Al-Mubâhala (L’ordalie)

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Le verset al-Mubâhala

Al-Mubâhala (en arabe : المباهلة) ou l’ordalie signifie maudire et se damner. Deux personnes ou deux partis, qui croient avoir raison, supplient devant Dieu et lui demandent de maudire le menteur, afin que chacun sache qui a raison.

Ainsi, le Prophète (s) suggéra aux chrétiens de Najran de faire al-Mubâhala et ils acceptèrent ; cependant, le jour de la rencontre venu, ils refusèrent de faire al-Mubâhala, puisqu'ils virent que le Prophète (s) venait avec les membres les plus proches de sa famille, à savoir sa fille, Fatima az-Zahrâ' (a), son gendre, l'Imam Ali (a), ses petits-fils, l'Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a) et l'Imam al-Husayn (a) et comprirent donc leur vérité. De cette façon, le Prophète (s) devint victorieux dans cet évènement.

D'après les chiites, l'occasion d'al-Mubâhala du Prophète (s) avec les chrétiens de Najran n'est pas seulement un signe de la vérité de la réclamation du Prophète (s) (invitation à l'islam), mais montre aussi le statut ses membres immaculés de sa famille, depuis qu'il (s) a présentés seulement eux et personnes d'autre parmi tous ses compagnons et proches.

Par conséquent, cet évènement fait partie des mérites des Ahl al-Bayt (a). La rencontre d'al-Mubâhala s'est produite le 24 Dhu al-Hijja, 10 H (632 C).

Cet événement est mentionné dans les sources chiites et sunnites.

Verset d'al-Mubâhala (L’ordalie)

Voir aussi : Le verset de Mubâhala

Le verset d'al-Mubâhala (l’ordalie) est le verset 61 de la sourate Âl ‘Imrân (la Famille de ‘Imrân, en arabe : آل عمران), et fait allusion à la pratique de malédiction réciproque entre le Prophète (s) et les chrétiens de Najran. Il est la preuve des grandes qualités des membres immaculés de la Famille du Prophète (s), spécialement celles de l’Imam Ali (a).

Texte du Verset

فَمَنْ حَاجَّكَ فِيهِ مِن بَعْدِ مَا جَاءَكَ مِنَ الْعِلْمِ فَقُلْ تَعَالَوْا نَدْعُ أَبْنَاءَنَا وَأَبْنَاءَكُمْ وَنِسَاءَنَا وَنِسَاءَكُمْ وَأَنفُسَنَا وَأَنفُسَكُمْ ثُمَّ نَبْتَهِلْ فَنَجْعَل لَّعْنَتَ اللَّـهِ عَلَى الْكَاذِبِينَ
« Réponds à quiconque argumentera donc contre toi, à son propos, après ce qui t’est venu de Science : « Allons ! appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous-mêmes, puis proférons exécration réciproque, en appelant la malédiction d’Allah sur les menteurs. »
Le Coran, Sourate III, verset 61 ; Traduction du Coran, Régis Blachère

Signification d'al-Mubâhala

Le terme « al-Mubâhala » (en arabe : المباهلة) signifie « ordalie » . [1] L’expression Bahalahu Allah (en arabe : بَهَلَهُ اللهُ) signifie « qu’Allah le maudisse » et « le prive de Ses bienfaits »[2].

Evènement d'al-Mubâhala

Lorsque le Prophète (s) écrivit des lettres à des dirigeants de différents pays et centres religieux, il écrivit également une lettre à l'évêque de Najran. Dans cette lettre, il demanda aux gens de Najran d'accepter l'islam. Les chrétiens décidèrent d'envoyer une délégation à Médine pour parler avec le Prophète (s). Cette délégation comprenait un groupe de plus de 10 nobles de Najran, dont les trois dirigeants furent ‘Âqib, Sayyid et Abû Hâritha.

La délégation parla au Prophète (s) dans la mosquée du Prophète (s). Après que les deux parties insistèrent sur leur véracité, ils décidèrent de mettre fin au différend à travers al-Mubâhala. Par conséquent, ils prirent la décision de se préparer à al-Mubâhala un autre jour à l'extérieur de Médine, dans le désert.

Le matin du jour fixé pour al-Mubâhala, le Prophète (s) alla à la maison de l'Imam Ali (a), prit la main de l'Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a), tint l'Imam al-Husayn (a) dans son autre bras et demanda à l'Imam Ali (a) et à

la Dame Fatima (a) de venir avec lui hors de Médine pour al-Mubâhala. 

Quand les chrétiens virent le Prophète (s), Abû Hâritha demanda :

« Qui étaient ceux qui l'accompagnaient ? »

Et il reçut la réponse :

« Celui qui se marche devant lui est son cousin et gendre, la personne la plus aimée par lui; ces deux enfants sont ses petits-fils et la femme qui est avec lui, est Fatima (a), sa fille bien-aimée. »

Le Prophète (s) était assis à genoux pour al-Mubâhala. Alors, Sayyid et 'Âqib demandèrent à leurs fils pour al-Mubâhala. Abû Hâritha dit :

« Par Dieu, je le jure, qu'il s'est assis pour al-Mubâhala tels que les prophètes » .

Et revint. Sayyid lui demanda :

« où vas-tu ? »

Abû Hâritha répondit :

« Si Muhammad (s) n'avait pas raison, il n'oserait pas venir ainsi pour al-Mubâhala, et s'il fait al-Mubâhala avec nous, il ne restera même pas un seul chrétien sur la terre avant la fin de cette année ! »

Dans une autre hadith, il dit :

« Je vois des visages tels que s'ils demandent à Dieu de retirer une montagne, en effet, elle sera retirée. Alors, ne vous engagez pas à al-Mubâhala, sinon vous disparaitrez et même un seul chrétien ne restera sur la terre. »

Ensuite, Abû Hâritha vint envers le Prophète (s) et déclara :

« Ȏ Abu al-Qâsim ! Ne fais pas al-Mubâhala et fais la paix avec nous sur quelque chose que nous pouvons l'assurer. »

Alors, le Prophète (s) fit la paix avec eux sous la condition qu'ils paient 80 000 dirhams chaque année, et aussi sous la condition que si le Yémen engage une guerre, ils prêtent 30 boucliers, 30 lances et 30 chevaux aux musulmans, et que le Prophète (s) serait responsable du retour de ces équipements.

De cette façon, le Prophète (s) écrivit le traité de paix et la délégation retournèrent.

Plus tard, le Prophète (s) déclara :

« Je le jure par Dieu que mon âme est à sa portée, que la disparition du peuple de Najran s'était approchée et s'ils s'seraient engagé dans al-Mubâhala avec moi, ils se seraient transformé certainement en singes et cochons et toute leur terre aurait brûlé et Dieu aurait détruit tout le peuple de Najran et même les oiseaux ne seraient restés dans leurs arbres et tous les chrétiens seraient monts en espace de moins d'un an. »[3]

Peu de temps après le retour de la délégation à Najran, Sayyid et ‘Âqib vinrent au Prophète (s) avec des cadeaux et devinrent musulmans.[4]

Evénement al-Mubâhala dans les sources chiites et sunnites

Qâdî Nûr Allah Shûshtarî déclara qu'il y a d'al-Ijmâ' (unanimité des ulémas sur un sujet religieux) sur ce que le terme Abnâ'anâ fait allusion à al-Hasan al-Mujtabâ (a) et al-Husayn (a) et le terme Nisâ'anâ fait allusion à Fatima (a) et Anfusanâ se réfère à l'Imam Ali (a) dans le verset ci-dessus[5].

Al-'Allâma al-Majlisî dit que les hadiths qui impliqent que ce verset concerne le statut des Ashâb al-Kisâ' sont Mutawâtir (Le hadith Mutawâtir est un hadith dont les rapporteurs à chaque niveau, sont nombreux et reconnus comme véridiques).

Une soixantaine de sources sunnites sont citées dans le livre d’Eqaqaq al-Haq, dans lequel il était indiqué que le verset sur la transgression avait été révélé au sujet de ces personnes.

Acteurs de cet évènement

Tous les hadiths sont d’accord sur le fait que le Prophète (s), amena avec lui ce jour-là, le Commandeur des croyants (a), sa fille, Fatima (a) et ses deux petits fils, l'Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a) et l'Imam al-Husayn (a), mais nous avons peu de détail dans les textes historiques sur le groupe chrétien et sur ce qui a été dit. [6]

Jour d'al-Mubâhala

Le jour de cet évènement est le 24e du mois de Dhu al-Hijja de l’année 631 de l’ère chrétienne. [7] Certains parlèrent du 21e du mois de Dhu al-Hijja. [8] Selon Ckeikh al-Ansârî, le 24 de Dhu al-Hijja est réputé et il conseilla de faire les grandes ablutions. [9] Cheikh Abbas al-Qummî dans son livre, Les clés du Paradis, (Mafâtîh al-Jinân, مفاتیح الجنان) a conseillé de faire les grandes ablutions et de jeûner le 24 Dhu al-Hijja.

Le point important est que les commentateurs chiites et sunnites sont tous d’accord sur l’authenticité de cet évènement.

Mentionner l'événement d'al-Mubâhala comme preuve

L'Imam Ali (a), l'Imam al-Hasan (a), l'Imam al-Husayn (a) et les autres descendants du Prophète (s) et même certains compagnons du Prophète (s) donnèrent des détails sur cet évènement dont nous présenterons quelques exemples.

Par ʻÂmir b. Sʻad b. Abî Waqqâs

‘Âmir b. Sa‘d b. Abî Waqqâs raconte de son père, Sa‘d b. Abî Waqqâs qu'il lui fut demandé par Muawiya :

« Pourquoi ne pas maudire Ali (a) ? »

Sa‘d dit :

« Pendant que je me souviens de trois choses, je ne le maudirais pas, et si l'un de ceux qui se passait à mon sujet, je l'aimerais plus que d'avoir des chameaux de cheveux roux » .

Ensuite, il mentionne ces trois mérites de l'Imam Ali (a), dont le troisième est celui lorsque le verset d'al-Mubâhala fut révélé au Prophète, il a appelé Ali (a), Fatima (a), al-Hasan (a) et al-Husayn (a) et déclara :

اَللهُمَّ هؤلاءِ اَهلُ بَیتی
« Ȏ Dieu, ce sont mes Ahl al-Bayt (a) ! » [10]

Par l'Imam al-Kâzim (a)

Harun al-Rachid dit à l'Imam al-Kâzim (a) :

« Comment prétendez-vous que vous êtes la descendent du Prophète (s), alors que le Prophète (s) n'a pas de progéniture ! Puisque la progéniture n'est faite que par des fils, pas des filles et vous êtes enfants de sa fille » .

L'Imam al-Kâzim (a) déclara :

« Permettez-moi de ne pas répondre ! »

Harun dit :

« Je ne vous excuse pas de répondre à ce que je demande, à moins que vous ne fournissiez une preuve du Coran. vous, les fils de Ali affirment qu'il n'y a rien dans le Coran, sauf si vous connaissez son interprétation et vous vous référez au verset suivant :
مَّا فَرَّطْنَا فِی الْكِتَابِ مِن شَیءٍ [11]
« Nous n'avons rien omis dans l'Écrit » [12]

Et vous vous considérez comme inutile à l'analogie et à l'opinion des savants.

L'Imam al-Kâzim (a) déclara :

« Est-ce que vous me permettez de répondre ? »

Harun répondit :

« Dis ! »

L'Imam déclara :

اَعوذُ بِاللهِ مِنَ الشَّيطانِ الرَّجيم؛ بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
« Je cherche la protection d'Allah contre le Satan défavorisé, Au Nom d'Allah, le Tout-Bienfaisant, le Très Miséricordieux » .

وَ وَهَبْنَا لَهُ إِسْحَاقَ وَیعْقُوبَ ۚ کلًّا هَدَینَا ۚ وَنُوحًا هَدَینَا مِن قَبْلُ ۖ وَمِن ذُرِّیتِهِ دَاوُودَ وَسُلَیمَانَ وَأَیوبَ وَیوسُفَ وَمُوسَیٰ وَهَارُونَ ۚ وَکذَٰلِک نَجْزِی الْمُحْسِنِینَ ﴿۸۴﴾ وَزَکرِیا وَیحْییٰ وَعِیسَیٰ وَإِلْیاسَ ۖ کلٌّ مِّنَ الصَّالِحِینَ (۸۵) [13]

« Et Nous avons accordé à. [Abraham], Isaac et Jacob. Nous avons dirigé chacun [d'eux]. Et Noé, Nous l'avons dirigé auparavant ainsi que, parmi sa descendance, David, Salomon, Job, Joseph, Moïse, Aaron. Ainsi Nous récompensons les Bienfaisants. (84) Zacharie, jean, jésus, Élie, chacun d'eux fut parmi les Saints. (85) » . [14]

L'Imam continua :

« Qui fut le père de Jésus ? »

Harun répondit :

« Jésus n'avait pas de père » .

L'Imam (a) dit :

« Alors, Dieu l'a joint à la descendance des prophètes seulement par [la Vierge] Marie (a) et nous a rejoints de la même manière par notre mère, Fatima (s) à la progéniture du Prophète (s). Devrais-je continuer ? »

Harun déclara :

« Dis ! »

Alors, l'Imam (a) récita le verset d'al-Mubâhala et déclara :

« Personne n'a jamais dit que le Prophète (s) a pris quelqu'un d'autre que Ali b. Abî Talib (a), Fatima (a), al-Hasan (a) et al-Husayn (a) sous la cape, quand il allait à al-Mubâhala, ainsi, par « nos fils » , le Coran signifiait al-Hasan (a) et al-Husayn (a), par « nos femmes », le Coran signifiait Fatima (s) et par « notre âme », le Coran signifiait Ali b. Abî Talib (a). [15]

Par conséquent, dans le verset d'al-Mubâhala, Dieu s'est référé à l'Imam al-Hasan (a) et à l'Imam al-Husayn (a) en tant que fils du Prophète (s) et c'est la raison la plus évidente qu'Ahl al-Bayt (a) sont la progéniture du Prophète (s).

Par l'Imam ar-Ridâ (a)

Une fois, Abd Allah al-Mamun déclara à l'Imam ar-Ridâ (a) :

« Dites-moi le plus grand mérite de l'Imam Ali (a) mentionné dans le Coran » .

L'Imam ar-Ridâ (a) déclara :

« son mérite dans l'évènement d'al-Mubâhala » .

Ensuite, l'Imam (a) récita le verset d'al-Mubâhala et déclara :

« Le Prophète (s) appela al-Hasan (a) et al-Husayn (a) qui furent ses fils ; et il appela aussi Dame Fatima (s) qui est la référence pour « femmes » dans ce verset et l'Imam Ali (a) qui est « l'âme » du Prophète (s) dans la Parole de Dieu. Et on sait que personne dans la création n'est plus haut que le Prophète (s). Alors, selon la parole de Dieu, personne ne devrait jamais être plus haut que l'âme du Prophète (s) » .

Alors, al-Mamun déclara :

« Dieu amena l'expression « nos fils » en forme plurielle, alors que le Prophète (s) n'apporta que ses deux fils et aussi « nos femmes » est pluriel, alors que le Prophète (s) n'apporta que sa fille ; donc, pourquoi ne pas dire que l'appel de « nos âmes » signifierait aussi seulement le Prophète (s) lui-même ? par conséquent, le mérite que vous avez mentionné sur l'Imam 'Ali (a) deviendrait nul » .

l'Imam ar-Ridâ (a) lui répondit :

« Votre argument est faux, parce qu'un appelant appelle quelqu'un d'autre que lui-même, comme si un commandant commandait quelqu'un d'autre que lui-même, et ce n'est pas bien, si quelqu'un s'appelle en réalité alors que personne ne peut en fait, ordonner lui-même. Et puisque le Prophète (s) n'a pas appelé un homme à al-Mubâhala autre que l'Imam Ali (a), il est confirmé qu'il est l'âme que Dieu mentionna, dans Son Livre et a ordonné à ce sujet là-bas » .

Ensuite, Mamun déclara :

« Avec la réponse, la question a été détruite » . [16]

Voir aussi

Références

  1. Al-Jawharî, as-Sihâh, sous l'entrée de بهل
  2. Az-Zamakhsharî, al-Kahsshâf, vol 1, p 368
  3. Al-Qummî, Muntaha al-Âmâl, vol 1, p 183-184 ; Cheikh al-Mufîd, al-Irshâd fî Ma‘rifat Hujaji Allah ‘Ala al-‘Ibâd, vol 1, p 166-171
  4. Cheikh at-Tabrisî, Majma' al-Bayân, vol 2, p 310 ; Ibn Sa'd, at-Tabaqât al-Kubrâ, Khâmisat 1, p 392
  5. Al-Mar'ashî, Ihqâq al-Haqq, p 46, 1409 H
  6. Ibn Athîr, v. 2, p. 293
  7. Ibn Shahrâshûb, v. 3, p. 144
  8. Miybudî, vol 2, p 147
  9. Al-Ansârî, Cheikh Murtadâ, vol 3, p 48-49
  10. Tabâtabâʾî, sous le verset 61 de Âl ‘imrân
  11. Coran, sourate al-An‘âm, verset 38
  12. Traduction du Coran, Régis Blachère, p. 155
  13. Coran, sourate al-An‘âm, verset 84-85
  14. Traduction du Coran, Régis Blachère, p. 161
  15. Tabâtabâʾî, p. 229-230
  16. Cheikh al-Mufîd, al-Fusûl al-Mukhtârat, p. 38

Bibliographie

  • Le Coran, traduction et notes par : Khurramshâhî, Bahâ’ ad-Dîn, Téhéran : Jâmî, Nîlûfar, 1376 de l’hégire solaire.
  • Ansârî, Murtadhâ, Kitâb at-Tahârat v. 3, Qum, Congres mondial à la commémoration de cheikh al-Ansârî.
  • Cheikh al-Mufîd, Muhammad b. Nu‘mân, al-Fusûl al-Mukhtârat, travail de recherches par : as-Sayed MîrAli Sharîfî, Beyrouth : Dâr al-Mufîd li at-Tibâ‘at wa an-Nashr wa at-Tawzî‘, ed. 2, 1414 de l’hégire lunaire / 1993.
  • Cheikh al-Mufîd, Muhammad b. Nu‘mân, al-Irshâd fî Ma‘rifa Hujaj Allah ‘Ala al-‘Ibâd, travail de recherches par : Mu’assisat ’Âl al-Bayt (a) li ’Ihyâ’ at-Turâth. Qum : Congrès mondial de cheikh al-Mufîd, 1413 de l’hégire lunaire.
  • Ibn Athîr, ‘Izz ad-Dîn, al-Kâmil fî at-Târîkh, Beyrouth : Dâr as-Sâdir, 1402 de l’hégire lunaire / 1982 a.c.
  • Ibn Shahrâshûb, Muhammad b. ʿAlî. Manâqib Âl Abî Tâlib, v. 3, Nadjaf : Matba‘at al-Haydarîyyat, 1376 de l’hégire lunaire.
  • Jawharî, Ismâ‘îl b. Himad, As-Sihâh (Tâj al-Lughat wa Sihâh al-‘Arabîyyat). travail de recherches par : Ahmad ʿAbd al-Ghafûr ‘Attâr, Beyrouth : Dâr al-‘ilm li-l-malla’în, ed. 4, 1407 de l’hégire lunaire.
  • Meybudî, Kashf al-Asrâr wa ‘Uddat al-Abrâr v. 2.
  • Qumî, cheikh ‘Abbâs, Muntahâ al-’Âmâl, Qum : Hijrat, 1374 de l’hégire solaire.
  • Tabâtabâʾî, Sayed Muhammad Husayn. al-Mîzân fî Tafsîr al-Qurʾân. V. 3, Qum: Ismâ‘îlîân, ed. 3, 1391 de l’hégire solaire.
  • Tabrisî, Abû ‘Alî Fadl b. Hasan, Majma’ al-Bayân fî Tafsîr al-Qur’ân, v. 2, Beyrouth : Mu’assisat al-A‘lamî li-l-Matbû‘ât, ed. 1, 1415 de l’hégire.
  • Zamakhsharî, Mahmud b. Umar, al-Kashshâf ‘an Haqâ’iq Ghawâmid at-Tanzîl, v. 1, Qum : Nashr al-Balâghat, ed. 2, 1415 de l’hégire lunaire.