adresse aux médinoise nous avons des expressions comme : « Ô ceux qui ont cru ! » (یا ایها الذین آمنوا)
- Le critère temporaire: ce critère est considéré par les savants et experts du Coran comme le plus crédible. D’après ce critère, les sourates qui ont été révélées avant l’émigration du Prophète sont mecquoises et celles qui ont été révélées après l’émigration du Prophète sont médinoises, indépendamment du lieu de leurs descentes (que ce soit à la Mecque, à Médine ou durant les voyages ou lors des batailles du Prophète).
Interprétation et l’exégèse du Coran
L’interprétation du Coran: tafsîr, signifie littéralement explication et commentaire. Ce terme a été utilisé une seule fois dans le texte du Coran. Dans les sciences coraniques ce terme a été interprété de manières différentes à savoir :
- Equivalent de la Science du Coran
- Explication du sens de la Parole de Dieu, adaptée à la compréhension humaine, basé sur les règles grammaticales de la langue arabe. Dans ce sens le Coran est considéré comme l’œuvre marfu’ du Prophète et ses légataires (wassî’). Cela n’est pas contradictoire à la raison, la tradition et le consensus.
- Il s’agit d’une science qui parle du Coran mais uniquement dans les limites des capacités de la compréhension humaine.
Quant à l’exégèse: ta’wîl, le terme est aussi cité dans le Coran et signifie littéralement : se référer au début (rujû’). Dans l’expression ce terme signifie la réception du sens caché, un sens qui n’est pas lisible dans les mots explicitement et qui exige une explication externe à l’expression (lafz). Il faut savoir que le ta’wîll est un effort très compliqué et concerne uniquement certaines savants et connaisseurs très distingués du Coran.
Tajwîd et tartîl
Le tajwîd constitue la science de la bonne lecture du Coran, tandis que tartîl signifie l'art de la bonne lecture du coran.
Le tajwîd est une des branches de la science de la lecture du Coran, toutefois sa différence avec la simple lecture du Coran est que celle-ci doit enregistrer la bonne lecture et et la bonne prononciation des termes coraniques. Toutefois le tajwîd apparait après l'enregistrement du texte et concerne la bonne prononciation orale des termes.
Le tartîl concerne l'art de la belle lecture du Coran. Ce terme a été prononcé plusieurs fois dans Coran notamment dans la sourate al-Muzammil (و رتّل القرآن ترتیلاً). Une question à ce propos a été également posée à l'Imam Ali à laquelle il a répondu : "le tartîl et le tajwîd sont la bonne prononciation des lettres et la connaissance des wuqûf du Coran" (الترتیل تجوید الحروف و معرفة الوقوف).
Ibn al-Jarzi dit également à propos du tartîl: "Il s'agit de la lecture lente et posée du Coran puisque le Coran lui même est descendu bien progressivement".
Récits du Coran
Le Coran comprend de nombreux récits à propos des groupes et personnages historiques ainsi que des prophètes. Voici une liste pour en nommer certains :
Adam, Iblis, Idris, Is'hâq, Ismâ'il, Hawwâ, Khidr, Davûd, Zakari, Sulayman, Salih, Shu'ayb, Isâ b. Maryam, Qarûn, Luqumân, Lut, Maryam, Musâ, Nûh, Namrûd, Yahyâ, Ya'qûb, Yunis, Hûd, Zulaykhâ, Sabâ', Qâbil, Hâbil, etc. Egalement, Les Gens de la caverne, Banu Adam, Banu Isra'il, Les apôtres, etc.
Sciences coraniques
On appelle sciences coraniques toutes les connaissances et toutes sciences qui étudient le Coran. Elles comprennent par exemple : Târikh al-Qur'ân (histoire du Coran), Ayât al-Ahkâm, 'Ilm al-Lughât al-Qur'ân (science des vocabulaires coraniques), 'Ilm al-I'râb wa Bilâghat al-Qur'ân, Asbâb an-Nuzûl (les circonstances de la révélation), Qisas al-Qur'ân (les récits coraniques), I'jâz al-Qur'ân (le miracle du Coran), 'Ilm al-Qirâ'ât (la science des lectures), 'Ilm al-Makki wa al-Madani, 'Ilm al-Muhkam wa al-Mutishabih, 'Ilm an-Nâsikh wa al-Mansûkh, etc.
Certaines sources importances concernant les sciences coraniques sont les suivantes :
- al-Tabyân, Cheikh Tûsî, 460 H.L.
- Majma' al-Bayân, Allama Tabarsî, 548 H.L.
- al-Burhân fî 'Ulûm al-Qur'ân, Zarkashî, 794 H.L.
- al-Itqân fî 'Ulûm al-Qur'ân, Jalal ad-Din Suyûtî, 911 H.L.
- al-Bayân fî Tafsîr al-Qur'ân, Seyyed Abu al-Qâsim Khu'î, 1371 H.S.
- al-Tamhîd fî 'Ulum al-Qur'ân, Muhammad Hâdi Ma'rifat, 1385 H.S.
Point de vue des orientalistes
Les savants non musulmans ont effectués d'innombrables recherches sur le Coran des points, de vues très différents comme : la littérature, les sens et contenus, la racine, la structure etc. Certains orientalistes ont considéré le Coran comme la parole du Prophète Muhammad (s) et ont dit que son contenu dérive des sources judéo-chrétiennes et des poésies de l'époque pré-islamique. D'autres l'ont considéré comme une parole supra-humaine, sans le reconnaitre nécessairement comme une Révélation divine[22].
Richard Bell a dit : "le style littéraire du Coran, a été inspirée des textes judéo-chretiens ainsi que des croyances des religions abrahamiques". En revanche Theodore Nöldeke considère les sourates coraniques, notamment les sourates mecquoises, d'une beauté miraculeuse. Il a utilisé comme métaphore "le chant des anges" pour décrire la beauté des versets coraniques qu'il considère comme capables d'enchanter l'âme des croyants. Maurice Bucaille, l'orientaliste français, a pris en compte la qualité scientifique miraculeuse du Coran et a écrit : "certains versets coraniques sont complément conformes aux avancées scientifiques récentes", et il a conclut que le Coran a une origine divine[23].
Références
- ↑ Misbah Yazdi, Qur'ân shenasi, 1389 h.s., vol.1, p. 43
- ↑ Coran al-Baqara, verset 97, traduction de Blachère, p. 41
- ↑ Mir-Muhammahdi Zarandi, Tarikh wa Ulum Qur'ân, 1363 H.S., p.7
- ↑ Yusufi Gharawi, Ulum Qur'âni 1393 H.S., p.46; Ma'rifat, al-Tamhid, 1412, vol.1, p. 55-56
- ↑ Coran Sourate al-Baqara, verset, 185; Sourate Qadr, verset 1
- ↑ Misbah Yadzin, Qurân shenasi, 1389 h.s., vol.1, p.139; Iskandar Lu, Ulum Qur'âni, 1379 h.s., p. 41
- ↑ Iskandar Lu, Ulum Qur'âni, 1379 h.s., p. 42
- ↑ Iskandar Lu, Ulum Qur'âni, 1379 h.s., p. 42-43
- ↑ Ma'rifat, al-Tamhîd, 1412 h.l., vol.1, p.334-337
- ↑ Ma'rifat, al-Tamhîd, 1412 h.l., vol.1, p.334
- ↑ Ma'rifat, al-Tamhîd, 1412 h.l., vol.1, p.338-339
- ↑ Ma'rifat, al-Tamhîd, 1412 h.l., vol.1, p.346
- ↑ Ma'rifat, al-Tamhîd, 1412 h.l., vol.1, p.343-346
- ↑ Ma'rifat, al-Tamhîd, 1412 h.l., vol.1, p.441
- ↑ Hurr al-'Âmilî, Wasâ'il as-Shi'a, 1412 h.l., vol.4, p.821
- ↑ Ma'rifat, al-Tamhîd, 1412 h.l., vol.1, p. 442
- ↑ Ramyâr, Târikh Qur'ân, 1369 H.S., p.653
- ↑ Ramyâr, Târikh Qur'ân, 1369 H.S., p.653
- ↑ Adharnush, La traduction du Coran en persan, p.71
- ↑ Rahmatî, Traduction du Coran en d'autres langues, 1382 H.S., p.84
- ↑ Rahmatî, Traduction du Coran en d'autres langues, 1382 H.S., p.84
- ↑ Mahmud Karîmi, Mustashriqân wa Qu'ân (les orientalistes et le Coran), 1379, H.S., p.35
- ↑ Mahmud Karîmî, Mustashriqân wa Qu'ân (les orientalistes et le Coran), 1379, H.S., p.35